LE REPRESENTANT SPECIAL ADJOINT RENCONTRE UNE DELEGATION DU FPI

17 aoû 2011

LE REPRESENTANT SPECIAL ADJOINT RENCONTRE UNE DELEGATION DU FPI

Abidjan, le 17 août 2011....... Le Représentant spécial Adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Arnauld Akodjènou a rendu visite mercredi 17 août 2011, à Abidjan, à des responsables du Front Populaire Ivoirien (FPI), conduits par le Secrétaire général de ce parti, Laurent Akoun.

Pour M. Akodjènou, cette rencontre de courtoisie avec le FPI se justifie par la nécessité de prendre langue avec tous les acteurs politiques, économiques et de la société civile, notamment des personnes qui comptent dans le processus de sortie de crise. Le Représentant spécial Adjoint a déclaré avoir retenu trois points clé de ces échanges, notamment la nécessité de dialoguer, de fermer un chapitre et de travailler pour le futur afin que des institutions solides respectées et acceptées par tous s'établissent dans le pays et enfin le rôle important que le FPI compte jouer dans ce futur avec un acteur comme l'ONUCI. « Nous sommes disposés à continuer à jouer le rôle qui nous est assigné, à travailler et à consolider le processus de paix, à ce que la réconciliation nationale soit effective, à ce que la sécurité des hommes et des biens soit assurée », a-t-il conclu.

S'exprimant au nom du FPI, Laurent Akoun s'est dit heureux d'avoir pu échanger avec M. Akodjènou. Il a déclaré qu'avant que se tienne une séance de travail formelle devant leur permettre d'exposer leurs préoccupations, les échanges de ce jour avaient porté sur la poursuite du processus avec la sécurité des hommes et des biens et sur les moyens d'organiser des élections ouvertes, justes et transparentes et faire en sorte qu'une opposition crédible qui constitue un contre-pouvoir puisse exister.

M. Akoun s'est également penché sur la question du retour des exilés. Selon lui, on ne peut demander aux exilés de rentrer et maintenir quelques uns encore en prison, ou chaque jour les poursuivre et ou lancer des mandats contre eux. « C'est un tout et nous voulons que les nouvelles autorités acceptent qu'on s'asseye et qu'on discute pour faire baisser la tension dans le pays et que chacun reprenne son travail pour produire la richesse afin que celle-ci soit redistribuée » a-t-il estimé.