LE CHEF DE L’ONUCI ET LE LEADER DU PARTI IVOIIRIEN DES TRAVAILLEURS SE PENCHENT SUR LES DEFIS DU PROCESSUS DE PAIX

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3 déc 2008

LE CHEF DE L’ONUCI ET LE LEADER DU PARTI IVOIIRIEN DES TRAVAILLEURS SE PENCHENT SUR LES DEFIS DU PROCESSUS DE PAIX

Abidjan, le 03 décembre 2008....... Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi, a poursuivi mercredi, ses consultations avec la classe politique ivoirienne en rencontrant le Président du Parti Ivoirien des Travailleurs (PIT), Francis Wodié, accompagné de plusieurs membres de son parti.

Les discussions d'une quarantaine de minutes ont porté sur les avancées enregistrées par le processus de paix ainsi que les défis à relever pour surmonter les lenteurs constatées çà et là. A ce sujet, M. Choi a relevé que l'opération d'identification et d'enrôlement se déroulait progressivement en dépit des difficultés logistiques. « Les chiffres atteints à ce jour sont encourageants » a-t-il dit à la délégation du PIT.

Pour sa part, M. Wodié a sollicité l'appui de l'ONUCI pour la tenue d'une concertation nationale destinée à permettre à tous les acteurs politiques d'être sur la même longueur d'onde, surtout après le report de l'élection présidentielle, initialement prévue le 30 novembre 2008. L'objectif, a-t-il dit à la presse à l'issue de l'entretien, est de parvenir à des élections sans accrocs majeurs et à une sortie définitive de la crise. « Si la responsabilité principale incombe aux acteurs politiques nationaux que nous sommes, nous pensons qu'il y a lieu également de recourir à l'action des organisations internationales pour que les deux types d'actions soient complémentaires et ne s'opposent en aucune manière » , a expliqué M. Wodié.

Pour le leader du PIT, face à la détérioration de l'atmosphère et de la montée de l'insécurité à tous les niveaux, l'idée de la concertation est la meilleure, puisqu'elle permettra d'éviter l'usage de la force et de privilégier la négociation et le dialogue offert dans le cadre de la concertation nationale. « C'est pour organiser ensemble ce dialogue que nous invitons aujourd'hui plus qu'hier tous les Ivoiriens », a dit M. Wodié.

Sur la question du désarmement comme préalable à la tenue des élections, M Wodié pense que « l'important, c'est bien sûr de désarmer au plan matériel, mais il faut désarmer les esprits, ramener la confiance nécessaire car si elle existe, il y a bien des problèmes que nous pourrons régler et nous pensons que la porte sera ouverte à la fin de la crise que nos souhaitons tous» , a-t-il conclu.
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