La Revue de presse du lundi 21 décembre 2009

21 déc 2009

La Revue de presse du lundi 21 décembre 2009







Elections: le communiqué de la CEI du dimanche 20 décembre
2009




Abidjan Net -




La Commission Electorale Indépendante (CEI) porte à la
connaissance de l'opinion nationale et internationale que, conformément aux
dispositions du Code Electoral, la période de gestion des contentieux et des
réclamations arrive bientôt à expiration sur le territoire national et à
l'extérieur. Elle encourage, à cet effet, les pétitionnaires ayant des
réclamations à faire, à se rendre sans attendre, dans la CEI de leur
circonscription pour remplir les formalités d'usage. Elle remercie d'une part,
la population pour la discipline, l'engouement et la patience observés durant
tout le processus de réclamation et d'autre part, les Commissaires locaux en
Côte d'Ivoire et ceux de l'étranger pour la qualité du travail et l'esprit dans
lequel ils mènent leur tâche. Elle note par ailleurs que, dans le souci de
booster davantage cet important processus, les Commissaires Superviseurs sont
actuellement présents dans toutes les régions du pays. Ils aiderons à agencer
les opérations de ré-enrôlement qui ont lieu dans les 68 départements. La CEI
remercie le Ministère de l'Economie et des Finances et les Bailleurs de Fonds
pour les efforts en cours en vue de la doter de ressources nécessaires. >>




 




Election présidentielle -  Méité Sindou (porte-parole du PM)
révèle : « Soro entre en campagne bientôt... »




L'Inter  - C'est la révélation
faite samedi 19 décembre dernier par Méité Sindou, le porte-parole du Premier
ministre, à l'occasion d'une conférence publique qu'il a prononcée au cinéma
Dialogue de Yopougon. Invité par un club de soutien aux actions de Guillaume
Soro, dénommé Mispo (Mouvement pour la stabilité politique), Méité Sindou y a
exposé les chantiers de son patron en vue de sortir le pays de la crise. Pour
Méité Sindou, la prochaine élection présidentielle constitue pour la Côte
d'Ivoire un tournant décisif pour un retour à une paix durable. Mais encore
faut-il qu'elle se déroule dans un climat d'apaisement. Aussi Guillaume Soro
entend-il prendre son bâton de pèlerin pour sensibiliser aussi bien les acteurs
politiques que les populations à des élections apaisées. « Le Premier ministre
va entrer en campagne bientôt pour demander aux autorités coutumières et à vous
les jeunes de vous engager pour des élections apaisées. Il faut qu'on passe le
cap des élections sans que les acteurs politiques cassent la Côte d'Ivoire. Que
les acteurs politiques prouvent que la Côte d'Ivoire est au-dessus de leur égo
pour qu'il n'y ait pas d'autres crises après les élections. », a soutenu le
porte-parole de Guillaume Soro. Afin d'obtenir des élections apaisées, a
renchéri Méité Sindou, le Premier ministre travaille à faire en sorte que les
élections à venir soient le plus propre possible. « Depuis 1960 à 2000, la Côte
d'Ivoire n'a pas eu d'élection transparente, ouverte, juste, incontestable, non
entachée de troubles. C'est à cela qu'il faut mettre définitivement fin », a
souligné Méité Sindou devant des centaines de jeunes, membres du Mispo. Mais le
plus dur, c'est de consolider la paix post-électorale. Et cela, selon le Premier
ministre Guillaume Soro, passe d'une part par la liquidation totale du
contentieux identitaire et d'autre part, par la poursuite et l'achèvement des
chantiers engagés dans le cadre de la sortie de crise. Pour son porte-parole,
Méité Sindou, pour une paix post-électorale durable, il faut vider les
contentieux à l'origine de la guerre, notamment celui sur l'ivoirité. « Le
Premier ministre continue de penser qu'il faut fermer officiellement la
parenthèse de l'ivoirité. Ceux qui ont été les concepteurs et les zélateurs de
l'ivoirité doivent demander pardon. », a préconisé le porte-parole de Guillaume
Soro. Il a par ailleurs proposé que le gouvernement qui sera élu poursuive la
restructuration de l'armée en cours actuellement, notamment en intégrant les
4000 soldats des Forces nouvelles dans la nouvelle armée. Il a également invité
le président qui sortira des urnes à mettre un point d'honneur à achever les
programmes d'insertion aussi bien des ex-combattants que des groupes
d'autodéfense. Enfin, Méité Sindou a appelé à une réforme institutionnelle
visant à garantir l'équilibre des institutions. « Les textes que nous avons
aujourd'hui continuent de considérer les présidents un peu comme des rois. Il
faut démonarchiser nos textes fondateurs », a-t-il soutenu.(...) >>




 




Désarmement - L'opération dignité 2 se prépare




Le Mandat  - Le chef de l'Etat
Laurent Gbagbo avait annoncé à toute la nation ivoirienne que s'il était élu, il
procéderait au désarmement par les armes. Malgré qu'il a nié ses dires au cours
de "l'invité des rédactions" de Fraternité Matin, des informations en notre
possession font état de ce que le camp présidentiel préparerait l'opération
Dignité 2. Cette opération devrait avoir lieu juste après les fêtes de fin
d'année. Ce n'est pas par hasard que le chef de l'Etat a annoncé qu'il allait
désarmer les FN selon des sources proches de la refondation. Il aurait déjà tout
planifié. Cette opération qui viserait à désarmer de force les Forces nouvelles
a été baptisée « opération Dignité 2 ». Pour le camp présidentiel, il serait
question de se racheter sur « l'opération Dignité » lancé en novembre 2004 qui
n'avait pas atteint son objectif. La période fixée pour cette offensive
militaire contre les Forces nouvelles basées dans la partie nord du pays, serait
juste après les fêtes de fin d'année, c'est-à-dire, en début du mois de janvier.
C'est alors pour tromper la vigilance des Forces armées des Forces nouvelles que
Laurent Gbagbo serait revenu sur cette idée en niant encore devant toute la
nation ivoirienne qu'il n'a jamais dit cela. Et pourtant, nul n'ignore que les
refondateurs ont toujours soutenu que le désarmement devait se faire deux (2)
mois avant les élections. A côté de cela, la source nous rappelle les propos de
Laurent Gbagbo qui a soutenu qu'il a pris le pays avec les 322 462 km2 et qu'il
le rendrait avec la même superficie. C'est pourquoi, pour réussir cette mission,
Laurent Gbagbo nourrirait l'intention de s'appuyer sur certains éléments des
Forces de défense et de sécurité (Fds) au sein du centre de commandement intégré
(CCI) basés en zone CNO. Le redéploiement de l'administration, dans cette même
zone serait inscrit dans le même ordre d'idée. Pour réussir cette opération, des
villes occupées par les FN auraient été très infiltrés par les espions du camp
présidentiel. Toutes les dispositions seraient prises par le camp présidentiel
pour réussir cette opération, c'est pourquoi notre source a attiré notre
attention sur les propos du chef de l'Etat à savoir : « je demande pardon aux
ivoiriens parce que je ne m'attendais pas à une guerre ». Et de poursuivre que «
les dispositions ont été prises, et que cela n'arrivera plus jamais » à travers
ces propos, la source très proche du palais fait savoir que le chef de l'Etat va
frapper fort à telle enseigne que l'adversaire n'aura même pas le temps de
réagir à cause des dispositions prises. >>




 




En colère contre l'Etat - Le GPP lance ses manifestations à
partir d'aujourd'hui à Abidjan




L'Expression  - /span> Le président du
Groupement des patriotes pour la paix (Gpp), Bouazo Bernard, dit ''Bouazo
Yokoyoko'' est monté, samedi, au créneau, pour crier son ras-le bol à l'Etat de
Côte d'Ivoire et au chef de l'Etat. Il a exigé, entre autres, la réinsertion
socioprofessionnelle de ses ''soldats'', la libération de ceux d'entre eux qui
sont emprisonnés à la Maca et le paiement sans condition du filet de sécurité de
500.0000 Fcfa à chaque combattant, conformément à l'accord politique de
Ouagadougou. Il a, à cet effet, prévenu l'Etat que si ces conditions ne sont pas
remplies jusqu'au 31 décembre, le Gpp passera la vitesse supérieure en
paralysant la capitale économique, Abidjan. Un avant-goût de ces manifestations
seront donné à partir de ce lundi. Sur le stade RFK d'Adjamé où il tenait un
meeting devant ses ''soldats'', Bouazo Bernard a demandé à l'Etat de Côte
d'Ivoire et singulièrement au Président de la République, Laurent Gbagbo, d'être
reconnaissant au Gpp. Pour lui, cette reconnaissance se justifie par le fait
qu'au début des attaques armées contre la Côte d'Ivoire, il a fallu que les
éléments du Gpp «livrent leurs poitrines» pour faire replier les ennemis. Selon
lui, à ce moment crucial de l'histoire du pays, où les éléments des forces de
défense et de sécurité ne pouvaient plus à elles seules faire face à la
rébellion, l'appui des membres du Gpp à l'armée ivoirienne a été déterminant.
Aussi, souligne-t-il, c'est la détermination de ses ''combattants'' qui a permis
aux institutions de la République et à la nation d'être protégées. «Mes
militaires ont été les seuls à prouver qu'ils sont les vrais patriotes pendant
la guerre. Et, jusqu'à ce jour, malgré leurs sacrifices, ils n'ont rien exigé à
l'Etat de Côte d'Ivoire comme le font en ce moment d'autres corps à travers des
grèves», a-t-il fait remarquer. Bouazo Yokoyoko a exprimé son indignation du
fait que ses éléments, malgré la bonne volonté qui les anime, sont taxés de tous
les maux. Qualifiant cette attitude d' «injustice sociale» et d' «ingratitude »,
il invite le président de la République à tout mettre en œuvre afin d'accorder
au Gpp la place qui lui sied.>>




 




Zone Force nouvelle: Les mises en garde de Chérif Ousmane




L'Inter  - /span> C'était le vendredi
18 décembre dernier, au cours de la traditionnelle cérémonie hebdomadaire de
prise d'armes qu'il a l'habitude de présider au camp génie de Bouaké. Le chef de
la Compagnie Guépard a tenu à cet effet un langage de vérité à ses éléments. «
Soyez un modèle en treillis. Respectez les éléments qui sont de service au
corridor. Faites des rapports sur tous les éléments qui ne sont pas de service
et qui viennent créer le désordre au corridor », a-t-il indiqué en présence du
chef d'état-major des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn), le général
Soumaïla Bakayoko. Le commandant de la zone 3 a souligné son attachement au
respect des populations civiles par les militaires, surtout les passagers des
véhicules aux différents corridors. Chérif Ousmane a pour cela brandi la
sanction contre tout soldat de sa zone qui aura des comportements en déphasage
avec les consignes militaires. Il a insisté sur le respect de la discipline
militaire, appelant ses hommes à respecter non seulement la hiérarchie, mais
également à observer la cohésion du groupe et le respect mutuel. Le commandant
Chérif Ousmane a terminé en exhortant les militaires de la zone 3 au port des
préservatifs afin de se mettre à l'abri des grossesses non désirées et surtout
des maladies sexuellement transmissibles, notamment le VIH SIDA. Notons qu'avant
son adresse à ses éléments, le com-zone 3 a procédé à une revue des troupes
constituées de 5 sections de bérets verts, 2 sections de bérets rouges et une
section de bérets bleus. Le général Soumaïla Bakayoko a, par la suite, eu une
séance de travail à huis clos avec le commandant Chérif Ousmane. Par ailleurs,
il faut souligner que le commandant de la zone 3 a informé ses troupes de
l'organisation des festivités de fin d'année 2009 dans la zone 8 d'Odienné, sous
la présidence du secrétaire général des Forces nouvelles, le Premier ministre
Guillaume Soro.(...) >>




 




Grève des médecins, des enseignants, des greffiers - ''La
Côte d'Ivoire n'est plus gouvernée''




L'intelligent d'Abidjan  - /span> La
Coalition pour le changement (Cpc) a entamé une caravane qui va parcourir quatre
communes du district d'Abidjan et des villes de l'intérieur du pays. Lors de la
première étape de cette tournée qui a eu lieu le samedi 19 décembre 2009 à
Adjouffou dans la commune de Port-Bouët, le président de cette structure Touré
Mamadou s'est prononcé sur l'actualité sociopolitique, notamment le processus
électoral et l'ébullition du front social. ''Sensibiliser les populations
ivoiriennes sur les conclusions des premières assises de la jeunesse ivoirienne
qui ont eu lieu les 15, 16 et 17 novembre dernier''. C'est l'objectif visé par
la Coalition pour le Changement (Cpc) à travers la tenue de cette tournée
dénommé ''Caravane pour le Changement'' qui va sillonner des villes de
l'intérieur et les communes d'Adjamé, Marcory, Koumassi et Port-Bouët. Dans
cette dernière, précisément à Adjouffou, Touré Mamadou le président de la Cpc
s'est prononcé sur l'actualité marquée par la récurrence des grèves des agents
de la fonction publique. Pour lui, la responsabilité de l'ébullition du front
social incombe au président de la République seul. « Nous estimons que la Côte
d'Ivoire n'est pas gouvernée parce que dans un pays normal qui est gouverné, on
ne signe pas les décrets qu'on ne peut pas respecter », a souligné le président
du Mouvement inter africain de réflexion et d'action (Mira), dénonçant ainsi
''une dictature naissante''. Touré Mamadou, après avoir exprimé sa compassion
aux blessés et aux morts que ce débrayage a engendrés, a apporté son soutien aux
grévistes qui selon lui revendiquent leurs droits. Seul le gouvernement, à l'en
croire, doit chercher une solution à ces problèmes. C'est pourquoi Touré Mamadou
dit ne pas comprendre que la Première Dame Mme Simone Gbagbo qui ''n'a aucun
statut'' puisse mener des « médiations clandestines''. Il a donc invité la
député d'Abobo à mettre fin à cela. Parlant du processus électoral, il a relevé
que la non tenue du scrutin n'est pas liée à des problèmes techniques mais
plutôt politiques. Pour être plus explicite, Touré Mamadou dira que les
ivoiriens n'iront aux urnes que lorsque le chef de l'Etat mettra des moyens
financiers à la disposition de la Commission électorale indépendante (Cei) « Les
rumeurs qui nous parviennent font état de ce que le chef de l'Etat a l'intention
d'organiser le cinquantenaire avant les élections. Nous pensons que le destin de
la Côte d'Ivoire ne peut pas être lié à l'organisation d'un cinquantenaire
fût-il important de notre indépendance. (...) >>




 




Remous sociaux - La semaine de tous les dangers - Vers la
chute du pouvoir FPI ?




Le Mandat   - >




 




PORT-BOUËT : AEROPORT FELIX HOUPHOUËT BOIGNY: Une
catastrophe aérienne évitée de justesse. La piste d'atterrissage bloquée




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