LE CHEF DE L’ONUCI ASSISTE A LA RENCONTRE DU PRESIDENT IVOIRIEN AVEC LE CORPS DIPLOMATIQUE

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8 déc 2011

LE CHEF DE L’ONUCI ASSISTE A LA RENCONTRE DU PRESIDENT IVOIRIEN AVEC LE CORPS DIPLOMATIQUE

Abidjan, le 08 décembre 2011... «C'était un discours extrêmement important, un discours de normalisation des relations entre la Côte d'Ivoire et le reste du monde. C'est un discours porté sur l'avenir de la Côte d'Ivoire, la réintégration, la nécessité de faire partie du monde qui se modernise très vite ». C'est le sentiment exprimé jeudi 08 décembre 2011, par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, à l'issue de la rencontre solennelle du Président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, avec l'ensemble du corps diplomatique et les responsables des Institutions internationales.

Le chef de l'ONUCI a indiqué avoir été touché par le fait que le Président Ouattara ait mis l'accent sur les trois volets importants que sont la réforme du secteur de la sécurité, la réconciliation nationale ainsi que la relance économique et la reconstruction nationale. « C'était constructif !!! Ce n'est pas le discours d'un Président qui veut rester seulement dans le pays mais qui voit l'avenir dans un monde globalisé », s'est félicité M. Koenders.

Par ailleurs, M. Koenders a souligné la partition que pourrait jouer l'ONUCI dans la nouvelle vision de la Côte d'Ivoire proposée par le Président Ouattara. « Après les élections et j'espère que cela se déroulera bien, c'est de voir la transition sur ces trois axes. Nous sommes là pour accompagner. C'est important parce que les années immédiates après les crises, ce sont là, les chances d'un pays de se retrouver dans la région et dans le monde ».

Le Président Ouattara qui rencontrait pour la première fois depuis son investiture, l'ensemble du corps diplomatique et les responsables des Institutions internationales, tenait à les remercier pour l'appui apporté à la Côte d'Ivoire qui avait été secouée par une crise sans précédent qui avait mis en mal la cohésion sociale, l'économie et le secteur de la sécurité dont tous les indicateurs qui étaient passés au rouge ont aujourd'hui retrouvé la normalité.