LA REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 19 JANVIER 2011

19 jan 2011

LA REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 19 JANVIER 2011







Vote
repoussé à l'Onu sur l'envoi de 2.000 hommes Côte d'Ivoire




Le Temps  -
Le vote d'une résolution du
Conseil de sécurité sur l'envoi de 2.000 hommes supplémentaires en Côte d'Ivoire
a été retardé mardi, du fait d'un désaccord de la Russie, ont indiqué des
diplomates. Ce chiffre de 2.000 hommes correspond au maximum demandé par les
chefs des forces de maintien de la paix. Ces derniers craignent des
affrontements de plus en plus sévères avec les forces loyales à Laurent Gbagbo
qui ont attaqué des véhicules de l'Onu et des Casques bleus. Le total des
effectifs de la mission de l'Onu en Côte d'Ivoire (Onuci) serait porté à 11.500
hommes contre environ 9.500 actuellement. La Russie a soulevé ces derniers jours
des objections sur le contenu "politique" du projet de résolution, ont ajouté
les diplomates. On ignorait mardi, quand le vote aurait lieu. Mercredi, est la
date limite pour la prolongation du mandat de quatre semaines de certains
renforts se trouvant déjà en Côte d'Ivoire. Les responsables des forces de
maintien de la paix ont souligné que des renforts étaient urgents en raison des
tensions croissantes dans le pays.




 




L'Onu
demande 40 milliards pour parer au désastre




L'Intelligent
d'Abidjan -

L`ONU a lancé mardi deux appels de fonds de près de 80 millions
de dollars pour être prête en cas de "crise humanitaire majeure" en Côte
d`Ivoire et dans les pays voisins qui ont déjà accueilli plus de 25.000
réfugiés."Si une crise humanitaire majeure explosait en Côte d`Ivoire, deux
millions d`Ivoiriens, dont 100.000 réfugiés et 450.000 déplacés pourraient être
affectés", selon les estimations du Bureau de coordination des affaires
humanitaires de l`ONU (Ocha) publiées dans une note. "C`est le scénario du pire,
mais les humanitaires veulent être sûrs d`être prêts à tout", a expliqué une
porte-parole d`Ocha, Elisabeth Byrs en annonçant l`appel. Jusqu`à présent, selon
l`ONU, plus de 25.446 personnes ont fui la Côte d`Ivoire dont la grande majorité
(plus de 25.000) ont rejoint le Liberia voisin, tandis que 17.296 autres sont
déplacés à l`intérieur du pays. "Le premier appel est un plan d`action
humanitaire d`urgence pour la Côte d`Ivoire et quatre pays (Guinée, Burkina
Faso, Mali et Ghana qui ont accueilli quelques réfugiés, ndlr), il se monte à
32,7 millions de dollars", a précisé Mme Byrs lors d`un point de presse. Il est
destiné à "renforcer les capacités logistiques des agences et acteurs
humanitaires sur place et (...) faire face aux besoins humanitaires", a-t-elle
ajouté. Un deuxième appel de 55 millions de dollars concerne le Liberia
confronté à quelque 600 arrivées de réfugiés Ivoiriens par jour. Ces appels
portent sur six mois et seront actualisés en fonction de l`évolution de la
situation sur place, a encore expliqué la porte-parole.




 




Choi
justifie la nécessité du renforcement




Le Patriote  -
Le
Représentant spécial du Secrétaire-général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Y J Choi, a fait mardi, 18 janvier 2011, un point sur la situation de
la crise postélectorale au cours d'une vidéoconférence avec les journalistes
accrédités au siège des Nations unies à New York. Les échanges, jugés « utiles »
par M Choi, ont tourné, entre autres, autour des questions liées au renfort de
2.000 casques bleus et de la situation humanitaire des 17 960 personnes
déplacées dans l'Ouest du pays. M Choi a justifié la nécessité de l'envoi de
2000 casques bleus ainsi que des moyens de transport aériens au sein de la
mission, pour assurer la protection des civils sur toute l'étendue du
territoire. « Nous devons être en mesure de nous interposer et de réagir
rapidement et efficacement pour aider les populations », a-t-il indiqué. Il a,
de ce fait, estimé que les moyens de transport, surtout aériens, étaient
essentiels pour remplir cette mission. Le Représentant spécial a également
répondu aux questions des journalistes sur la certification du second tour de
l'élection présidentielle. M Choi a expliqué les trois méthodes ayant abouti à
une certification impartiale et professionnelle, confirmant ainsi la volonté du
peuple ivoirien.




 




 




 





Certification par l'Onuci, le faux-combat de « Frat-Mat »




Le Patriote  -

Ils ont décidé, depuis la crise postélectorale, de jouer à fond
la carte de l'intoxication et de la diversion. Les médias d'Etat, puisqu'il
s'agit bien d'eux, n'hésitent pas à servir du faux aux Ivoiriens. Dans sa
parution d'hier, le quotidien gouvernemental a cru confondre l'ONUCI en
rappelant ce que le patron de l'ONU, Ban Ki Moon disait de la certification,
devant le Conseil de sécurité le 14 mai 2007: «Le rôle de certification des
Nations Unies ne saurait se substituer aux prérogatives qui appartiennent aux
institutions nationales en ce qui concerne la certification des différents
aspects du processus électoral, mais il vient se greffer sur ces prérogatives»,
a rapporté le journal. Une belle façon de dire que le Conseil constitutionnel
est dans son droit lorsque son président Yao-N'Dré a invalidé la victoire du
candidat du RHDP. Ce qui veut dire que l'ONUCI, par la certification, s'est
invitée dans un débat qui n'est pas le sien. Pourtant, sur cette question
précise, le Premier ministre Guillaume Soro qui revendique - à juste titre
d'ailleurs - son statut de ''doyen des accords'' sur la Côte d'Ivoire, a mis les
points sur les ''i''. Dans une interview publiée avant-hier par les quotidiens
privés de la place, le Premier ministre d'Alassane Ouattara a tenu à faire cette
précision: « (...) Je suis un témoin vivant (...) Choi a donc mis en place une
cellule au sein de l'ONUCI. Il est donc clair que nous étions tous d'accord que
l'ONU qui est au dessus de la mêlée et de tout soupçon, devrait, par son
implication, trancher la question si d'aventure, il y avait matière à
contestation. Nous nous étions mis d'accord pour reconnaître celui dont la
victoire serait déclarée par l'ONU. Donc l'ONU est parfaitement dans son rôle de
certification». En outre, le chef du gouvernement légitime de Côte d'Ivoire a
éclairé la lanterne des uns et des autres sur le non moins mesquin argument
selon lequel Choi a validé les résultats avant les institutions nationales.
Précision de Guillaume Soro sur cet aspect : « (...) Le représentant du secrétaire
général de l'ONU devait certifier les résultats après les institutions
nationales. Et c'est ce qu'il a fait. Au premier tour, il a attendu que les
institutions nationales se prononcent et il a certifié. Pourquoi les gens n'ont
pas crié à l'époque? Alors quand on gagne au premier tour, et qu'on est en tête,
tout va bien. On applaudit l'ONU. Mais quand on perd au second tour, ils
deviennent des démons. C'est de la manipulation. Que personne ne se laisse
tromper par cette diversion,» a préconisé celui qui a offert à son pays, les
élections les plus démocratiques de son histoire.




 






Médiation en Côte d'Ivoire - Odinga coincé: Il tient une conférence, à 7h 30,
aujourd`hui




Soir Info  -
Revenu dans la ''fournaise
ivoirienne'', le lundi 17 janvier 2011, le premier ministre Kényan, Raïla
Odinga, médiateur de l'Union africaine (UA), dont on avait annoncé
l'établissement à Abidjan pour plusieurs jours, retourne au bercail aujourd'hui,
mercredi 19 janvier 2011. Mais, avant son départ, il anime une conférence très
tôt ce matin, à 7h 30, à l`aéroport Félix Houphouët Boigny d`Abidjan. L'espoir
de rapprocher Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, qui revendiquent chacun la
qualité de président de la République de Côte d'Ivoire au terme de la
présidentielle du 28n novembre 2010, semble-t-il, s'est amenuisé. Raïla Odinga
qui, dès son arrivée à Abidjan, avait immédiatement entamé des discussions avec
les deux parties en conflit, était confiant quant à une issue pacifique de la
crise. ``Nous avons fait des progrès au cours des discussions...Les discussions
étaient enrichissantes avec le Président Laurent Gbagbo. Nous avons parlé des
sujets que nous avons déjà évoqués la dernière fois ici. Nous avons proposé un
calendrier de rencontre qui, nous l'espérons va commencer à partir de demain
(hier 18 janvier 2011) avait indiqué Raila Odinga. Qui liait une probable
discussion directe Gbagbo-Ouattara, à la réponse du second cité. Contre toute
attente, l'émissaire de l'UA qui attendait, hier mardi, le retour de l'offre
qu'il a faite au camp Ouattara, a annoncé pour ce jour, par l'intermédiaire de
la Commission de l'Ua en Côte d'Ivoire, son retour au Kénya. Selon des sources
concordantes, Raïla Odinga n'a pas obtenu ''le retour'' qu'il souhaitait. Le
camp Ouattara n'a pas varié d'un iota, son préalable à un dialogue direct avec
Laurent Gbagbo. Alassane Ouattara est intransigeant sur son souhait de voir
''Laurent Gbagbo reconnaître sa défaite''. Coincé donc, le premier ministre
Kényan qui s'est rendu certainement compte que sa tâche ne sera pas aisée, et
qu'il risque de passer son temps, à se ronger les pouces, a décidé de regagner
son pays [...]




 




Ouattara
déjoue le piège de Raïla Odinga




Le Nouveau Réveil  -
Il
faut croire que les médiateurs sont à cout d'inspiration dans le règlement de la
crise post-électorale ivoirienne. Le Premier ministre Kenyan, qui avait parlé de
"progrès" dès ses contacts avec Gbagbo et le président de la République Alassane
Ouattara lundi dernier, souhaitait en fait promouvoir une rencontre entre les
deux hommes. Et comme il fallait s'y attendre, cette proposition suspecte a buté
sur le traditionnel préalable du président élu. "Oui pour discuter à condition
que monsieur Gbagbo reconnaisse sa défaite et quitte le pouvoir". Ni le
président Alassane Ouattara, ni un membre de son staff ne sont disposés à
engager des discussions directes avec Gbagbo tant que celui-ci n'aurait pas
admis sa défaite à la présidentielle du 28 novembre dernier[...]Si Gbagbo refuse
de plier en dépit des pressions, des sanctions et des médiateurs qui sont venus
le convaincre, ce n'est pas une rencontre avec le président de la République qui
changera la donne", a confié un proche du président élu sous le couvert de
l'anonymat. Bien entendu, le camp Gbagbo a sauté pieds joints sur cette "offre"
parce qu'il y voit non pas un remède à la crise, mais juste un moyen de
desserrer autour de son cou l'étau de la pression internationale et de reporter
aux calendes grecques l'éventualité d'une action militaire pour déloger Gbagbo
du palais présidentiel. En effet, dès que Ouattara accepte de discuter avec
Gbagbo sans que ce dernier ait renoncé à quitter le pouvoir, toute pression et
toute menace sur le président sortant sera mise en veilleuse. Et c'est ce que
Gbagbo a toujours cherché : gagner du temps et se défaire de l'étau. En rejetant
cette offre du médiateur de l'Union africaine, Ouattara a certainement évité un
gros piège et laisse intacte la pression sur Gbagbo [...]




 




Blaise
Compaoré à Laurent Gbagbo : "Le Burkina prendra ses responsabilités"




Nord-Sud
 - Par le
dialogue ou la force, la légitimité prévaudra. Et, la Côte d'Ivoire sait pouvoir
compter, encore, sur la détermination du président burkinabé, Blaise Compaoré,
Facilitateur du dialogue inter-ivoirien. Hier, ce dernier a soutenu que son pays
« prendra ses responsabilités » pour la résolution de la crise post-électorale.
«Nous souhaitons le rétablissement de l'ordre constitutionnel et que le
président choisi par les Ivoiriens soit installé à la tête de l'Etat de Côte
d'Ivoire. Le Burkina est solidaire de cette déclaration et prendra ses
responsabilités sur cette question », a-t-il prévenu au terme d'une réunion avec
son homologue français, Nicolas Sarkozy. Attaché à la voie de la négociation, le
locataire du Palais de Kossyam a rappelé que la Communauté économique des Etats
d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) préférait une solution pacifique pour sortir de la
crise. « Pour l'instant, nous ne souhaitons pas cela (la force, ndlr) pour la
Côte d'Ivoire », a-t-il confié tout en précisant que ceci ne signifie aucunement
que l'option militaire est exclue : « Nous n'avons pas exclu d'autres mesures
plus fortes pour le retour à cet ordre constitutionnel ». Et, d'arguer que la
réunion des chefs d'état-major d'hier, à Bamako, est justement la preuve que
cette éventualité demeure. L'hôte de Nicolas Sarkozy s'est réjoui du « soutien
de la France pour nous accompagner dans une résolution totale de cette crise ».
Il a indiqué qu'il « soutenait » les médiateurs qui se rendent en Côte d'Ivoire
mais qu'il n'envisageait pas « pour l'instant » de se rendre sur place. « Une
intervention militaire n'est envisageable qu'en dernier ressort si les
négociations échouent », a soutenu la ministre-déléguée aux Affaires étrangères
nigériane, Salamatu Suleiman, qui faisait partie de la délégation de la Cedeao
qui accompagnait M. Compaoré. « Je suis persuadée, a-t-elle ajouté, qu'une
intervention militaire serait plus efficace si elle était adossée à l'autorité
des Nations Unies, qui ont fermement soutenu le processus électoral en Côte
d'Ivoire ».




 




Le
vice-Premier ministre anglais, Nick Clegg : "Gbagbo devrait partir et partir
maintenant"




Le Nouveau Réveil -
Le
vice-Premier ministre, Nick Clegg, a rencontré la nuit dernière, Son excellence
le président Blaise Compaoré du Burkina-Faso dans l'enceinte du ministère des
Affaires étrangères où ils ont échangé sur la crise en cours en Côte d'Ivoire.
Le président (Blaise Compaoré), est en visite à Londres et à Paris au nom de la
Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest. Suite à leur rencontre,
le vice-Premier ministre a déclaré : " J'ai été heureux de rencontrer le
président Compaoré qui a joué un rôle de premier plan pour essayer de résoudre
la crise post-électorale en Côte d'Ivoire. J'exprime la position claire du
gouvernement britannique que l'ex-président Gbagbo ayant perdu les élections,
devrait partir et partir maintenant. Le peuple de Côte d'Ivoire a fait son
choix, confirmé par la Commission électorale et les Nations unies, et ce choix
doit être respecté. Les leaders ouest-africains y compris le président l'ont
fait savoir clairement, qu'eux aussi, souhaitent un transfert de pouvoir rapide
et pacifique et leur ferme décision sur ce sujet a mon assentiment ".

Le président Compaoré a aussi rencontré, un jour auparavant, M. Henry
Bellinghan, ministre des Affaires africaines, qui a dit : " Je suis heureux
d'avoir rencontré la délégation de la Cedeao, ce jour, conduite par le président
Compaoré, pour parler de l'impasse politique en Côte d'Ivoire. J'ai apprécié les
efforts de la Cedeao, et j'ai réaffirmé le soutien du gouvernement britannique à
la forte décision prise par la Cedeao et l'Union africaine pour la préservation
de la démocratie dans la région et sur tout le continent.




 




L'Ecomog à
Bouaké aujourd'hui




L'intelligent
d'Abidjan -

La 28ème session ordinaire du Comité des Chefs d'état-major de la
Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) se tient depuis
hier, mardi 18 janvier 2011, à Bamako, au Mali. Parmi les sujets au centre de
cette rencontre, la crise postélectorale en terre d'Eburnie. La CEDEAO qui a
suspendu la Côte d'Ivoire début décembre, a menacé le président Laurent Gbagbo
d'une intervention militaire s'il ne cédait pas de lui-même le pouvoir à son
rival Alassane Ouattara. Mahamane Touré, Commissaire chargé des affaires
politiques de la paix et de la sécurité de la Commission de la CEDEAO, a dit son
regret, au cours de ce rendez-vous, par rapport à la situation postélectorale en
Côte d'Ivoire. Il a fait lecture de l'acte additionnel consacrant la décision
des Chefs d'Etat et de gouvernement de l'espace CEDEAO. En substance, cette
déclaration confirme sans équivoque la victoire d'Alassane Ouattara à l'issue du
scrutin du 28 novembre 2010. Mieux, la CEDEAO a dit n'avoir d'autre choix que de
prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l'usage de la ''force légitime
'' pour réaliser les « aspirations du peuple ivoirien ». A propos, selon une
source bien introduite au sein de l'organisation sous régionale, une mission de
repérages des Chefs d'état-major ouest-africains est prévue aujourd'hui,
mercredi 19 janvier 2011, à l'aéroport de Bouaké, « site devant accueillir la
logistique de la force armée de la CEDEAO, l'Ecomog». Le général Gueu Michel et
le Colonel-major Mian Gaston, deux envoyés du Président Alassane Ouattara, ont
pris part à cette haute rencontre qui a enregistré la présence du président du
Comité des Chefs d'état-major (CCEM) de la CEDEAO, le Nigérian Olesegun
Pietinrin. A noter que dans le cadre de l'intervention militaire, la CEDEAO
envisage de procéder à l'évacuation à grande échelle des ressortissants des pays
susceptibles de subir des représailles. L'action militaire sera brève et
massive. Elle comprendra entre 3 500 et 20 000 soldats, des moyens de
transmission et surtout une grande force aérienne avec des avions de combat.

 






Opération militaire : Ce que la Cedeao prépare contre Gbagbo -La stratégie
militaire envisagée par l'Ecomog




L'Inter  -
Le médiateur de l'Union
africaine, Raila Odinga, quitte Abidjan ce matin, après 48h passées en terre
ivoirienne. Le Premier ministre kenyan est venu donner une chance à la solution
négociée à la crise en Côte d'Ivoire. Tout en explorant la voix pacifique, la
Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) n'a pas tiré un
trait sur l'option militaire dans la résolution de cette crise. Bien au
contraire. A Bamako où se sont réunis hier les chefs d'état-major des armées de
la Cedeao, la solution militaire était au cœur des discussions. La hiérarchie
militaire avait pour mission de peaufiner le plan échafaudé au Nigeria les 28 et
29 décembre 2010 en vue de contraindre le président Laurent Gbagbo à céder le
pouvoir. Officiellement, rien n'a filtré du conclave de Bamako. Mais selon Rfi,
qui cite son correspondant au Mali, les chefs d'Etat de la Cedeao ont mis la
dernière main à leur plan d'attaque, qui prévoit deux schémas. Primo :
l'opération est conduite par l'Ecomog, c'est-à-dire la force de la Cedeao.
Secundo : l'opération est menée sous la bannière des Nations Unies ; dans ce
cas, les troupes de la Cedeao s'intègrent dans la mission de l'Onu déjà sur
place. Dans l'un ou l'autre cas, la stratégie militaire privilégiera la
supériorité aérienne. Il s'agit pour l'Ecomog de contrôler le ciel ivoirien si
elle veut venir à bout du locataire du palais du Plateau. Plusieurs pays ont
donné leur accord pour fournir des troupes dans la perspective d'une option
militaire. Toujours, selon Rfi, le pays du président en exercice de la Cedeao,
Jonathan Goodluck fournira le gros des troupes et sera épaulé par le Burkina
Faso de Blaise Compaoré et le Sénégal. Le Mali du général Amadou Toumani Touré,
le Togo et trois autres pays sont également disposés à fournir des soldats au
cas où la Cedeao serait amenée à recourir à la « force légitime » comme envisagé
au sommet qu'elle a tenue fin décembre à Abuja. Au cas où les troupes africaines
devraient être placées sous la bannière onusienne, elles pourraient bénéficier
du soutien aérien de l'Onuci, qui prévoit de renforcer sa force de frappe avec
trois hélicoptères de guerre en provenance de la mission des Nations Unies au
Liberia. Et 2000 nouveaux casques bleus. Mais la résolution devant donner le ok
à ce renfort d'effectif, qui devait être prise hier, a été à nouveau reportée,
la Russie ayant encore marqué son opposition. Pour l'heure, l'option militaire
n'est pas privilégiée [...]




 





Réunion
de l'Uemoa à Bamako : Soro représentera le Président Ouattara




Nord Sud-Le
Premier ministre, Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, prendra part au prochain
sommet des Chefs d'Etat des pays membres de l'Union économique et monétaire
Ouest-Africaine (Uemoa) prévu le 22 janvier 2011 à Bamako, au Mali. Le Premier
ministre effectuera le déplacement de Bamako sur instruction du président de la
République, Monsieur Alassane Dramane Ouattara. Il représentera ainsi le chef de
l'État et la Côte d'Ivoire à cette importante réunion consacrée à la monnaie
commune (le FCFA), à la situation économique de l'Union et aux répercussions de
la crise post-électorale dans notre pays sur le fonctionnement de la Banque
centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao).En marge du sommet de Bamako,
le Premier ministre ira également, dans les prochains jours, en mission dans
plusieurs capitales africaines, porteur de messages du Président Alassane
Ouattara à l'attention de ses pairs africains. Le Premier ministre Guillaume
Soro se rendra ainsi à Ouagadougou, Niamey, Lomé, Abuja, Malabo, Lilongwe,
Lusaka et Pretoria. Le Premier ministre sera de retour à Abidjan, dans le
courant de la semaine prochaine.




 





Guerre
de Gbagbo contre les Ivoiriens : Deux Mi 24 en pièces détachées au Port
d'Abidjan




Le Nouveau
Réveil -
Ecomog. Ce pourrait
être l`ultime option de l`ex-chef de l`Etat Laurent Gbagbo et ses partisans qui
tiennent à faire la guerre aux Ivoiriens. Pour ce faire, des sources
confidentielles indiquent que l`ancien homme fort d`Abidjan est en train de
renforcer son armement avec des Mi 24. Ces redoutables hélicos de combats de
fabrication russe, toujours selon nos sources, seront bientôt montés pour
renforcer l`artillerie lourde de l`armée de Gbagbo. Pour l`heure, ils sont en
pièces détachées stockées dans un entrepôt au Port d`Abidjan. Les Fsd fidèles à
Laurent Gbagbo attendent ces deux hélicos russes pour les utiliser dans les
combats contre les forces de l`Ecomog attendues. A y voir de près, cette cache
de pièces détachées pourrait expliquer en partie les attaques répétées des
partisans de l`ancien président contre les patrouilles de l`Onuci. Car il s`agit
de les empêcher de découvrir les actes justifiant l`entêtement de Laurent Gbagbo
à confisquer le pouvoir perdu. Désormais, les Nations Unies et l`ensemble de la
communauté internationale savent toutes les intentions de Laurent Gbagbo qui
veut détruire la Côte d`Ivoire s`il n`est plus président.




 





Dernier
baroud d'honneur - Blé Goudé et ses hommes préparent l'attaque du Golf Hôtel




Le nouveau
Réveil -
Depuis
un temps, le camp Gbagbo projette d`attaquer l`hôtel du Golf où sont sous
blocus, le Chef de l`Etat Alassane Ouattara, le Président Bédié, le Premier
ministre Soro, le gouvernement légitime et bien de cadres du Rhdp. Voici le
point des préparatifs qui suit Blé Goudé. Selon des sources bien introduites,
Blé Goudé Charles, le patron de la galaxie "patriotique" de Gbagbo, dans le
cadre des préparatifs de leur assaut final sur le Golf Hôtel pour "en déloger
les rebelles", a présidé dernièrement une réunion secrète à Anyama. Il ressort,
selon nos sources, de cette réunion que décision a été prise de faire
confectionner cent mille (100.000) t-shirts qui doivent servir de trompe l`œil
et leurre à l`opération. Un lot avec l`effigie des présidents Ouattara et Bédié,
un autre lot avec l`effigie du Président Bédié seul et un autre lot avec
l`effigie du Président Ouattara seul. Le jeudi 20 janvier 2010, jour de
l`attaque sur le Golf précédée des communiqués radiotélévisés, ces différents
t-shirts seront portés par des "patriotes", miliciens et même mercenaires du
camp Gbagbo. Ils seront ainsi vus comme de militants du Rhdp qui vont chez leurs
leaders. Une fois à l`intérieur du Golf Hôtel, si les militaires n`arrivent pas
à déloger les "rebelles" du Rhdp, les "patriotes" miliciens et mercenaires
habillés aux couleurs du Rhdp passeront à l`action et chercheront à neutraliser
les présidents et les cadres du Rhdp. Il est prévu aussi une attaque du même
genre au palais de la présidence, mais juste superficielle, de sorte que le Rhdp
soit accusé de vouloir prendre le palais. Nos sources ajoutent aussi que la
résidence du président de la CEI, Youssouf Bakayoko, sise à Marcory résidentiel,
sera également prise pour cible des attaques programmées ce jour.




 





Crise
postélectorale - ''Opération pays mort'' décrétée par le Rhdp - Abidjan à moitié
paralysé, hier




L'Intelligent
d'Abidjan -''
L'opération pays
mort'' appelant les Ivoiriens à cesser toute activité jusqu'au départ du
président Laurent Gbagbo du pouvoir lancée par le Rhdp a été plus ou moins
suivie dans le district d'Abidjan. Le point.


L'appel à la désobéissance
civile lancé par le Rhdp a été diversement entendu par les ivoiriens à Abidjan.
Parti de la rédaction située à Angré (commune de Cocody) en passant par Abobo,
il nous a fallu, fluidité routière aidant, 15 petites minutes pour atteindre le
Plateau distant d'une vingtaine de Km de notre siège. Et nous voilà au centre
des affaires de la capitale économique de la Côte d'Ivoire. Il est 11 heures 45
Mn. Nous sillonnons les rues de ce quartier abritant la quasi-totalité des
services administratifs. A la rue du commerce, magasins et services ont ouvert
mais très peu d'affluence à observer par rapport aux jours précédents où aucun
mot d'ordre n'a été lancé. A la rue des banques toujours au plateau, la voie est
dégagée à la circulation. Le constat est presque identique partout dans ce
centre des affaires. « Je suis venu au travail grâce à une bonne volonté qui a
bien voulu me déposer à mon service. » a expliqué Robert Kouadio kan, agent
commercial dans une entreprise de vente de matériels informatiques. Bon nombre
de travailleurs n'ont pu regagner leur service par faute de moyen de transport.
''Gbakas et wôrô wôrô'' qui assurent une importante partie du transport urbain à
Abidjan simplement ont garé. Cet arrêt de travail a été une grosse perte pour
les entreprises, à en croire certains responsables. Le plus dur était pour ces
travailleurs qui ont dû regagner leur service à pied pour échapper à une
éventuelle sanction [...] Au total, pour cette première journée, l'opération
''ville morte'' décrétée par le Rhdp a fonctionné à plus de 50% pourrait-on
dire. Mais ses initiateurs promettent passer à la vitesse supérieure pour tout
paralyser dès demain.





 






Opération "pays mort" : Voici pourquoi il faut durcir le mouvement




Le Mandat
-L'opération "pays mort" a
repris depuis hier mardi sur toute l'étendue du territoire ivoirien. Ce mot
d'ordre du Directoire du RHDP reste en vigueur jusqu'à ce que le dictateur
Gbagbo Laurent libère le pouvoir confisqué depuis le 3 décembre 2010. Cependant,
si le mouvement ne se durcit pas, la communauté internationale pensera que
Gbagbo est majoritaire malgré sa cuisante défaite à l'élection présidentielle du
28 novembre dernier. C'est pour que la démocratie s'exprime, qu'il faut
véritablement paralyser le pays à travers toutes les villes, de manière
pacifique. Si le peuple, dans sa majorité des 54,10% n'arrive pas à bouter hors
du Palais l'imposteur Gbagbo Laurent, tous ceux qui viendront au pouvoir
pourront nommer leurs amis ou frères au Conseil Constitutionnel et rejetteront
le choix du peuple exprimé dans les urnes en tordant ainsi, le cou à la
Constitution. Et donc, bonjour la dictature ! C'est pourquoi, la jeunesse et
tous les démocrates conscients de cet état de fait doivent se mobiliser pour
dire non à la "gbagbocratie" qui signifie "Gbagbo au pouvoir au détriment du
choix du peuple"[...] Il faudra donc : "Bloquer toutes les voies. Aucune voiture
ne doit entrer et sortir. Il faut une fermeté totale. Aucun véhicule de
transport en commun ne doit rouler. Suivez mon regard ! Mais, ces actions
doivent se faire de manière pacifique et courageuse". Les négociations avec
Gbagbo ont échoué de par sa faute. Il n'est plus question de négocier. Il doit
partir. L'Afrique nous appelle. Elle a besoin de ses enfants pour la libérer des
griffes des dictateurs comme Gbagbo, Dos Santos et autres...