Les élèves des lycées et collèges de Bouaké s'initient à la culture de la paix

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30 jan 2008

Les élèves des lycées et collèges de Bouaké s'initient à la culture de la paix

Bouaké, le 30 janvier 2008 -- L'hymne national chanté en chœur par les milliers d'élèves de quatre établissements scolaires de Bouaké notamment les Lycées Moderne I et II, le Collège moderne des jeunes filles, réunis au sein du Lycée Municipal Djibo Sounkalo, a marqué mercredi 30 janvier, le lancement de la Caravane scolaire de l'ONUCI dans la zone Centre.



Au cours de cette journée, un seul et même message a primé : la Paix dans l'esprit des jeunes et la culture de la non-violence dans leurs lycées respectifs. Mobilisés, les jeunes, par la voix de leur porte-parole, Touré Sounang Raymond, ont assuré vouloir partager cet idéal de Paix, ajoutant que « sans paix, point d'écoles, et sans écoles, point de développement ». Forts conscients du bien fondé de la paix, le Représentant des élèves a dit qu'ils appréciaient à sa juste valeur l'entreprise que l'ONUCI a initié ce jour. Ils ont fait la promesse de s'efforcer à la cultiver et à la conserver, par l'amélioration de leurs relations avec ceux qui ont en charge leur éducation de même qu'avec leurs ainés et amis.

La Directrice de la Division de l'Information publique, Madame Margherita Amodeo, par ailleurs Chef de la délégation de l'ONUCI, a saisi cette opportunité pour exhorter une fois de plus les élèves à aller au-delà de leur capacité pour la paix. Elle les a assuré du grand intérêt que les Nations Unies consacrent à la jeunesse et à son avenir. Dans ce contexte, elle a cité les actions menées par l'ONUCI et les agences du système des Nations unies pour la tenue, la sécurisation et la correction des examens dans les zones Centre Nord et Ouest (CNO), des régions où l'éducation avait fait face à de nombreux obstacles. Elle a salué l'enthousiasme et la persévérance des élèves qui, aux plus forts des moments difficiles de la crise, n'ont cessé de croire aux bienfaits de l'éducation. Madame Amodeo a relevé le rôle crucial joué par les enseignants volontaires pendant ces années malheureuses pour leur redonner de l'espoir. « Tout cela traduit concrètement le fait que grâce à une très bonne éducation scolaire, vous serez à même de connaitre vos droits et de les faire respecter. Vous deviendrez alors de bons citoyens pour votre pays » a-t-elle insisté.
Elle a, dans un cadre plus large, réaffirmé l'appui de l'ONUCI et de la communauté internationale dans la mise en œuvre du processus de paix.

Pour terminer, la Directrice de l'information publique a invité les enfants à s'aimer, à se tolérer et à promouvoir la culture de la paix en s'inscrivant maintenant et définitivement sur la route de la paix.,

Appuyant les propos du Chef de la délégation, le proviseur du Lycée Municipal, Koko N'Guessan, Représentant le corps professoral a félicité les élèves pour leur mobilisation en faveur de la paix. Il a indiqué que la présence des lycéens et collégiens à cette manifestation traduisait leur volonté de préparer un avenir de paix. M. Aboudramane Ouattara, de la Direction Régional de l'Education National (DREN), a, de son côté, souhaité que cette journée soit pour les élèves une occasion de mieux appréhender et cultiver encore plus l'esprit de paix.

La deuxième partie de la cérémonie a consisté à des échanges avec les Représentants de la Force de l'ONUCI, des divisions du Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), des Droits de l'homme, de l'Assistance électorale, des unités de VIH sida, de l'Etat de droit, de la protection de l'enfance, des Affaires civiles et des Affaires politiques. Au cours de cette session, les questions des jeunes ont tourné autour des thème des abus et du respect des droits de l'enfant, des futures élections en Côte d'Ivoire qu'ils souhaiteraient « transparentes et justes », de la réintégration des ex-combattants...

Alliant l'instruction au divertissement, les lycéens et collégiens ont donné libre cours à leur imagination. Ainsi, le moment fort de cette journée a été incontestablement la partie des chants dans lesquels ils prônaient la paix, l'amour, le pardon, la réconciliation, dans des styles et des genres propres à leur inspiration, captivant et faisant hurler une foule en délire.

Les élèves se sont ensuite affrontés au cours du jeu concours Crack qui a vu le triomphe du Lycée Municipal Djibo Sounkalo.