Le sport et la culture, facteurs clés du renforcement de la paix et de la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.

18 sep 2012

Le sport et la culture, facteurs clés du renforcement de la paix et de la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.

Forte de cette conviction, l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) reste aux côtés des populations qui s'appuient sur ces activités pour y parvenir. Ainsi, le samedi 15 septembre 2012, l'ONUCI a organisé une journée sportive et culturelle à Kouto (820 km d'Abidjan), dans le département de Korhogo. Cette journée a permis aux jeunes de Kouto, Gbon et Koli, de célébrer la réconciliation par le sport.

Selon Dabla Touré, de la section des Affaires civiles, qui a conduit la délégation, « bien plus qu'un jeu, le sport est un outil de dialogue, de fraternité et de respect, qui transcende les différences politiques, sociales, ethniques ou religieuses, souvent au cœur des conflits de la planète ».

Le 3e adjoint au maire de Kouto, Coulibaly Valy, a partagé sa joie de recevoir l'ONUCI et de voir la mission s'associer à toutes leurs activités sportives en faveur de la paix et de la cohésion sociale. Il a invité les populations à s'inscrire dans cette dynamique de fraternité. Pour sa part le Sous-préfet de Kouto, Kouakou Adonis Robert, a invité les populations à cultiver le civisme, l'amour du prochain et du travail bien fait.

Au même moment à Guitry, les jeunes et les femmes ont joué au football, pour la promotion de la culture de la paix, la cohésion sociale et de la réconciliation nationale lors d'une activité conjointe de l'ONUCI en partenariat avec les autorités administratives. Les participants ont accepté de présenter quatre (04) équipes mixtes appelées « Paix, Tolérance, Union et Réconciliation ».
Selon le chef de la délégation de l'ONUCI, Leke Rufin de la police onusienne (UNPOL), « l'organisation de cette activité, est un accompagnement de l'ONUCI, aux efforts en cours pour la consolidation de la paix et la réconciliation nationale. Dans ce sens, il a invité tous les sportifs présents, à demeurer des vecteurs de paix et de cohésion sociale ».