La revue de presse du samedi 03 et dimanche 04 octobre 2009

5 oct 2009

La revue de presse du samedi 03 et dimanche 04 octobre 2009








Processus Electoral  - Le Premier ministre aura, la semaine prochaine, une série
de rencontres  d'information avec, entre autres, les partis politiques et les
chefs traditionnels

-
Après la remise de la liste
provisoire, Soro rencontre Bédié, Ado, Affi, les chefs religieux...   

Fraternité Matin - /font>

Le chef du gouvernement aura, les 7 et 9 octobre prochain, un calendrier très
chargé. Soro Kigbafori Guillaume rencontrera, pendant ces jours, les partis et
forces politiques, les chefs religieux et traditionnels, le secteur privé et les
organisations de la société civile. S'inscrivant dans le cadre des réunions
périodiques d'information sur le processus électoral, ces différentes
rencontres, qui interviennent quelques jours après avoir pris connaissance de la
liste électorale provisoire, seront une occasion pour le Premier ministre de
confier aux leaders d'opinion une mission : celle de faire en sorte que le
processus de paix  qui a été marqué par l'opération d'identification et du
recensement électoral aille jusqu'à son terme : les élections. Lieu de ces
échanges : la salle des pas perdus de la Présidence. Avant cette échéance, il
faut afficher la liste électorale provisoire. C'est une phase qui revêt à n'en
pas douter, une importance capitale. Tant elle sera marquée par le contentieux
électoral D'où l'importance de ces différentes rencontres  que Soro Guillaume
aura, la semaine prochaine, avec les partis et groupements politiques :PDCI-RDA,
RDR, FPI, MFA, UDCY, UDPCI, PIT, et Forces nouvelles.(...) >>   




 




 





Liste électorale provisoire : Le Fpi conteste déjà le travail de l'Ins et de la
Sagem -

Le Nouveau Réveil - /font>
A
peine la liste électorale provisoire a-t-elle été remise à la Commission chargée
des élections qu'un vent de polémique sur le contenu du fichier s'est déclenché
dans le camp présidentiel. C'est comme si des individus se sont préparés pour
critiquer, dénoncer et rejeter cette liste pour la confection de laquelle on a
consenti tant d'efforts et de sacrifices. A l'en croire en effet nos confrères
de la presse bleue pro-Fpi, il y aurait plus de 3 millions de suspects sur cette
fameuse liste qui n'existe que sur fichier numérique et que le président de la
Cei qui l'a reçue ne l'a pas encore remise ni au Chef de l'Etat, ni au Premier
ministre encore moins aux partis politiques. Certes l'on ne peut pas reprocher à
un journaliste d'anticiper ou d'aller chercher l'information là où elle se
trouve, mais le fait que ces informations aient été livrées par des supports
pro-Fpi ou pro-Gbagbo doit interpeller l'opinion sur ce que les partisans de
Gbagbo préparent pour plomber une fois de plus le processus électoral. Pour sûr,
la bataille du contentieux sur la liste électorale semble déjà enclenchée. Le
Fpi a décidé de dégainer le premier...>>




 





Sortie de crise - De gros nuages à l'horizon -

Soir Info - /font>

En dépit des avancées dans le cadre du processus de sortie de crise, des aspects
relatifs au volet militaire demeurent. Le président Laurent Gbagbo, lors de la
64ème Assemblée générale des Nations unies à New York, avait affiché son
optimisme quant à la poursuite du processus de paix qui doit conduire à
l'élection présidentielle du 29 novembre 2009. ''Le processus est entré dans une
phase irréversible. La date de l'élection présidentielle est fixée au 29
novembre 2009. Il n'y a plus aucun obstacle politique à la tenue du scrutin''.
Cette déclaration mérite d'être nuancée surtout que le déploiement effectif des
éléments du Centre de commandement intégré (Cci), en charge de la sécurisation
du processus électoral ; la démobilisation des combattants des anciennes
factions belligérantes ; la résolution complète de la question des grades des
militaires, ne sont pas jusque-là résolus. Ces différents aspects pourraient
influencer négativement l'ensemble du processus. La mission d'observation
électorale de la Convention de la société civile ivoirienne (Csci) du Docteur
Patrick N'Gouan a d'ailleurs attiré l'attention des autorités sur ces questions,
au cours d'une conférence de presse le 1er octobre 2009. En outre, le 26 mai
2009, le préfet Konin Aka, préfet de la région de la Vallée du Bandama, préfet
du département de Bouaké, en vertu du décret N° 2007-503 du 05 juin 2007, a reçu
du général Bakayoko Soumaïla, chef d'état major des Fafn, la plénitude des
charges du préfet définies dans les lois de la République tenant également
compte de l'article 8 du 4ème accord complémentaire à l'accord politique de
Ouagadougou. Mais depuis, l'on ne constate pas l'effectivité du pouvoir des
représentants du chef de l'Etat dans ces différentes zones. Ces préfets
apparaissent comme de simple commis dans les zone sous contrôle des Forces
nouvelles. A Bouna, par exemple, le préfet n'a pas autorité sur les soldats des
Forces nouvelles et sa sécurité est d'ailleurs assurée par ces derniers. Le
déploiement des 8000 soldats des forces de défense et de sécurité (Fdsci) et
ceux des Forces armées des forces nouvelles (Fafn) n'est pas encore achevé.
S'agissant de la question des grades des Fafn, le ministre ivoirien de la
Défense, Michel Amani, a donné récemment des assurances. Le ministre Michel
Amani s'est félicité que "des solutions consensuelles" aient été proposées pour
régler une question "extrêmement sensible (...) Nous avons, entre Ivoiriens,
regardé ce problème pendant longtemps sans le toucher. Enfin il est touché et
réglé", a-t-il affirmé. La réaction du porte parole militaire des Fafn, le
commissaire principal Ouattara Seydou, hier 2 octobre, sur les ondes de
Onucifcm, a résumé cette inquiétude. ''Nous constatons que les textes ne sont
pas pris. En ce qui concerne par exemple le Centre de commandement intégré (Cci)
qui est l'un des enfants de l'Accord politique de Ouagadougou où l'adjoint au
chef Cci est un des nôtres, il n'existe en ma connaissance aucun texte le
nommant à ce poste, de sorte qu'on a le sentiment qu'il est en train de
travailler dans l'informel. Il en est de même pour les éléments Fafn, qui
animent paritairement cette structure. Ne parlons pas des éléments Fafn qui
animent également les détachements militaires mixtes, les brigades et les
commissariats. Ensuite, il ya les textes qui doivent être pris pour confirmer
les généraux à leur grade. Il y a également les textes qui doivent être pris
pour les 600 éléments issus de l'accord de Pretoria en ce qui concerne son
chapitre 6. Aucun texte n'est pris depuis le début jusqu'au aujourd'hui,
absolument rien n'est fait en ce qui concerne l'Accord complémentaire 4 de
Ouagadougou'' a-t-il regretté. Cette réaction traduit le pessimisme qui anime
les ex-combattants sur la gestion des questions militaires. Au total, il est
question de trouver rapidement une solution définitive aux problèmes militaires
afin d'aller sereinement à l'élection présidentielle. La non résolution des ces
aspects forme de gros nuages sur l'ensemble du processus de paix en Côte
d'Ivoire.>>




 




 





Tournée à l'Ouest / Affaire "les milices du FLGO" menacent ADO - Les militants
du RDR mettent en garde le camp présidentiel -

L'intelligent
d'Abidjan - /font>

Le processus de sortie de crise, si l'on y prend garde prendra du plomb dans
l'aile. Suite à la déclaration du chef des milices du FLGO, Maho Glofiéi,
interdisant le président des républicains d'entreprendre sa tournée sur fond de
campagne dans la région du moyen Cavally, la réaction des militants du Rdr de
Bouaké ne s'est fait pas attendre. Dans un communiqué le président du comité de
soutien à Alassane Dramane Ouattara (COSADO) demande l'intervention du
gouvernement. « Si la visite d'Ado est annulée dans le Moyen Cavally à cause des
milices, il va falloir se dire qu'il n'y aura plus de meeting dans la partie
septentrionale du pays. Nous allons nous doter de tous les moyens pour parer à
toute manifestation du Fpi dans notre zone. Et cela suppose que la crise
ivoirienne ne fait que recommencer », ont insisté ces militants visiblement très
remontés. Le président du COSADO a attiré l'attention des autorités politiques
Ivoiriennes sur les conséquences des propos tenus par par Maho Glofiéi : « C'est
surprenant pour nous en tant qu'Ivoiriens que dans un processus de sortie de
crise, ce genres de situations se produisent. Le gouvernement en place ne peut
pas réagir face à cette sortie. L'on doit comprendre aujourd'hui que nul n'est
au-dessus de la loi et tout le monde est capable d'agir comme les autres. Il est
temps pour le gouvernement ivoirien et le Centre de commandement intégré de
trouver une solution au problème des milices », martèle le communiqué lu
vendredi 2 octobre par Diarrassouba Losséni alias Major, président du Cosado.
Poursuivant, le président du Cosado a jeté un regard rétrospectif sur la visite
d'un mois dans le nord du pays de Pascal Affi N'guessan qui s'est passée sans
heurts majeurs. Avant d'expliquer difficilement ce qui arrive à son leader, ADO.
« Nous ne pouvons pas comprendre qu'à un mois des élections présidentielles où
tous les leaders sont appelés à sillonner le pays pour vendre leur programme de
gouvernement, le leader des Républicains qui est un potentiel candidat aux
élections présidentielles rencontre des difficultés en se rendant dans le Moyen
Cavally. C'est inacceptable. Si le gouvernement ivoirien ne prend pas ses
responsabilités pour protéger le Président Alassane Dramane Ouattara dans sa
tournée dans l'Ouest de la Côte d'Ivoire, ça sera dur dans les jours à venir.
Parce que nous allons prendre position dans notre zone pour dire à l'opinion
nationale et internationale que nous avons les moyens pour bloquer qui que ce
soit ici à Bouaké. Et quand je dis qui que ce soit, ça sera le camp présidentiel
parce que Glofiéi revendique toujours ses actions contre la paix au compte du
FPI », ont-ils menacé.>>




 




Sur le même sujet, à
la Une du quotidien  Le Temps sur cinq colonnes :


Visite d'Alassane à l'Ouest – Les jeunes combattants sur le pied de guerre *
Daniel Ouanhouli (UDWE) :

« Ce
que Ouattara doit faire avant de venir chez nous »




 





Menaces sur la visite d'ADO DANS LE Moyen Cavally – Comment Blé Goudé et Hamed
Bakayoko ont désamorcé la bombe -

Nord Sud - /font>

Plus rien ne devrait empêcher le président du RDR de tenir ses meetings dans le
Moyen Cavally. La seule menace connue qui pesait sur cette tournée du
« Bravetché » vient d'être levée. Les chefs des groupes d'autodéfense qui
avaient interdit l'accès de leur région à à ADO  et son équipe de campagne ont
décidé de lever leur blocage. Hier soir, selon des sources proches d'eux, ces
miliciens du Grand Ouest ont rédigé une déclaration à travers laquelle, ils
s'engagent à ne poser aucune action de nature à gêner la tournée des
républicains à Duékoué (04 octobre), Touleupleu – Blolequin (05 octobre),
Bangolo et Guiglo 06 octobre). Qu'est-ce qui a bien pu se passer pour que les
hommes de Maho Gloféi reviennent à de meilleurs sentiments ? Selon des sources
bien introduites (...) Ahmed Bakayoko, ministre des NTIC a pris l'initiative. Il a
appelé Blé Goudé, le leader de la Jeunesse patriotique.(...) La communication
téléphonique se déroule bien. (...) C'est donc toutes affaires cessantes que Blé
Goudé entrera  en contact avec Maho Gloféi, principal animateur de la conférence
de presse annonciatrice du mot d'ordre de blocage. Ce dernier accepte un
rendez-vous avec le fondateur de leader's Team Associated. Selon nos sources la
rencontre a eu lieu hier en fin d'après-midi aux Deux-Plateaux. (...) Convaincus
qu'il ne faut plus ramener la Côte d'Ivoire en arrière, Maho et ses hommes ont
finalement accepté de lever la menace précisant qu'ils le font pour le chef de
l'Etat. (...) >>




 





Contrôle de la liste électorale provisoire – Comment démasquer les fraudeurs –
Ce qu'il faut savoir -

Notre Voie- /font>

La confection de la liste électorale est en voie d'achèvement. Le croisement des
données issues de l'enrôlement avec les fichiers historiques (12 au total) est
terminé. Sur 6.500.000 personnes enrôlées, près de 3 millions n'existent sur
aucun fichier historique. Ces personnes suspectes auront donc à justifier leur
nationalité devant les juridictions ivoiriennes compétente à la matière. Si le
pétitionnaire prouve avec documents justificatifs à l'appui son identité, il n'y
a aucun problème, il réintégrera la liste électorale définitive. Mais s'il
s'avère qu'il est un tricheur, il sera traduit en justice immédiatement puis
jeté en prison. En attendant donc cette phase, la liste électorale provisoire
sortie du croisement va être remise, le lundi prochain, selon certaines
indiscrétions, au gouvernement en présence du président de la République. Elle
sera par la suite affichée aux différents lieux de vote. Les populations auront
alors l'occasion de la consulter. C'est à ce niveau que les populations devront
jouer leur partition en toute responsabilité et en toute maturité. Il s'agira
d'abord d'assurer la protection de la liste électorale. En effet, chaque citoyen
devra veiller à ce que des gens mal intentionnés, et il y en a toujours, ne
viennent pas déchirer la liste qui sera affichée. Pendant un mois 8 jours, il
faudra faire preuve de discipline pour permettre à chaque citoyen de consulter
la liste électorale qui sera affichée dans les lieux de vote. Consulter la liste
électorale, consiste à faire quoi ? Pourrait-on se demander. Premièrement, il
s'agira pour chaque citoyen enrôlé de vérifier si ses nom et prénoms ont été
bien écrits, et de voir également si les noms et prénoms de ses parents ont été
eux aussi bien écrits. Au cas où il y aurait une erreur sur la filiation d'une
personne, elle devra saisir les agents de la Commission électorale indépendante
(CEI) qui seront sur place. Eux ont reçu mandat de leur hiérarchie pour procéder
à la correction de ces erreurs sur place. Deuxièmement, il s'agira pour tout
citoyen enrôlé où non, de voir si des gens qui n'en ont pas le droit, soit parce
qu'ils ne sont pas ivoiriens, soit parce qu'ils ont perdu leur droit de vote, ne
se sont pas insidieusement glissés sur la liste électorale. Si un tel fraudeur
est découvert, il devra être dénoncé par tous moyens devant la Commission
électorale locale (CEL). Par tous moyens veut dire que vous pouvez apporter des
témoins ou des preuves matérielles. C'est en ce moment qu'il faudra faire très
attention. Car s'il est vérifié que quelqu'un est fraudeur, il risque une lourde
peine d'emprisonnement. Il en est de même pour celui qui fait une dénonciation
calomnieuse sauf si celle-ci porte sur l'identité du mis en cause. Par exemple,
si vous découvrez sur la liste électorale une personne que vous connaissez très
bien comme étant un Gabonais ou de toute autre nationalité autre qu'ivoirienne,
et que vous le dénoncez auprès de la Commission électorale locale, alors
qu'entre-temps, il est devenu ivoirien soit par naturalisation, soit par
mariage, il appartiendra à cette personne-là d'apporter la preuve de son nouveau
statut d'ivoirien. Car le décret de naturalisation et l'acte de mariage sont des
documents strictement personnels que ne peut détenir un tiers. Si vous dites
d'une personne qu'elle est par exemple un repris de justice et que par
conséquent, elle a perdu son droit de vote, vous devez apporter la preuve
matérielle de vos accusations. Si vous n'avez pas de preuve, vous avez diffamé
la personne visée et vous avez porté atteinte à son honorabilité. Dès lors, vous
êtes passible de poursuite judiciaire. En tout état de cause, la période de
contrôle de la liste provisoire électorale est une période très délicate. Elle
devra permettre de voir si les Ivoiriens sont dans des bonnes dispositions pour
aller à des élections justes et transparentes, susceptibles d'apporter la paix
définitive à notre pays la Côte d'Ivoire.>>




 





Programme régional emploi jeune et cohésion sociale : Le projet d`appui aux
initiatives pour l`emploi des jeunes et la cohésion sociale en Côte d`Ivoire
lancé. -

CICG  0n line –
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