Logoualé, le 22 avril 2010...L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a initié, jeudi 22 avril, à Logoualé (540 Km au nord ouest d'Abidjan), un atelier de réflexion à l'endroit d'une cinquantaine de membres de la société civile de Logoualé et Bangolo sur le thème : « Promotion de la culture de la paix et renforcement de la cohésion sociale pour un environnement électoral apaisé ».

Au nom du Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Côte d'Ivoire, Diane Pezzini, coordinatrice des bureaux du secteur Ouest de l'ONUCI, a rappelé les enjeux des activités de sensibilisation de la mission et insisté sur la culture de la paix comme impératif à l'instauration d'un environnement électoral apaisé. « Ce présent atelier obéit à la logique d'encourager les populations à s'engager pour un climat électoral apaisé, d'autant plus que ces élections à venir sont capitales pour l'avenir du pays. Détectez les germes de la division pour ensemble proposer des solutions pour les combattre », a-t-elle dit.
Le Secrétaire général de la Mairie de Logoualé, Dodé Zady, a salué la tenue de ces travaux dans la commune. « L'organisation de cette activité dénote de tout l'intérêt que vous accordez à la paix et à la cohésion sociale, » a-t-il indiqué. « Ici, nous en avons grand besoin car cette région, naguère havre d'hospitalité, est aujourd'hui le lieu de toutes les discordes et de toutes les divisions ». Il a souhaité que les résultats de cet atelier puissent servir aux habitants de Logoualé et Bangolo de bréviaire pour leurs relations futures.

Pour sa part, le sous préfet de Logoualé, Séry Ablé, représentant le Préfet de la région des 18 Montagnes, a réitéré sa reconnaissance à l'ONUCI pour son appui au processus de sortie de crise. Il a souhaité que les élections soient une occasion de se mettre ensemble. « Les élections devraient se présenter comme un jeu démocratique de bonne civilité. N'en faisons pas une sorte de menace pour la cohésion sociale. Notre Côte d'Ivoire étant malade de notre inconduite, tâchons de résorber le problème en évitant de contourner nos lois et nos règles qui sont notre code de vie », a-t-il dit.

Des chefs traditionnels et religieux ainsi que des responsables d'associations de femmes et de jeunes des deux localités ont participé à l'atelier, qui comportait quatre modules, dont « le renforcement de la cohésion sociale pour un environnement électoral apaisé » et « la protection internationale des droits de l'Homme liés aux élections ». Les autres modules concernaient « la connaissance des institutions impliquées dans la gestion des élections en Côte d'Ivoire et leurs rôles pour un environnement électoral apaisé » et « le contentieux judiciaire relatif à la liste électoral provisoire ».