LA REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 29 OCTOBRE 2008

29 oct 2008

LA REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 29 OCTOBRE 2008


Le Nouveau Réveil : Séminaire sur le rôle des médias dans le processus électoral : La CEI et les journalistes accordent leurs violons. En vue d'organiser avec succès les élections générales à venir, la Commission électorale indépendante (CEI) multiplie les contacts avec les professionnels des médias et de la presse qui doivent servir de relais auprès des populations. Hier mardi 28 octobre 2008, un séminaire a été organisé à leur profit au Golf hôtel d'Abidjan avec pour thème : "Rôle des médias dans le processus électoral". Le président de la CEI, M. Robert Mambé, a profité pour rappeler la nécessité d'une étroite collaboration entre la CEI et la presse en ces termes : "Notre joie est grande de recevoir tous ces séminaristes à ce rendez-vous qui permettra aux journalistes d'être mieux outillés afin de mieux informer les populations" a-t-il dit. Cet atelier qui a réuni les confrères venus des quatre points du pays, a enregistré quatre grandes communications ayant porté entre autres sur l'organisation et le fonctionnement de la CEI ; l'opération de reconstitution des registres ; le rôle des journalistes dans le processus électoral et l'exposé d'une journaliste professionnelle expérimentée dans la couverture des élections. Mme Fatou Diop Traoré vice-présidente de la CEI et M. Mohamed Charles, commissaire à la CEI, ont instruit les séminaristes sur les missions et le rôle de régulateur des élections dévolu à la CEI ainsi que le mode opératoire de l'opération d'identification de la population et du recensement. Ainsi dans un plan de découpage et de décentralisation, la CEI a retenu 415 localités ou démembrements, 19 régions électorales, 46 communales, 246 sous préfectorales. Cela donne 22.000 bureaux de vote pour 1320 agents. Pour mener à bien cette opération qui déterminera la suite de la sortie de crise, le président Mambé et ses collaborateurs sollicitent vivement le concours des professionnels des médias et de la presse.

Fraternité Matin : Intégration africaine : Gbagbo pour la suppression des visas.Le Président Laurent Gbagbo, a plaidé pour la création d'un Fonds monétaire africain (Fma) qui devrait servir d'instrument de développement des pays africains membres. C'était lors de la célébration des 30 ans du Bureau national d'études techniques et de développement (Bnetd), au siège de cette institution. Ce Fonds, a précisé le Président Gbagbo, pourrait être alimenté par des prélèvements sur les ressources économiques des pays membres. Ce qui éviterait la politique de la main tendue aux pays développés. «Je plaide pour qu'on soit plus responsable. Ceux qui sont toujours en train d'aller en Europe chercher des fonds doivent savoir que cette époque est révolue. Lorsqu'un Président français est élu, c'est pour gérer la France et non pour s'occuper de nos pays», a indiqué le Chef de l'Etat. Pour le Président ivoirien, l'Afrique a des ressources humaines et économiques suffisantes pour assurer son développement. «Nous avons, à portée de main, les moyens de développer l'Afrique», a estimé le Chef de l'Etat. Mais cela passe, d'une part, par la levée des barrières telles que les visas entre nos pays: «Je plaide pour qu'on supprime tous les visas entre pays africains»; et d'autre part, par la conquête des marchés africains par les opérateurs économiques du continent. Pour que les réunions des chefs d'Etat, au niveau des institutions telle l'Union africaine, «ne soient pas de simples routines, il faut que les hommes d'affaires suivent (...)» «Toutes les compétences africaines doivent servir en Afrique», a souligné le Président Gbagbo. Aussi a-t-il exhorté les opérateurs économiques ivoiriens à se lancer à la conquête du marché africain. Car, dira-t-il, «si j'ai supprimé les titres de séjour, c'est pour que vous puissiez aller partout en Afrique sans avoir besoin de titre de séjour».

Le Nouveau Réveil: Le Temps (Indép. Tendance FPI) : Pied de nez au processus de sortie de crise en Cote d`Ivoire - La France va-t-elle lâcher le Président Blaise Compaoré ? Petite friction d`avant guerre. C`est sûr que la sortie hyper médiatisée de l`ex-rebelle Prince Johnson aura des répercussions néfastes sur l`avenir des relations politiques du Burkina Faso et de la France. Ça prend ! C`est comme ça que ça se dit dans les milieux hexagonaux quand les pièces d`un traquenard commencent à montrer de bons signes. Entre l`Elysée et le palais du Faso, pour le moins qu`on puisse dire, l`ambiance ne serait plus bon enfant. Une odeur de souffre plane sur la relation entre la métropole et le Burkina Faso. Emanant d`une combinaison de mauvais sentiments hérités de l`ère Chirac. La liberté et la relative aisance dont fait preuve le Président Burkinabé ces trois dernières années seraient la pomme de discorde. Si la France a pu reprendre la main sans grand dommage dans le chaudron libyen avec la signature de plusieurs contrats pétroliers avec le pouvoir du Guide libyen, le colonel Muammar Kadhafi, parrain incontesté du Président du Faso, le capitaine Blaise Compoaré, le pays de Nicolas Sarkozy peine encore à digérer l`outrecuidance de l`homme fort de Ouagadougou dans le dossier ivoirien. Un dossier dans lequel le Président Laurent Gbagbo avait réussi à l`extirper avec brio et dont la France accuse le Président Compaoré d`avoir validé "la forfaiture" en acceptant le parrainage de la facilitation. Depuis le 4 mars 2007, date à laquelle les Présidents ivoirien Laurent Gbagbo et burkinabé Blaise Compaoré ont passé l`éponge sur leurs inimitiés respectives pour filer du bon coton, le ciel des relations franco-burkinabé s`est assombri. Le France fulmine à l`idée de ne pouvoir garder la haute main sur le processus de paix en Côte d`Ivoire, processus qui lui échappe et dans lequel, elle essaie de sortir la tête de l`eau avec la portion congrue de SAGEM Sécurité, une société de droit français, opérateur technique de l`identification et de l`enrôlement des populations. Pour ainsi, Blaise Compaoré va expérimenter ses ennuis, susurre-t-on dans les chancelleries abidjanaises. Certains diplomates occidentaux sont convaincus que la France ne lâchera pas prise et ce que Blaise Comporé a commencé, les limiers français de la cellule africaine de l`Elysée vont l`achever. Depuis deux jours, ces indiscrétions se confirment avec la sortie tumultueuse et très médiatisée du chef de guerre libérien Prince Johnson.

Le Patriote: KORHOGO : après la bastonnade des grévistes-Les fonctionnaires menacent de quitter la région. Le mouvement de grève parti de Korhogo a désormais gagné Ferké et Boundiali. L'ensemble des fonctionnaires de la région des savanes est aujourd'hui mobilisé pour une même cause : le paiement des primes du Comité National pour le Redéploiement de l'Administration (CNPRA). En effet, depuis le dimanche 26 octobre dernier, l'Union des Fonctionnaires et Agents de l'Etat de la région des Savanes (UFAES) de Golly Koffi Bernard, l'Union des Fonctionnaires et Agents de l'Etat du département de Ferké (UFDF) dirigée par Traoré Adama et l'Association des Fonctionnaires et Agents de l'Etat du département de Boundiali (AFAEB) sous la conduite de Dosso Aboubacar, ont conjointement adressé deux notes au Premier Ministre. Le premier, est une motion de protestation contre ce qu'ils ont qualifié de « répression sauvage sous les ordres du délégué général des Forces Nouvelles». Et comme mesures consécutives à la chaude matinée du vendredi dernier, les différentes associations disent se réserver le droit de demander une mutation collective si ''un dénouement heureux n'est pas trouvé''. Pour l'heure, ils observent tous un arrêt de travail qui va du lundi 27 octobre au dimanche 02 novembre 2008 .Aussi, un tour des établissements publics de Korhogo permettait de constater que le minimum de cours qui étaient jusque-là donné par les enseignants volontaires ne l'est plus. Les administrations des différents établissements sont fermées par les grévistes. Dans les hôpitaux, un service minimum qui ne prend en compte que les cas d'urgence est assuré.

Fraternité Matin : Gbagbo à Brazzaville depuis hier Répondant à l'invitation du Chef de l'Etat congolais Denis Sassou¬ Nguesso, le Président Laurent Gbagbo a quitté Abidjan cet après-¬midi (28 octobre 2008) pour Brazzaville, la capitale de la République du Congo où il va participer à la sixième édition du Forum mondial du développement durable. Placée sous l'égide de plusieurs Institutions internationales dont la Commission de l'Union africaine, cette rencontre sera l'occasion pour les chefs d'Etat et de gouvernement de dresser le bilan de l'action internationale depuis le Sommet de la terre et le Sommet mondial du développement durable, tenus respectivement en juin 1992 à Rio de Janeiro (au Brésil) et en septembre 2002 à Johannesburg (en Afrique du Sud). Le n°1 Ivoirien regagnera Abidjan le jeudi 30 octobre prochain.
Fraternité Matin: Identification et enrôlement : Sécurisation partielle et renforcement des effectifs à moitié Yopougon. Institut national des aveugles. Il est 9 h 40 hier, quand notre équipe arrive dans ce centre de collecte. Kossa Doh Arsène, agent Cei et chef de centre, et ses «collègues» sont à leur poste. «Nous ne pouvons pas vous recevoir sauf si vous avez une autorisation de la Cei. Ce sont les nouvelles mesures», nous lance Kossa. Les explications que nous leur donnons aboutissent. «Notre grand espoir, ajoute-t-il, est que les nouvelles mesures soient appliquées et que les engagements pris par les autorités soient respectées». Ces engagements sont, entre autres, rappelle Kossa, le paiement des salaires au temps indiqué, la sécurité des agents recenseurs, du matériel de travail et des populations dans les centres de collecte. Les agents attendent également les badges. «Notre plus grande satisfaction sera que l'opération se déroule bien et aille à son terme pour que le pays retrouve la paix avec les élections», indique Kossa sur un ton de prière. 10 h 30. Nous sommes au centre de collecte Groupe scolaire Saint-Louis de Yopougon. Là, nous «surprenons» le chef de centre, Mme Kouamé, et l'agent Ins, une dame (elle exige l'anonymat). «Les autres agents, selon leurs explications, prennent de l'air dehors». Comme s'ils s'étaient passé le mot, Mme Kouamé partage les mêmes espoirs que Kossa Doh Arsène.

LE Patriote : Cocody : Identification - Le matériel de SAGEM et de l'ONI volé : L'identification des populations et l'enrôlement des électeurs sont toujours en danger par le fait d'individus tapis dans l'ombre. Après les saccages des installations des structures commises à cette tâche, ce sont des vols organisés par des mains obscures, des appareils de celles-ci qui ont commencé. Ainsi, dans la nuit de vendredi au samedi dernier, le centre d'enrôlement de l'EPP II Plateau Sud II, sis derrière le Lycée technique de Cocody, a vu son matériel informatique emporté par des voleurs. Hier, en fin de matinée, nous avons été alertés par des riverains qui, venus se faire enrôler, se sont entendus dire que des filous ont emporté tout le matériel. Nous nous sommes aussitôt rendus sur les lieux et avons effectivement constaté que Mlle Agnès, chef de centre et ses collaborateurs se tournaient les pouces dans la salle de classe où devraient se dérouler les enrôlements. «Monsieur, nos appareils ont été volés » nous ont répondu en chœur les pauvres agents recenseurs, visiblement gênés par cette situation. Le matériel était gardé dans le bureau de la Directrice de l'école, le cycle Maternelle. L'on nous présente, la fenêtre dont les bandits ont fait sauter les lamelles pour avoir accès à l'intérieur du bureau de Mme Koffi Armande qui était absente au moment où nous passions à son école. A part ce cas déplorable, il faut dire que les enrôlements ont repris dans la quasi-totalité des centres. De Marcory au Plateau, en passant par Cocody, Adjamé, les centres que nous avons visités ont commencé à travailler. Nous avons même constaté une mobilisation plus forte au centre sis à l'Ecole de la Chambre du commerce et d'industrie, au Plateau.

Le Patriote : Candidature unique au RHDP - Un débat clos et dépassé. Candidature unique au RHDP. Il ne manque pas une occasion d'en parler. Au point que l'imagerie populaire l'a surnommé « Monsieur candidature unique ». Lui, c'est le président Innocent Anaky Kobena du Mouvement des Forces d'Avenir. Après la sortie du président Alassane Dramane Ouattara à la Convention de son parti le RDR et celle du président Henri Konan Bédié du PDCI au cours d'une interview dans « Jeune Afrique », on croyait le débat sur la candidature unique au sein des Houphouétistes définitivement clos. Mais voilà qu'il ressurgit. Le président du MFA signataire de la plate-forme des Houphouétistes du 18 mai 2005, croit dur comme fer que pour battre Laurent Gbagbo, il faut forcément que lui et ses alliés s'entendent sur un nom pour aller à la prochaine élection présidentielle. Comme principal argument, Innocent Anaky Kobena avance le hold-up électoral que prépare l'actuel locataire du palais du Plateau. Pour lui, avec une multitude de candidatures au sein du Rassemblement des Houphouétistes pour le Développement et la Paix, il sera plus facile pour le candidat de la Refondation de proclamer sa victoire au premier tour. Mais à force de le ressasser, le président du MFA fragilise son camp et donne du grain à moudre au camp présidentiel. Laurent Gbagbo sait qu'il n'est pas le grand favori pour le prochain scrutin. Il est conscient que des trois poids lourds du marigot politique ivoirien, c'est lui qui pèse le moins. Et cette réalité, les différents sondages que lui et son clan ont commandés et qui circulent actuellement sous le manteau, le relèvent. Raison pour laquelle il rechigne à aller aux élections. Même si elle comporte une part de vérité, la proposition du patron du MFA surestime les forces du champion de la Refondation et le fait paraître comme un super candidat difficile à battre seul. Ce qui est loin de la réalité. Aussi, brandir à tout bout de champ le spectre de la défaite en cas de pluralité de candidatures dans le camp des Houphouétistes finira par être intériorisé par les populations et par Laurent Gbagbo lui-même qui pourrait l'utiliser comme arme redoutable contre le RDHP au moment opportun.

Le Patriote : Procès des déchets toxiques - Les victimes dénoncent une parodie de justice. Le dénouement du procès des déchets toxiques dans la nuit du mercredi dernier n'est pas du goût de l'union des victimes des déchets toxiques d'Abidjan et Banlieues (Uvdtab). Dans une conférence de presse animée samedi dernier au centre culturel d'Abobo, le président de cette union, M. Ouattara Aboubakar Marvin a dénoncé un simulacre de procès. « Le procès a été biaisé depuis le départ parce que le 18 septembre 2006, le patron de Trafigura avait reconnu la responsabilité de sa société dans le drame. Comment se fait-il que Trafigura soit aujourd'hui mis hors de cause », s'est-il interrogé. Avant d'accuser l'Etat de Côte d'Ivoire d'avoir bradé les droits des victimes. « Il y a eu une violation grave des droits des victimes dans l'accord que le président a conclu avec Trafigura. Nous n'allons pas accepter cette injustice », a-t-il prévenu. Pour M. Ouattara, l'Etat de Côte d'Ivoire à travers l'arrangement du Chef de l'Etat a doublement floué les droits des victimes. « La justice en acquittant les 7 fonctionnaires, évite subtilement à l'Etat l'éventualité d'indemniser les victimes. » a-t-il asséné. Pis, le président de l'Uvdtab a révélé avoir introduit une requête devant la cour d'assises pour suspicion légitime le mardi 21 octobre dernier. Subséquemment à cette requête la cour aurait dû, selon lui, suspendre les assises. « Ne l'ayant pas fait, ce procès doit être repris parce qu'il y a eu violation de l'article 631 du code de procédure pénale ».

L'Inter : Novembre 2004, situation sociopolitique, retour d'exil élection... Le général mathias Doué explose. Assassinat du Gal Gueï Robert " j'ai le noms des officiers qui ont mené l'opération. Voici ce que je reproche à Gbagbo. "Je le battrai aux .élections.... quand le président de la République dit qu'il n'a rien contre moi et que je peux revenir, je dis que c'est mal indiqué. Parce qu'il a déclaré publiquement que moi j'aurais trahi. S'il a mené des enquêtes au terme desquelles il n'a rien retenu contre moi, je trouve qu'il aurait été mieux indiqué qu'il utilise la même procédure et qu'il dise, après vérification de toutes les informations qu'il a reçues sur moi, que rien n'était retenu contre moi. Et qu'il m'autorise à rentrer et prend la responsabilité d'assurer ma sécurité. C'est comme cela qu'il aurait dû procéder, selon moi. Comme Houphouët Boigny l'a fait en 1991 quand on m'avait encore accusé de vouloir fomenter un coup d'Etat et qu'on m'avait enfermé pendant 101 jours....... En 2002, quand les événements ont éclaté, je ne savais pas que le général était à Abidjan. C'est plus tard qu'on a appris qu'il a été pris par des éléments proches de la garde présidentielle et conduit dans la résidence d'une autre autorité vers Cocody, avant d'être retrouvé mort. Quand j'arrivais à la résidence du général Guéi, j'ai trouvé le corps de sa femme, Rose Doudou dans un caniveau. Je n'ai appris la mort du général Robert Guéi que lorsque j'étais à Yopougon. J'étais étonné qu'il soit à Abidjan. Je n'y suis donc pour rien dans l'assassinat de Guéi et le massacre de sa famille. Je rentrerai un jour au pays pour répondre à ceux qui s'amusent à dire que j'ai tué le général Guéi.
Soir Info : Le Ministère de la justice cambriolé : Le ministère de la Justice et des Libertés publiques, situé au Bloc ministériel, au Plateau, a été cambriolé. Et le butin des bandits se résume à cinq (5) écrans plats et des numéraires non encore évalués. Qui sont les quidams qui ont perpétré cette attaque, dans ce ministère ? Difficile de le dire, puisqu'apparemment, il n'y a pas eu de témoin oculaire. Les malfrats ayant opéré en contournant les vigiles, commis à la surveillance des lieux. Ainsi ne savons-nous pas le nombre des malfrats qui ont assiégé les lieux, encore moins

Le Nouveau Réveil : Lancement, hier, de la campagne contre la fraude sur les journaux/ Denis Kah Zion, (Président du GEPCI) : "Nous voulons parvenir à éradiquer à 100% la fraude"Le président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) M. Denis Kah Zion a procédé, hier, avec l'ensemble des acteurs du monde de la production, de la distribution, grossistes et des éditeurs au lancement officiel de la campagne de dénonciation de la fraude sur les journaux. Cette campagne vise à sensibiliser l'ensemble de la population sur les pratiques néfastes qui tuent les journaux ivoiriens. Nous vous livrons l'intégralité de son discours qui plus qu'un simple discours est un plaidoyer en faveur des actions d'envergure pour éradiquer définitivement le phénomène. « Nous vous avons convié ce matin à cette rencontre pour partager avec vous une des plaies de la presse. Une des plaies qui empêche nos entreprises de presse aujourd'hui à mieux se porter sur le plan économique, d'avoir une certaine vitalité. Nous vous avons convié à cette conférence de presse suite à la dernière rencontre que nous avons eue avec Edipresse au mois de Septembre dans le cadre de la mise en place d'un conseil consultatif permanent. Après donc l'analyse de la situation, nous avons donc convenu de lancer ce que nous appelons l'opération de dénonciation de la fraude sur nos journaux. Le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) et Edipresse, la première maison de distribution de journaux du pays, ont décidé d'aller en guerre contre les fraudeurs de journaux.
Le Nouveau Réveil : Déchets toxiques: Les structures nationales et internationales des droits de l`homme désavouent la justice ivoirienne. Près de quatre semaines après l'ouverture du procès relatif à l'affaire du déversement des déchets toxiques en Côte d'Ivoire et malgré les nombreux incidents qui ont émaillé l'audience, la Cour d'assises d'Abidjan a finalement rendu sa décision le 22 octobre dernier. Celle-ci a condamné deux des personnes poursuivies à des peines de prison et a acquitté les sept autres accusés, mais ne s'est pas, à ce jour, prononcée sur les intérêts civils. La FIDH et ses organisations membres en Côte d'Ivoire, la LIDHO et le MIDH, et en France, la LDH, ainsi que l'association Sherpa et Greenpeace, regrettent l'absence des principaux responsables de cette catastrophe sanitaire (les dirigeants de Trafigura et de sa filiale ivoirienne Puma Energy) qui, suite au protocole d'accord signé en février 2007 entre l'Etat ivoirien et Trafigura, ont, au terme de l'instruction, bénéficié d'un non lieu. Nos organisations regrettent également que M. N'zi Kablan, dirigeant de la société Puma Energy, n'ait daigné répondre à la convocation qui lui a été adressée comme témoin lors du procès, alors que les avocats de la défense et des victimes parties civiles le demandaient. La Cour d'assises a condamné M. Salomon Ugborugbo, Directeur de la société Tommy, qui a procédé à l'enlèvement et au déversement des déchets toxiques du navire " Probo Koala ", à 20 ans d'emprisonnement pour empoisonnement, et M. Essoin Kouao, employé de la société Waibs, qui avait donné les coordonnées de la société Tommy à la filiale ivoirienne de Trafigura (la société Puma Energy), à 5 ans d'emprisonnement. Les sept autres accusés ont tous été acquittés, y compris le Directeur des affaires maritimes, ayant validé l'enregistrement de la société Tommy peu avant la catastrophe.

Le Nouveau Réveil (PDCI) : Carrière dans l`armée régulière de Côte d`Ivoire : Le gouvernement augmente l`âge de la retraite des FDS. Le chef de l`Etat, par le canal du ministère de l`Economie et des Finances a repoussé l`âge de la retraite de 55 à 57ans pour les uns et de 57 à 60 ans pour les autres. Cette information à l`état de projet est une réalité depuis le 20 mai 2008. ......Absurde, cette mesure par ces temps de récession économique. Où l`Etat de Côte d`Ivoire, financièrement à bout de souffle, après une crise qui dure depuis 6 ans, cherche de l`argent pour en sortir à travers des élections justes et transparentes. Le courrier du ministère de l`Economie et des Finances est tout de même bizarre dans le fond. Il est mentionné, en effet, que "dans le cadre du Programme d`assistance post-conflit (AUPC) conclu avec le Fonds Monétaire International..." En citant nommément cette institution de la haute finance internationale, le gouvernement, à travers son ministère de l`Economie et des Finances, veut se justifier et convaincre l`opinion nationale, de l`opportunité de la mesure. Pourtant, il est de notoriété que la Côte d`Ivoire ne fait pas partie des bons élèves des institutions de Breton Wood. On connaît la position des FMI face à la mauvaise gouvernance du régime FPI marquées de grands scandales financiers dans la filière café cacao et dans la production du pétrole ivoirien. D`où vient-il que la même Institution qui demande à nos autorités de faire preuve de rigueur budgétaire puisse donner sa caution pour la création de nouveaux postes budgétaires ?

Le Jour Plus : Développement du sport en Côte d'Ivoire : Wilfried Lemke promet l'aide de l'ONU Le Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sport au service du développement et de la paix, l'allemand Wilfried Lemke a échangé lundi, avec les différentes fédérations sportives. Le conseiller de Ban Ki-moon a pu s'enquérir des réalités ivoiriennes en matière de gestion du sport. Conscient des difficultés qu'éprouvent ces derniers à atteindre leurs objectifs le représentant du Secrétaire général de l'ONU se dit disposé à apporter son soutien comme l'a souhaité Ban Ki-moon. « Je sais que ce n'est pas toujours facile pour vous mais de travailler. Mais si nous sommes là, c'est justement pour voir dans quelle mesure nous pourrons vous apporter notre soutien.... Le soutien dont nous parlons n'est pas immédiatement financier. Mais nous trouverons des partenaires à travers le monde prêts à soutenir toutes vos actions ». Il a par ailleurs demandé de montrer des projets qui seront transmis pour analyse et approuvé l'idée de la mise en place d'un comité ad' hoc qui sera composé des dirigeants sportifs ivoiriens.