La revue de presse du mercredi 23 décembre 2009

23 déc 2009

La revue de presse du mercredi 23 décembre 2009







Election présidentielle – Nationalité
et éligibilité – Le FPI veut liquider Ouattara




L'Intelligent d'Abidjan   - /span>
Dans la guerre, tous les coups sont permis dit l'adage. En Cote d'Ivoire le camp
présidentiel a fait sien ce conseil et ne se prive plus ces derniers temps
d'administrer de violents coups à celui là qui n'a cessé d'être un souffre
douleur. Et la résurgence de la question de sa nationalité n'est que le début
d'un jeu de  massacre bien pensé. Mais à quoi répond cette levée de boucliers
contre Alassane Ouattara ? (...) Les caciques du camps présidentiel, qui ont
ressorti le débat sur la fameuse nationalité d'Alassane Ouattara  ne sont pas
dupes. Ils savent pertinemment que cela n'est plus suffisant pour freiner le
leader du RDR dans sa chevauchée vers le Palais présidentiel. Mais ils sont
aussi certains d'une chose c'est que cette question ou du moins cette peur de
l »l'envahisseur » « qui voudrait prendre le pays » est partagé par de nombreux
militants du  principal partenaire  de Ouattara au RHDP, c'est-à-dire Henri
Konan Bédié. Donc pour  les ouailles de Laurent Gbagbo, il s'agit de ne plus
laisser de répit à Ado, lui répondant du tac au tac, et pourquoi pas le blesser
dans son esprit. Sachant que la question de sa nationalité lui « tient à cœur »,
les faucons ne vont plus se priver de ressasser cette affaire au risque de
pourrir l'atmosphère sociale déjà délétère.(...) >>  




 




La liquidation physique n'est pas à
l'ordre du jour




L'Intelligent d'Abidjan   - /span>
La liquidation  n'est pas physique. Elle est morale et psychologique. Il n'est
pas question de s'en prendre à l'intégrité physique du candidat du RDR, mais
plutôt de jouer sur ses nerfs. Cette action psychologique de grande envergure, a
un objectif politique évident. Tout au long de la campagne, la question de la
nationalité et des origines du candidat  du RDR sera présente. La liquidation
politique et morale est programmée. Pour sûr le leader du RDR  n'aura pas de
répit. Avant d'être candidat, il n'a pas eu de répit. Candidat, il n'a toujours
pas de répit. Le combat continue. Avec un air de tout sauf Ouattara.
Comme, toujours, comme en 2000. Pourvu qu'il ne dérape ! >> 




 




 




Election présidentielle de2010 - Un
parti demande l'exclusion de Ouattara




Nord Sud  - /span> Le président du
rassemblement des Républicains est candidat à la prochaine élection
présidentielle Cela n'est pas du gout de Robert Gbai Tagro qui n'entend pas
laisser mourir le débat sur sa nationalité.




Alassane Ouattara est en tournée depuis des mois dans le cadre
de la précampagne pour la présidentielle. Au grand Dam de Gbai Tagro Robert qui
tient à troubler sa quiétude .Le président du parti républicain de Côte d'Ivoire
a ainsi introduit une requête lundi auprès du Conseil Constitutionnel contre le
candidat du Rassemblement des républicains(RDR).Robert Gbai Tagro y accuse M.
Ouattara de fraude sur la nationalité ivoirienne. Après des rappels historiques,
notamment les démêlés de l'ancien premier ministre avec le pouvoir Bédié, le
plaignant remet au gout du jour l'arrêt de la cour suprême en 2000 qui avait mis
hors course le candidat de la rue Lepic. Cet arrêt avait, faut-il le rappeler,
remis en cause la moralité du candidat qui, selon Tia Koné n'avait pu prouver,
documents à l'appui, sa filiation avec Nabintou Cissé et s'était prévalu de la
nationalité burkinabé. « Nous vous proposons, M. le président du conseil
constitutionnel de la République de Côte d'Ivoire, de rejeter la candidature à
l'élection présidentielle de 2010 de M. Ouattara Alassane (alias Alassane
Dramane Ouattara) parce qu'il n'est pas ivoirien », plaide M.Gbai Tagro. Après
cette dénonciation, le président du parti républicain a saisi le ministre de
l'intérieur par courrier en date du lundi. Sur ;a base du même argumentaire ,il
demande au ministre de préparer un « décret en vue de suspendre les activités
l'élection présidentielle de 2010 de M. Ouattara Alassane (alias Alassane
Dramane Ouattara )parce qu'il n'est pas ivoirien »,plaide M.Gbai Tagro. Après
cette dénonciation, le président du parti républicain a saisi le ministre de
l'intérieur par courrier en date du lundi. Sur la base du même argumentaire, il
demande au ministre de préparer un « décret en vue de suspendre les activités
politiques de M. Ouattara Alassane à la tête du RDR. ».




 




Auguste Miremont, porte-parole de la
Cei sur Onuci-Fm hier : "Prolonger la période du contentieux, je ne saurais le
dire"




(Le Nouveau Réveil  - /span>  Auguste
Séverin Miremont était, hier, sur la radio des Nations unies en Côte d'Ivoire
(Onuci-Fm) pour parler du contentieux de la liste électorale provisoire qui
prend fin le 26 décembre prochain. Le porte-parole de la Cei ne s'est pas
prononcé sur une éventuelle prolongation de la période indiquée pour la gestion
du contentieux. Dans votre dernier communiqué, vous dites que la période de
gestion et des réclamations des contentieux de la liste électorale provisoire
arrive bientôt à expiration sur l'ensemble du territoire. C'est quand bientôt ?
Je crois que tout le monde le sait, la période des réclamations et des
contentieux, c'était le 26 novembre. Et tout le monde savait que la fin de cette
période était fixée au 26 décembre en sachant également qu'il y a huit jours
pour le règlement judiciaire des réclamations qui auront été portées devant le
tribunal. En ce qui concerne la Cei, en principe, je dis bien en principe, la
période de la gestion des contentieux et réclamations prend fin le 26 décembre.
L'opposition estime qu'un mois, ça suffit. Du côté de la Cei, que pense-t-on ?
Est-ce qu'on va jouer les prolongations cette fois-ci encore ou pas ? Je ne
saurais vous le dire. Vous avez entendu le président de la Cei. Lui-même a
indiqué qu'il n'y aurait pas de prolongation. Mais nous ne pouvons jurer de rien
compte tenu des difficultés que les réclamants ont pu rencontrer sur le terrain
avec les diverses grèves que nous avons connues. Donc je ne peux m'aventurer en
indiquant qu'il y aura une période de prolongation. Mais pour ce qui nous
concerne, nos superviseurs, nos commissaires sont sur le terrain jusqu'au 26
décembre. A quelques jours de la fin de cette période du contentieux, quel point
pouvez-vous faire ? Le gros du problème que nous avons rencontré se trouve dans
la gestion des anomalies et des omissions sur les données des requérants. Par
exemple, pour un requérant, il manque la profession, pour un autre c'est une
imprécision, pour d'autres, c'est des fautes concernant le nom, la date ou le
lieu de naissance. Effectivement, on a rencontré sur tout le territoire national
ce genre de réclamations qui, en principe, ne posent pas de problème puisque
vous savez que le dernier Cpc a indiqué qu'à partir du moment où celui qui est
inscrit, l'enrôlé, disons, a sa carte d'électeur, a son recépissé, il pourrait
voter avec sa future carte d'électeur même si elle comprenait certaines
anomalies. Et que cette carte d'électeur comprendra la photo de l'enrôlé et les
indications nécessaires pour permettre de l'identifier. Pour la carte nationale
d'identité, vous savez que la Sagem comme tous les autres opérateurs ont pris
sur eux après l'élection présidentielle de procéder à la correction de ces
anomalies. En termes de nombre de dossiers traités, peut-on avoir une
approximation ? Oui ! Nous en étions au 18 décembre à 357080 réclamations reçues
sur lesquelles nous avions traité 204 734. Un chiffre intéressant ou pas ? C'est
intéressant. Ça prouve la mobilisation de la population. Parce que si elle avait
été indifférente, elle ne se serait pas présentée et n'aurait pas été aussi
exigeante quant aux différentes anomalies relevées. Donc vous voyez qu'on a mis
avec nos partenaires comme l'Onuci et le Pnud tout en œuvre pour éviter les
mécontentements.(...) >>




 




Contentieux électoral : Des
pétitionnaires mécontents assiègent le tribunal de Man




Le Nouveau Réveil  - /span>  "La
guerre n'est pas finie", " On va vous faire la peau ", la trentaine de
manifestants qui ont pris d'assaut le tribunal de première instance de Man,
hier, ont rivalisé de propos durs et menaçants pour exprimer leur ras- le- bol
devant ce qu'ils considèrent comme le refus des magistrats de délivrer des
certificats de nationalité aux requérants qui en ont besoin pour s'inscrire sur
la liste électorale. Très excités, les activistes d'une matinée ont réussi à
interrompre une audience civile et provoqué d'importants dégâts dans la buvette
attenante au tribunal. Au centre de ce mouvement d'humeur, un jeune homme, Kébé
Bengaly. Il avait été interpellé la veille puis relâché quelques heures après
non sans avoir été interrogé par le président du tribunal Béhou N'camon Edouard
et le procureur Dadi Séraphin. Kébé Bengaly qui soutient à qui veut l'entendre
être ivoirien bon teint est membre d'une CEI locale. Curieusement ce commissaire
CEI pour le compte du MPCI (Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire, ex-
rébellion) ne figure pas sur la liste électorale. Afin de régulariser sa
situation, il se rend au tribunal pour se faire établir un certificat de
nationalité. Mais au lieu d'attendre les fiches de couleur blanche que le
gouvernement offre gracieusement aux requérants dans le cadre du processus
électoral en cours et qui ne seront disponibles à Man que demain jeudi, Kébé
préfère débourser de l'argent pour obtenir le précieux document. Des sources
anonymes vont alors informer les magistrats que la nationalité guinéenne de ce
demandeur n'est qu'un secret de polichinelle au quartier "Dioulabougou où il
aurait passé sa tendre enfance". Interpellé et interrogé par le procureur,
l'homme aurait avoué que son père, Guinéen d'origine, serait devenu Ivoirien en
1990. En lieu et place d'un décret de naturalisation, Kébé présente aux juges
une pièce d'identité de son père de couleur jaune. Pour les hommes de loi, le
doute est largement permis sur le cas Kébé, soupçonné de faux et usage de faux.
Un dossier est alors ouvert mais le suspect est laissé en liberté dans un souci
de préservation de la paix sociale. C'est pour laver l'affront à lui causé par
les magistrats que Kébé Bengaly et ses amis ont investi le siège du tribunal de
Man afin d'indiquer aux magistrats comment dire le droit. "Ils veulent faire
pression sur le tribunal pour troubler sa quiétude et l'amener à délivrer des
papiers à tort et à travers. Notre juridiction n'a encore statué sur aucun cas
de rejet. Les accusations selon lesquelles nous ne voulons pas délivrer des
documents aux malinké sont infondées ", a expliqué en fin d'après-midi le
procureur Dadi Séraphin. Le magistrat rentrait d'une tournée à Kouibly à l'effet
de rencontrer les CEI de la zone pour les sensibiliser sur la nécessaire
collaboration avec le tribunal.(...) >>




 




Danané - Des listes électorales
retrouvées au domicile d`un proche du RDR




Le Temps   - /span> Le contentieux
électoral continue d'être émaillé par des incidents. En atteste les listes
électorales qui se sont retrouvées au domicile de M. Binaté, proche du Rdr.Tout
Danané bruissait cette affaire pour le moins cocasse. En effet, l'information de
l'inaccessibilité aux tableaux d'affichage des listings à Dioulabougou a
longtemps circulé dans la ville, avant l'arrivée du Directeur départemental de
campagne (Ddc) de Laurent Gbagbo, Alphonse Mangly, le week-end dernier. Devant
la persistance de l'information, il s'est résolu à aller sur le terrain pour
constater de visu les faits. Il s'est ouvert au président de la Cei locale,
Félicien Nélo, ainsi qu'au secrétaire général de la préfecture, Ibrahima Bayo et
au sous-préfet de Danané, Casimir Yohou. Sur place, à Dioulabougou, point de
listes électorales provisoires. De fil en aiguille, M. Binaté, Directeur de
l'Epp II de Dioulabougou, épinglé, reconnaît avoir mis en lieu sûr, le fameux
tableau. A quelle fin ? " Pour des questions de sécurité ", lâche-t-il,
laconiquement. Une version vite battue en brèche par ceux qui ont alerté le Dcc.
Selon eux, M. Binaté, connu comme proche du Rdr d'Alassane Ouattara, voulait
mettre hors des regards indiscrets, les noms et photos des nombreux étrangers
inscrits frauduleusement sur ces listings. Dans cette alchimie qui a tout l'air
d'une escroquerie physique et morale, M. Binaté a curieusement reçu le soutien
du président de la Cei locale, arguant le caractère bénévole de son service de
surveillance, une tâche relevant, en principe, du ressort du Centre de
commandement intégré (Cci). (...) >>




 




On se sucre sur le dos des Ivoiriens
-Des salaires payés à ne rien faire ; Comment le report des élections profite à
la CEI ; La réaction de la CEI




L'Inter  - /span>  Le cas de ce
coursier et d'une secrétaire d'une Cei locale, payés respectivement à 120 000
Fcfa et 200 000 Fcfa. « Ils se tournent les pouces et pourtant ils sont mieux
payés que les commissaires. A preuve, ils ne sont pas à leurs postes au moment
où vous mettez les pieds chez nous », déplorent nos interlocuteurs. Selon eux,
les commissaires locaux n'ont droit qu'à une prime de 50 000 Fcfa par session.
Une rémunération qui serait loin des prévisions initiales, qui ont été faites
dans un document dont ils ont eu connaissance. « Selon une commissaire centrale
de la Cei, on devait percevoir au moins 30 000 Fcfa par jour, soit près du
million par mois. Mais, dans les faits, nous ne recevons 50 000 Fcfa par session
et encore, ça ne tombe pas toujours à temps », ont encore confié nos sources.
Des salaires à double vitesse donc, qui, évidemment, ne font pas que des
heureux. D'autres commissaires approchés, nous ont révélé que des personnes, qui
avaient un salaire modeste hier, se retrouvent aujourd'hui avec des salaires
juteux au sein de la CEi centrale. Tandis que certains se sont offert de grosses
cylindrées. Ce sont tous ces avantages qui, selon nos interlocuteurs, expliquent
que la Cei elle-même a tout aussi intérêt à ce que les élections soient
reportées sans cesse. « Plus ça traîne, plus les uns et les autres profitent des
privilèges, qu'ils ne sont pas sûrs de conserver si les élections étaient
organisées », commentent-ils. Autre business dont profitent certains « barons »
de la Cei : la location des sièges de Cei locales, une location faite de gré à
gré. En effet, à en croire nos sources, les sièges des Cei sont l'objet d'un
fumeux marchandage : le local est parfois loué à un responsable de la Cei
lui-même. « Ce local est payé à 150 000 Fcfa par mois et la Cei a dû payer pour
un an d'avance », nous apprend-on. Autant de pratiques qui menacent de
fragiliser la nécessaire cohésion au sein des membres des Cei aussi bien
centrales que locales et partant faire le lit d'élections mal organisées.
Interrogée sur ces récriminations de ses agents, la CEI centrale a bien voulu
donner des précisions. Sur les salaires à double vitesse, son porte-parole, M.
Bamba Yacouba, a fait la mise au point suivante : « Il n'y a rien de nouveau.
C'est connu, les indemnités de session, qui ne sont pas des salaires, varient en
fonction des commissions électorales. Tous les commissaires ne sont pas logés à
la même enseigne. C'est un arrêté du ministre de l'Economie et des Finances qui
a procédé à une hiérarchisation des indemnités selon que le commissaire siège
dans une Cei régionale, départementale, communale ou sous-préfectorale. Quand
ils ont participé aux sessions, on les paie ; on ne paie que ceux qui
participent effectivement aux sessions au vu de la liste de présence. Il n'y a
donc pas deux poids deux mesures. ». S'agissant des agents qui seraient payés à
ne rien faire, il a souligné que les textes prévoyaient effectivement que les
Cei locales soient dotées de secrétaire et de planton. Mais, a-t-il admis, cette
disposition n'a pu être effective dans plusieurs Cei locales, de sorte que le
personnel se réduit souvent à un administratif, chargé de veiller sur le
patrimoine. Au sujet des sièges qui seraient acquis dans des conditions
fumeuses, il a soutenu que ce n'est pas vrai. « Je m'inscris en faux. Les sièges
ont été trouvés bien avant qu'on mette sur pied les commissions locales. »,
a-t-il rétorqué. Pour le porte-parole de la Cei, il n'est pas non plus juste
d'affirmer que cette institution fait traîner volontairement le processus
électoral, histoire de faire perdurer les privilèges dont bénéficie son
personnel.(...) >>




 




 




Adjoumani dénonce «le discours
guerrier» de Laurent Gbagbo




Le Patriote - /span> Le Délégué
départemental PDCI-RDA de Tanda, le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, a
co-animé avec le président de la jeunesse du PDCI, Kouadio Konan Bertin (KKB),
un meeting, dimanche dernier à Erobo, dans la sous-préfecture d'Arrah. C'était à
l'occasion de la cérémonie d'investiture de la section « 100% Bédié » dans cette
localité. Dans un franc-parler qu'on lui connaît, le député de Tanda a dénoncé
le ton guerrier qu'utilise présentement le chef de l'Etat Laurent Gbagbo dans le
règlement du front social marqué ces temps-ci, par les mouvements de grève. «La
Côte d'Ivoire a besoin d'être dirigée par un sage et non par un guerrier», a
déclaré Kobenan Kouassi Adjoumani, devant une foule sortie nombreuse. Pour lui,
le pays est actuellement dirigé dans l'improvisation, d'où la nécessité d'un
changement très rapide à la tête de l'Etat.(...) >>




 




Cinquantenaire de la Côte d'Ivoire/
Pierre Kipré, président de la commission nationale préparatoire : "Nous rêvons
de mobiliser 100 milliards pour la fête"




Le Patriote  - /span> Un
cinquantenaire en grande pompe. Là où près de 95% de population ivoirienne
peinent à s'assurer un repas convenable par jour. Où le chômage des jeunes
diplômés est devenu presqu'une épidémie. « Nous voulons faire les choses en
grand, à la dimension des attentes des Ivoiriens. Le Ghana pour célébrer son
cinquantenaire à mobilisé plus de 5O milliards. Nous rêvons de faire mieux,
pourquoi pas 100 milliards » indiquait tout joyeux, Pierre Kipré, président de
la Commission nationale préparatoire du cinquantenaire, lors de la conférence de
presse qu'il a animée hier à la Maison de la presse d'Abidjan. Invité par
Josette Bary, présidente du conseil de gestion de la maison de la presse, dans
le cadre de la première édition du rendez-vous de la Maison de la presse, un
espace de rencontre, d'échange, de débat et d'analyse autour de thème d'intérêt
national, l'ambassadeur de la Côte d'Ivoire auprès de la République française,
a, dans un exposé, tenté de convaincre les hommes de média sur l'opportunité,
les motivations et les enjeux de la célébration du cinquantenaire. « Nous avons
vu la Côte d'Ivoire connaître de fortes mutations sociales et politiques,
connaître la pire des crises économiques, vivre des drames politiques. Il est
temps que nous nous interrogions chacun, sur le pourquoi de ce que nous vivons
aujourd'hui, en n'oubliant pas que nous avions, hier, semé les graines de demain
», a précisé l'historien Pierre Kipré. Avant de poursuivre : « ce jubilé, n'est
pas une fête ordinaire, mais une fête totale de l'esthétique,.... ». La
célébration du cinquantenaire selon le conférencier, s'étendra sur toute l'année
2010 et sera meublée par des fêtes de retrouvailles populaires éclatées sur
l'étendue du territoire, mais également une halte pour s'interroger sur les
cinquante années écoulées d'indépendance et voir comment consolider ou conforter
les acquis pour les cinquante prochaines années. Pour la réussite de ce pari,
l'équipe de Pierre Kipré dispose d'un budget de fonctionnement de près d'un
demi-milliard, soit plus de 410 millions de F.cfa dont 95 millions déjà
décaissés. Pour un Etat qui sort de près d'une décennie de crise, qui peine à
mobiliser des ressources nécessaire à l'organisation d'élections crédibles et
démocratiques, Pierre Kipré a eu du mal dans la récitation de son latin, à
convaincre les journalistes sur l'opportunité de la célébration du
cinquantenaire en grande pompe.>>




 




Le personnel de santé a suspendu sa
grève, hier / Atté Boka (porte-parole des personnels de santé) : "Nous faisons
confiance en la médiation de Mgr Kutwa"/Mgr Kutwa réussit là où Mme Gbagbo a
échoué




Le Nouveau Réveil  - /span> "A compter
de ce jour, nous-mêmes, décidons sans contrainte aucune, de manière délibérée,
de reprendre le travail. Nous voulons faire confiance en la médiations du forum
des confessions religieuses avec l'archevêque d'Abidjan, Monseigneur Kutwa".
C'est en substance ce qu'a indiqué en conclusion, hier, le porte-parole de la
coordination des syndicats des personnels soignants de la santé, Atté Boka
Ernest, appelant ses camarades à la reprise. C'était hier, à l'occasion de
l'assemblée générale extraordinaire, tenue à l'auditorium de la Bourse du
travail. La salle était pleine de monde, les personnels de santé suite à l'appel
au respect de la réquisition, voulaient en savoir plus sur les garanties qui ont
contraint le directoire à cet appel. A tour de rôle, chaque intervenant a
exprimé son amertume. Là où certains appelaient à la poursuite du mouvement,
d'autres appelaient à un relâchement, dans le but de voir jusqu'où ira la
médiation entreprise par Monseigneur Kutwa. Le jeudi dernier, la médiation
entreprise par la première dame n'avait pas porté ses fruits et l'assemblée
générale qui avait suivi, a décidé la poursuite du mouvement de grève. Cette
fois-ci, l'entrée en lice de l'Archevêque d'Abidjan semble assouplir l'ardeur
des grévistes. "Nous donnons une chance à cette médiation pour ne pas donner
l'impression que nous nous braquons contre tous" a fait savoir Atté Boka.(...) >>