Abidjan, le 27 octobre 2010... Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Y J Choi, a informé les membres du corps diplomatique des actions de l'ONUCI dans les derniers préparatifs du déroulement du processus électoral en vue du scrutin présidentiel le 31 octobre 2010.

Lors d'une réunion de travail au siège de la mission à Abidjan, les échanges ont porté entre autres sur la sécurisation avant, pendant et après les élections ainsi que sur les observations des résultats.

Le Général Abdul Hafiz et le Commissaire Jean-Marie Bourry respectivement Commandant de la Force de l'ONUCI et Chef de la Police des Nations Unies, ont fait à tour de rôle, une présentation détaillée du plan d'assistance à la sécurisation électorale et à la protection des civiles en danger imminent, conformément à leur mandat et dans la limite de leurs ressources.

Je suis rassuré par cette bonne présentation qui est un plan bien intégré de l'ONUCI avec les Forces ivoiriennes situées en première ligne de la sécurisation du vote, a déclaré l'Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d'Ivoire, Philip Carter III.

Auparavant, le Chef de l'Unops, Georges Tadonki, a exposé sur le transport du matériel sensible d'Abidjan vers les départements et vis versa après le scrutin « Cette opération débutée ce mercredi a mobilisé 1719 véhicules, 543 motocyclettes, 11 pirogues et hors bord », a-t-il précisé.

Le doyen du corps diplomatique, le Nonce apostolique, Ambroise Madhta, tous comme les autres ambassadeurs, a exprimé sa satisfaction d'avoir eu des précisions et des réponses à toutes ses préoccupations et dit en avoir pris bonne note. Le corps diplomatique est neutre dans le processus électoral et nous soutenons tous les efforts de l'ONUCI pour conduire la Côte d'Ivoire à des élections ouvertes, libres, justes et transparentes, a-t-il souligné. Nous continuons d'appeler la population à la tranquillité et au calme et leur demandons d'attendre les élections avec patience. Nous espérons que Dieu nous aidera pour des élections apaisées ».a souligné Mgr Madhta.