La Revue de Presse du samedi 17 et dimanche 18 octobre 2009

18 oct 2009

La Revue de Presse du samedi 17 et dimanche 18 octobre 2009







Elections sans
listes électorale parfaite –

Le
Quai d'Orsay reprécise la pensée de Joyandet




 





L'Inter  - /font>

(...) Outre le fait Joyandet avait tenté un rattrapage, indiquant après la sortie
du Premier ministre ivoirien que «  « ce n'est pas à la France de faire des
ingérences dans les affaires d'Etat de la Côte d'Ivoire », le ministère français
des Affaires Etrangères est monté au créneau hier.  « Comme le Secrétaire d'Etat
à la Coopération et à la Francophonie l'a rappelé, ce n'est pas à la France de
fixer une date pour les Elections en Côte d'Ivoire. Nous nous en tenons à la
date fixée par les Ivoiriens eux-mêmes. Cette date fait encore foi, jusqu'à
preuve du contraire », a indiqué le porte-parole de ce ministère dans une
déclaration  dont nous avons reçue copie. « Vous savez combien cette élection
est attendue par les Ivoiriens comme par l'ensemble de la communauté
internationale. Vous savez aussi que les Nations Unies se sont prononcées en ce
sens , il y a quelques jours à New York. Chaque report introduit un doute. Si un
léger report, pour des raisons techniques, était nécessaire et qu'il était
accepté par l'ensemble des parties, la communauté internationale n'aurait pas de
raison de s'y opposer », a-t-il conclu.>>  




 





Présidentielle 2009/ Laurent Gbagbo: "je suis candidat pour la Côte
d`Ivoire....."




 




Fraternité Matin
 -




 





Après le dépôt de sa candidature. Gbagbo prévient :"Nous allons faire le
désarmement par les armes, après les élections"




 




Le Patriote  - /font>

Le président sortant Laurent Gbagbo est candidat à sa propre succession. Il a
déposé hier, à la CEI, le dossier de sa candidature à l'élection présidentielle
dans une ambiance de fête organisée par son parti, le FPI et les mouvements
hétéroclites qui le soutiennent. Pour un premier discours de campagne, le
porte-flambeau du FPI est purement simplement passé à l'offensive. Ironisant au
sujet de ses adversaires politiques dont il dit que certains ne tirent leur
légitimité que de leur amitié avec l'Etranger d'une part, et d'autre part,
affirmant de procéder dit-il au «désarmement par les armes après les
élections».  En effet, aussitôt après le côté folklorique de la cérémonie, le
candidat Laurent Gbagbo s'est rendu à son QG sis aux Deux-Plateaux Attogban. La
conférence de presse qu'il y a animée, a été marquée par un gros lapsus, s'il en
est, qui édifie tous les observateurs de la vie politique ivoirienne de l'état
d'esprit dans lequel se trouve celui qui s'est autoproclamé «candidat pour la
Côte d'Ivoire». En fait à une question d'un confrère qui voulait savoir si les
conditions sécuritaires étaient réunies pour une élection sans accroc, le
candidat du FPI a dit exactement ceci: «Il ne faut pas croire que c'est parce
qu'on a déclaré qu'on va faire la campagne électorale que brusquement les armes
vont disparaître. Ce n'est pas vrai. C'est après les élections que nous allons
résoudre le problème véritable du désarmement par les armes. Nous allons
désarmer par les armes». Une réponse qui a arraché des applaudissements à des
membres de l'aile dure de la Refondation. Mais très vite, les plus lucides se
sont rendus compte de la bourde que venait de commettre leur candidat. Ils ont
alors commencé à murmurer. Aussitôt, le candidat Gbagbo décide de se rattraper
et dit: «C'est après les élections que le vrai désarmement va arriver. Je dis
qu'on va faire le désarmement tel qu'il est prévu par les lois, tel qu'il est
prévu dans les accords. Nous allons sécuriser. Les militaires, les gendarmes et
les policiers sont prêts. C'est parce que nous n'avons pas d'argent. Nous
attendons quelques jours avant les élections avant de les envoyer partout sur le
territoire national». A-t-il convaincu par ces propos de rattrapage ? Pas sûr !
Si Gbagbo est élu, il faudra certainement s'attendre à une reprise des
crépitements d'armes. Son subconscient a révélé ses intentions véritables.(...) >>




 




Le
président Gbagbo à la presse, hier, à son Q.G.

- "Il y a des hommes dont l'existence politique repose sur les liens avec
l'étranger"




 




Notre Voie   - /font>

(...) Aujourd'hui, nous sortons des partis uniques parce que la guerre froide est
passée. Donc nous tâtonnons. Nous sortons de la guerre froide comme des poussins
qui sortent des œufs avec peu de force encore dans les pattes. Nous sortons de
la guerre froide, donc de la période des partis uniques. Houphouet-Boigny ici,
Kwamé N'Kruma là, Boumedienne en Algérie, l'apartheid en Afrique du sud, Mobutu,
tout ça, c'était la lutte contre la liberté, la liberté pourchassée, mais
c'était la guerre froide. Elle servait de justificatif à toute chose.
Aujourd'hui, nous en sortons et les soubresauts que nous regardons en Afrique,
sont des soubresauts d'enfants qui apprennent encore à marcher et qui tombent.
L'Afrique s'en sortira. Regardez un peu quand la guerre froide s'est arrêtée, on
a vu des choses incroyables. Nelson Mandela qui était considéré comme un
terroriste, on l'a sorti de prison et on lui a donné le prix Nobel de la paix
pour le présenter comme le plus gentil de tous les hommes de l'Afrique. Mobutu
qui était encensé à Paris, à Washington, à New York, à Londres, est mort dans
une maison au Maroc, misérablement. Il a demandé même un visa pour aller en
France pour rentrer dans ses maisons, on le lui a refusé. Savimbi qui était
adulé, qui était aimé, qui était soutenu, pour lequel on organisait les ponts
aériens pour lui amener les armes, est mort sous un arbre. Vous comprenez, le
monde change et l'Afrique avec. L'Afrique est le dernier à changer. Donc on a
des soubresauts ici et là, mais je vous donne rendez-vous, messieurs les
journalistes, dans 10 ans, 15 ans, et vous allez voir que l'enfant qui titubait
hier, marche droit. Boga Sivori (Notre Voie) Monsieur le président de la
République... L.G. Excusez-moi, sur président, candidat, je vais vous dire une
chose. Je suis président à 100% et je suis candidat à 100%( applaudissements).
J'exercerai toutes mes fonctions de président de la République et j'exercerai
aussi tous mes attributs de candidat. Je suis président et je suis candidat.
Boga Sivori(Notre Voie) : Avant de déposer votre candidature, vous avez envoyé
20 délégations à l'intérieur du pays. C'est un fait inédit. Quel sens
donnez-vous à ces missions ? L.G. : Merci cher ami. Je vous ai dit que la
période que nous traversons est elle-même inédite. Elle est une période
exceptionnelle. C'est la Côte d'Ivoire qui a été attaquée. Je ne suis pas assez
orgueilleux pour croire que c'est simplement Gbagbo Laurent qui a été attaqué.
C'est la Côte d'Ivoire qui a été attaquée pour ce qu'elle est. Terre d'accueil,
terre d'hospitalité, elle a été attaquée pour son essence. Et c'est ensemble que
les Ivoiriens ont riposté, c'est ensemble que les Ivoiriens ont résisté. Tous
ceux avec lesquels j'ai résisté, il était important que je les informe et que je
leur demande leur avis sur mon intention de briguer une autre candidature parce
que c'est ensemble que nous allons continuer encore ce combat. Voilà pourquoi
j'ai envoyé des délégations partout. Les nouvelles qui nous sont revenues sont
bonnes et c'est pourquoi je suis devant vous ce matin. Nous qui avons fait ce
pays, nous sommes candidats, nous tous, villageois, citadins, paysans, ouvriers,
nous sommes candidats dans ma candidature et nous sommes candidats pour
gagner(tonnerre d'applaudissements). Christophe Koffi (AFP) : Monsieur le
président, considérez-vous toujours certains candidats comme des candidats de
l'Eranger ? L.G. : Je ne vais pas vous mentir ni masquer ma pensée. Je pense que
dans ce pays depuis 1945, il y a toujours des gens qui roulent pour les autres.
Houphouët leur avait donné un qualificatif en 1946, j'ai oublié ce qualificatif
mais je vais le retrouver. Et Jacques Chirac leur avait donné un autre
qualificatif pour ceux de chez lui. Il les a appelés les partis de l'étranger.
Je pense qu'il y a des hommes et des femmes dont l'existence politique ne repose
que sur les liens qu'ils ont avec l'étranger. Moi, mon existence repose avant
tout sur mes liens que j'ai avec la mère nourricière et la terre de Côte
d'Ivoire.(...) >>




 




Sur ce même sujet Le
Nouveau Réveil choisit ce titre : « Laurent Gbagbo à sa conférence de presse,
hier : "Le combat est engagé contre ceux qui
n`aiment pas la Côte d`Ivoire"
- Après son propos liminaire, le candidat
Laurent Gbagbo a répondu à des préoccupations des journalistes.




 




 





Election Présidentielle - Jacqueline Oble, seule contre 19 hommes




 




L'Inter  - /font>

Le Pr. Jacqueline Lohouès Oble est donc bel et bien candidate à la prochaine
élection présidentielle. Seule femme en lice, elle aura à affronter 19 hommes
dont les dossiers ont été également enregistrés à la Cei. Après avoir déposé son
dossier, Jaqueline Oble s'est adressée à la presse. Elle a réaffirmé que sa
candidature traduit son souci de répondre à la soif de changement des Ivoiriens.
Mais cela, a-t-elle souligné, devra se faire dans un climat de paix. Professeur
titulaire de droit, ancienne ministre de la Justice, ex-conseillère à la
Primature, Mme Oble a rendu publique sa candidature il y a quelques jours. Et
comme pour montrer que ce n'était pas un simple effet d'annonce, elle a déposé
sa candidature. Devenant du coup la première femme candidature à une élection
présidentielle en Côte d'Ivoire.>>




 





Report  de l'élection présidentielle – Bédié va –t-il faire un coup d'Etat ?




 




Nord Sud  - /font>

L'ancien chef de l'Etat fait feu de tout bois. A 75 ans révolus et, meeting
après meeting, il s'est confortablement installé dans le fauteuil de premier
insulteur public du pouvoir. (...) Toutes ses déclarations font ressortir un
constat : le parti de Bédié n'envisage pas autre chose le 29 novembre que la
tenue de l'élection présidentielle. Et la question qu'on est en droit de se
poser est celle-là : s'il n'y a pas d'élection que fera ce parti, chassé du
pouvoir en 1999 par un putsch, un certain 24 décembre ? Après avoir fui devant
les jeunes gens du General Robert Guéi, l'ancien chef de l'Etat assumera-t-il 
jusqu'au bout cette logique extrémiste qui transparait dans les écrits de Le
Nouveau Réveil ? Si oui, sur qui compte-t-il ? La France qui ne manque aucune
occasion pour  exprimer son aversion pour Gbagbo ?Des relais locaux ? On se
rappelle que c'est le PDCI avait reculé en mars 2004, appelant les manifestants 
de l'opposition à rentrer chez eux, après une répression sanglante. Ce parti
aura –t-il le courage de prendre plus longtemps la rue à partir du 29 novembre
2009 ? (...) >>     




 





Colonel Oulata Gaoudi, pour mon soutien à ADO : « Je suis menacé de mort » *
Bah
Jean Enoc (Président du CRI) : « Gaoudi est menacé de mort »




 




L'Expression    - /font>

(...)Le colonel Oulata a reçu plusieurs appels émanant de certains services que
nous taisons pour l'instant les noms. Chaque jour, des menaces sont proférées à
son égard. Un complot était en préparation à l'Ouest. Nous avons été informés,
nous ne nous arrêterons pas à la dénonciation simple, nous allons écrire aux
Nations Unies, au Facilitateur, à tous les acteurs de la crise ivoirienne,
notamment le Premier ministre qui tient en main le processus électoral.(...) >>




 




Dans le même
registre, Le Repère (Tendance PDC) ouvre sa Une avec ce titre :

« Mme Gbagbo, Yao N'dré, Blé Goudé, les généraux Mangou et Guiai
Bi Poin –
Ils preparent un
mauvais coup »