Abidjan, le 22 novembre 2011.... Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders a reçu mardi 22 novembre 2011, une délégation de la Fondation allemande, Friedrich Ebert Stiftung (FES), conduite par son Représentant pour la Côte d'Ivoire, la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia, Jens Hettmann

A la fin des échanges, M. Hettmann a indiqué qu'il s'agissait pour cette Fondation qui œuvre pour la promotion et l'enracinement de la démocratie, la consolidation de l'état de droit par la formation et l'éducation civique dans les domaines de la société civile, des médias et du syndicalisme, de renouer avec l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), en vue d'envisager une collaboration.

M. Hettmann a précisé que dans cette optique il avait rencontré en 2004, le Premier Représentant spécial Albert Tevoedjré, alors qu'était mise sur pied la Radio ONUCI Fm pour envisager une participation de la FES au processus de sortie de crise. « On avait à l'époque l'intention de produire des émissions avec ONUCI FM, parce nous travaillons beaucoup avec les médias sur la liberté des medias et la liberté d'expression. Nous voulions produire des émissions dans le contexte des élections à venir pour permettre aux populations de se renseigner de façon objective quelle sont les conditions à remplir pour exercer leur droit d'électeur » a-t-il expliqué.

Il a ajouté que la rencontre avec le nouveau Représentant spécial, Bert Koenders, visait à relancer ce projet. « Comme il s'agissait de la première rencontre, nous n'avons pas pu aller dans les détails, mais il est clair que nous recherchons la collaboration, pour nous appuyer mutuellement pour le bien du pays et pour que les séquelles de la crise fassent un jour partie de l'histoire et que la paix et la stabilité reviennent » ,a souligné M. Hettmann.

Expliquant le rôle que la Fondation Friedrich Ebert Stiftung entend jouer dans le processus de sortie de crise, son Représentant a indiqué que celle-ci ne comptait pas se substituer à l'ONUCI en agissant directement. Toutefois, a-t-il précisé, « Nous nous occupons de la formation des futurs leaders, parce que nous pensons que ce pays a besoin d'une nouvelle élite politique qui a une nouvelle lecture plus moderne, plus démocratique des questions d'un Etat », a conclu M. Hettmann.