LE CHEF DE L’ONUCI EVOQUE LA REFORME DU SECTEUR DE SECURITE AVEC LE PRESIDENT IVOIRIEN

17 jan 2012

LE CHEF DE L’ONUCI EVOQUE LA REFORME DU SECTEUR DE SECURITE AVEC LE PRESIDENT IVOIRIEN


Abidjan, le 17 janvier 2012... Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, s'est entretenu mardi 17 janvier 2012, avec le Président ivoirien, Alassane Ouattara, sur trois priorités nécessaires au développement du pays, notamment la sécurité, l'économie et la situation postélectorale.

S'agissant de la première priorité relative à la reforme du secteur de sécurité, M Koenders a réitéré la disponibilité de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à aider le Gouvernement de façon spécifique et opérationnelle concernant des mesures prises ces derniers jours. « Nous l'aiderons sur les moyens structurels nécessaires à la démobilisation et à la réintégration des ex- combattants à qui il faut assurer un avenir », a indiqué à la presse, le Représentant spécial, à fin de la rencontre de près d'une heure au Palais présidentiel à Abidjan.

Abordant le deuxième point de leurs échanges, M. Koenders a précisé avoir discuté des élections avec le président Ouattara. « Comme vous le savez, j'ai le mandat de certification que j'ai reçu du Conseil de sécurité et je n'interviendrai qu'après le Conseil constitutionnel », a-t-il fait savoir à la presse.

Quant à la troisième priorité, elle avait trait au futur de la mission. « Nous avons un rôle dans le déroulement économique du pays après la crise postélectorale», a-t-il dit, estimant important que l'on fasse encore plus en terme de retour des services sociaux, d'emploi et de sécurité notamment dans beaucoup de régions dans l'ouest et dans le nord du pays. Sur ce point, le Représentant spécial a indiqué avoir discuté avec le Président ivoirien de la nécessité de décentraliser le mandat de l'ONUCI et de ses opérations.

Interrogé sur une éventuelle levée de l'embargo sur les armes imposé à la Côte d'Ivoire, M Koenders a rappelé que la décision était du ressort de comité des sanctions. Il a toutefois annoncé qu'il aborderait la question lors de sa visite, la semaine prochaine, au siège des Nations Unies à New York. « Il est important maintenant pour la police et la gendarmerie ivoirienne de fonctionner », a dit M. Koenders, estimant qu'il revenait au Comité de décider de la levée partielle ou entière de l'embargo.