Le Conseiller militaire des Nations Unies achève une visite de familiarisation en Côte d’Ivoire.

19 mar 2009

Le Conseiller militaire des Nations Unies achève une visite de familiarisation en Côte d’Ivoire.


Abidjan, 19 mars 2009... Le Conseiller militaire des Nations Unies, le Général Chikadibia Isaac Obiakor, a achevé jeudi une visite de trois jours en Côte d'Ivoire pour s'imprégner de la situation dans le pays. A cette occasion, il s'est entretenu avec le chef de l'Opération des Nation Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), YJ Choi et a rencontré plusieurs autorités civiles et militaires.

Le Général Obiakor, qui échangé avec M. Choi, mardi, sur l'avancée du processus de paix en Côte d'Ivoire ainsi qu'avec le Commandant de la Force de l'ONUCI, le Général Fernand Marcel Amoussou, s'est déclaré satisfait du travail accompli par les militaires onusiens sur le terrain. Il s'est aussi entretenu avec des officiers de la Force Licorne chargée d'appuyer la Force onusienne dans le pays.

Il a ensuite échangé avec le Chef d'état-major des Forces Armées Nationales de Côte d'Ivoire (FANCI), le Général Philippe Mangou, puis s'est rendu, le lendemain, à Yamoussoukro, la capitale politique, au centre du pays où il a rencontré le Commandant du Centre de Commandement Intégré (CCI), le Colonel Nicolas Kouakou.

Le CCI, composé d'éléments des deux forces protagonistes de la crise ivoirienne - l'Armée nationale et les Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN) - a pour vocation de réaliser la démobilisation et le désarmement des ex combattants ainsi que de sécuriser le processus de sortie de crise qui doit aboutir aux prochaines élections générales.

Le Général Obiakor, informé des nombreuses difficultés d'ordre logistique et financière du CCI, a indiqué qu'il rendrait compte de la situation afin d'examiner la possibilité pour les Nations Unies de renforcer leur soutien à cette structure. Il a toutefois souligné que le processus de paix était, d'abord, la responsabilité des ivoiriens eux-mêmes.

Le Général Obiakor a aussi mis à profit sa visite sur le terrain pour toucher du doigt les conditions de travail des militaires du Bangladesh, du Pakistan et de la France déployés à Yamoussoukro, avant de mettre le cap sur le Libéria où il doit aussi rencontrer les troupes de l'ONU déployées dans ce pays.