Le commandant par intérim de la force de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, le Général Elhadji Mouhamadou Kandji, ainsi que le chef d'Etat-major des Forces de Défense et de Sécurité de Côte d'Ivoire et son homologue des Forces Armées des Forces Nouvelles ont présidé hier à Bouaké, la 6ème cérémonie de remise de médailles au bataillon marocain de l'ONUCI.

750 militaires et observateurs militaires ainsi que le commandant par intérim de la force de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, le Général Elhadji Mouhamadou Kandji, le Porte-parole militaire de l'ONUCI, le Colonel Mustapha Dafir ont tous reçu, du chef du Secteur ouest, Fodé Kamara, la médaille des Nations Unies pour services rendus à la mission de paix onusienne en Côte d'Ivoire.

Le commandant du bataillon marocain, le Colonel Major Belkacem Amzaz, a décrit le travail de son équipe qui consiste à organiser des centaines de patrouilles, à faire des œuvres humanitaires dont l'appui apporté au centre hospitalier de Bouaké.

Parlant au nom du chef de mission par intérim de l'ONUCI, le Général Kandji a remercié les forces armées et le peuple marocain pour leur apport dans plusieurs pays et plus encore en Côte d'Ivoire. Il s'est également félicité de la présence à cette cérémonie des deux chefs d'Etat-major ivoiriens et les a encouragé à faire avancer le processus de paix

S'adressant aux forces onusiennes, le Général Kandji, les a exhortés à pratiquer la « tolérance zéro » et à éviter l'exploitations sexuelle, tout en se restant flexibles aux avancées du processus de paix. « les opérations sont devenues complexes et multidimensionnelles. Pour notre armée, cela traduit dans des contraintes et le besoin de l'effort plus grand. Mais la vérité est que, notre éthique nous a préparé à cela »

A la fin de la cérémonie le General Mangou et le General Bakayoko se sont adressé à la presse, expliquant que ce n'était pas la première fois qu'ils se retrouvaient face à face. Ils avaient déjà eu à le faire lors de la remise de médailles au bataillon bangladais à Daloa. Mais ils ont indiqué que la cérémonie de Bouaké avait une valeur plus symbolique puisqu'elle donne une signal fort et démontre que le processus de paix est désormais irréversible et s'inscrit dans la dynamique de la mise en œuvre de l'Accord de Ouagadougou.

La cérémonie qui s'est achevée par une parade militaire du bataillon marocain a enregistré la participation du commandant de la force Licorne basé à Bouaké et celle du chargé des Affaires de l'Ambassade du Maroc, Haji Amal.