Les demi-finales

5 juil 2010

Les demi-finales







Coupe du monde en Afrique du
Sud



 



 




 




Les demi-finales :



 





Hollande – Uruguay => Mardi
06juillet 2010, à 18h30, Temps Universel




 




Allemagne – Espagne =>
Mercredi 07 juillet 2010,à 18h30, Temps Universel




 




 



 



 



 



 



 




Les rencontres du Vendredi 02 juillet 2010




 




 




Ghana : Un destin cruel




 




Attendue pour tous les africains amoureux du ballon rond, la
rencontre de quart de finale entre l'Uruguay et le Ghana, sans être d'un niveau 
technique exceptionnel aura été d'une intensité hors du commun. Les cardiaques
en ont eu pour les frais. Après avoir mené à la marque en première mi-temps, le
pays Abedi Pelé  a fait rêver toute l'Afrique pendant trente bonnes minutes.




 




Le tournant de cette rencontre c'est incontestablement : La main
de Suarez à la toute fin de la prolongation. Cette main ultra volontaire
occasionne donc l'incontestable coup de pied de réparation (penalty) manqué par
l'un des héros de ce mondial ghanéen, Assamoah Gyan. Il s'ensuivra donc les
redoutables et stressant tirs ou but. A ce jeu, le sort fut contraire au Ghana.
Cependant malgré tous les espoirs déçus, malgré toutes les frustrations endurées
par les supporters africains, le temps d'une rencontre, le Ghana  sort de cette
Coupe du Monde la tête haute. Maigre consolation car  ce pays a raté une superbe
occasion pour entrer dans l'histoire du football mondial. Quel cruel destin ! 




  




 




Brésil –Hollande, quand l'excès de confiance tue le mentall




 




La première rencontre de ce vendredi 02 juillet 2010, qui a
démarré à 14 heures, Temps Universel, a opposé la  grande équiipe  Brésil,
donnée favoris par tous les pronostiqueurs, aux valeureux et hargneux
Hollandais. Après le but de Rubinho, les Auriverde, ont cru que le match était
plié. Au lieu de chercher à augmenter leur capital but, ils se sont contentés de
tournoyer dans la surface de réparation hollandaise 45 minutes durant, donnant
l'impression que la Hollande n'était qu'un faire valoir, juste intéressant pour
mettre à jour la machine en vue de la demi-finale. Eh bien cette arrogance
injustifiée, au regard de la prestation brésilienne depuis le début du mondial
sud africain, va couter très cher aux hommes de Dunga le sélectionneur  de la
Seleçao. La Hollande revient à la hauteur du Brésil en seconde mi-temps. Et
Comment ? Une sortie hasardeuse de Julio César sur un centre de Sneijder avant
un but invraisemblable du même Sneijder,  seul à côté d'un Felipe Melo déjà
fautif sur l'égalisation néerlandaise. Et le tour est joué. Désorganisé dans
tous les compartiments du jeu, moralement atteints, les brésiliens sortent
presque humiliés du compétition où tout le monde les voyait, au moins en
finale.    




 




Les Rencontres de Samedi 03 Juillet 2010 




 




Argentine –Allemagne ou la victoire du réalisme




 




L'Allemagne avec un trio sorti de nulle part : Bastian
Schweinsteiger- Miroslav Klose – Thomas Muller a dynamité et humilié une
Argentine méconnaissable : 4 buts à rien. La faute d'abord à Maradona, un
sélectionneur qui n'a pas pris suffisamment de temps pour mettre en place un
schéma tactique susceptible de contrer le jeu allemand, qui brille par son
réalisme inégalé. La faute aussi au ballon d'or européen Lionel Messi, qui tout
au long de ce mondial n'a guère trouvé ses marques. Un spécialiste du football
argentin, explique cette contre-performance du jeune prodige de Barcelone. 
« Cela peut paraître bizarre de dire ça, mais Messi n'est pas un vrai argentin
pour les Argentins. Il n'a jamais joué dans le championnat local puisqu'il est
parti de Rosario pour aller à Barcelone vers l'âge de 12-13 ans. Il ne connaît
pas les subtilités du football sud-américain. C'est complètement différent du
football pratiqué en Europe. Le jeu est plus rugueux et plus physique. Les
pelouses sont loin d'être en bonne état et les différences climatiques peuvent
dérouter. Les autres joueurs, qui n'ont pas la palette technique de Messi, sont
plus conditionnés. Messi est presque « Européen » pour bien des aspects. Et
quand il vient jouer à domicile, au « Monumental » ou à « Rosario » comme ce fut
le cas en 2009 face au Brésil, il était loin d'être le joueur le plus populaire.
Tevaez ou Mascherano, qui ont fait leurs classes au pays, incarnent davantage
une identité locale. Le grand public les préfère. De Messi, on tolère moins
d'erreurs. Il est plus vu comme une pièce rapportée. »




 




 




Espagne – Paraguay : L'affirmation de l'ascendance européenne
sur le football mondial




 




Ce fut laborieux, mais l'Espagne a fait l'essentiel. David 
Villa en marquant ce but précieux a propulsé les espagnols au septième ciel. En
effet c'est la premiere depuis l'institution de la Coupe du Monde que ce pays
atteint la demie finale. Pour résumer la situation, les coéquipiers de Iker
Casillas, qui a fait son  plus beau match depuis le début de ce mondial, ont 90
minutes durant échoué sur la défense paraguayenne, disciplinée comme jamais.
David Villa et Fernando Torres n'ont pas été à la fête. Surtout en première
mi-temps. Ce sont même les Guarani qui ont été les plus dangereux grâce à Valdez
et Cardozo, leurs deux flèches. Mais il en fallait plus pour que l'Espagne ne se
décourage.




 




La seconde période fut marquée par une histoire de penalties.
Pour une faute de Piqué sur Cardozo, le Paraguay a eu l'occasion de prendre le
large. Mais Iker Casillas a repoussé la tentative de Cardozo (59e). Et sur le
contre qui a suivi, Villa s'est effondré dans la surface paraguayenne. Xabi
Alonso s'est chargé de le tirer. Il a marqué. Mais il a dû le retirer. Et cette
fois, le portier guarani Justo Villar a repoussé le tir avant de faucher
Fabregas. Là, l'arbitre n'a pas bronché. Trois penalties tirés en trois minutes
et zéro but validé. A sept minutes de la fin, Pedro a frappé sur le poteau et
Villa a repris victorieusement, après que le ballon a touché les deux poteaux,
dont le deuxième rentrant. Comme on peut le constater Rien n'aura été simple
dans ce match pour les espagnols. Mais leur victoire consacre la suprématie du
football européen sur les autres continents. En effet au stade des demi-finales,
trois équipes européennes sont au rendez-vous contre une seule équipe sud
américaine: l'Uruguay. Et l'on sait comment cette équipe est arrivée là.