LE CHEF DE L’ONUCI VISITE BOUAKE

15 nov 2011

LE CHEF DE L’ONUCI VISITE BOUAKE

Bouaké, le 14 novembre 2011... Le Représentant Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, a effectué, samedi 12 novembre 2011, une visite de travail à Bouaké. Il a, à cette occasion, rencontré le personnel de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et les autorités politiques de la région.

Avec le personnel de l'ONUCI, M. Koenders a échangé sur le mandat de la mission, notamment son appui à la Commission électorale indépendante (CEI) pour l'organisation des élections législatives. «Les elections à venir sont une étape cruciale dans le processus de paix en Côte d'Ivoire. Nous devons travailler ensemble pour aider les ivoiriens à tourner la page et sortir définitivement de cette crise. Pour cela, ces élections législatives doivent être libres, transparentes et inclusives », a-t-il souligné.

Le chef de l'ONUCI a également rencontré le préfet du département de Bouaké, Aka Konin. Ensemble ils ont évoqué la situation politique et sécuritaire dans la région. M. Koenders a indiqué qu'il était à Bouaké pour se rendre compte de la situation sur le terrain et voir comment la mission peut aider au retour de l'administration et au rétablissement de la sécurité.

Le Représentant Spéciale du Secrétaire Général a, par ailleurs, salué les avancées significatives observées dans le domaine de la sécurité. Il a promis de continuer à accompagner le Gouvernement dans le processus du désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des ex-miliciens et combattants.

Pour sa part, le préfet de Bouaké, a salué les efforts de la mission dans le rétablissement de la paix et de la démocratie dans le pays. « Depuis 2002, vous n'avez cessé de nous aider et pendant la grave crise, vous ne nous avez pas abandonnés. Si aujourd'hui nous sommes en paix, c'est grâce à vous », a soutenu M. Aka Konin.

Il a toutefois indiqué que dans la région de Bouaké, le problème de sécurité reste un défi majeur à relever. C'est pour cette raison, estime le préfet qu'une gestion convenable des jeunes démobilisés qui ne seront pas intégrés dans l'armée nouvelle s'imposait. « Si leur cas n'est pas bien traité, ceux-ci risquent de constituer une menace pour la paix et la sécurité », a-t-il fait savoir avant de souhaiter que l'ONUCI puisse penser à une formule appropriée pouvant résoudre définitivement la question des ex combattants.