La revue de presse du Jeudi 24 décembre 2009

24 déc 2009

La revue de presse du Jeudi 24 décembre 2009







Point de presse de l'ONUCI
- Plus de 350.000 requêtes traitées




Le Jour Plus  - >




 




Young-Jin Choi en vacances




L'Intelligent d'Abidjan - /span> Pour
la première fois depuis qu'il est en poste en Côte d'Ivoire en tant que
représentant Spécial du Secrétaire General de l'ONU, Young-Jin Choi a décidé de
fêter le réveillon de Noel et le nouvel an en famille.Young-Jin Choi est
actuellement dans son pays natal, la Corée du Sud, afin de profiter du répit que
lui offre la dynamique du processus de sortie de crise en Cote d'Ivoire.>>   




 




Démocratie en Côte d'Ivoire – Gbagbo
veut changer l'Assemblée nationale




Nord Sud  -  Le temps est venu
de faire franchir à la démocratie ivoirienne une nouvelle étape ». Pour le
candidat de la majorité présidentielle, cela passe par le renforcement du
Parlement, « expression de la souveraineté du peuple et, partant, de la
nation ». Dans son livre programme  « Bâtir la paix sur la démocratie et la
prospérité », disponible en kiosque depuis mardi, Laurent Gbagbo donne ses
priorités en la matière : création d'un Senat, augmentation du nombre de députés
et institution de la suppléance. Dans ce schéma, le pays se doterait alors d'un
parlement bicaméral, le Senat étant la chambre haute. Il annonce par la même
occasion la construction prochaine d'un siège pour les sénateurs à Yamoussoukro.
Pour tenir compte de la croissance démographique et de l'urbanisation, le
président sortant propose une augmentation du nombre des députés. « C'est dans
cette perspective qu'il est prévu cinq cent places dans l'hémicycle du futur
Palais de l'Assemblée nationale en construction à Yamoussoukro », précise-t-il.
Avant d'affirmer sa volonté de donner corps à la loi sur la suppléance, adoptée
en 2007. « Dès la prochaine élection législative chaque candidat se présentera
avec un suppléant qui le remplacera le cas échéant », annonce le président
candidat.(...) >>   




 




Contentieux électoral - La société
civile souhaite une prorogation des délais




L'Inter  - /span>  Hier mercredi 23
décembre, au siège de la Coalition de la société civile pour la paix et le
développement démocratique (COSOPCI), ces organisations de la société civile que
sont la COSOPCI, le WANEP-CI, le FOSCAO-CI et la COFEM-CI ont échangé avec leurs
agents déployés sur le terrain pour la sensibilisation des populations. Il est
ressorti des débats qui ont eu lieu que moins de 50% des personnes figurant sur
la liste des cas litigieux ont effectivement procédé à des réclamations. En
plus, les agents ont relevé l'éloignement des centres de collecte des bureaux
locaux de la Commission électorale indépendante, ce qui décourage les
pétitionnaires. Le fait que les tribunaux soient éloignés des pétitionnaires,
surtout pour les pétitionnaires dont le code d'identification est C3, par
endroits, constitue également un obstacle pour le processus, selon ces quatre
organisations de la société civile. En outre, elles disent avoir relevé les
difficultés qu'éprouvent les pétitionnaires adultes à retrouver les pièces de
leurs parents, exigées établir un certificat de nationalité. Elles ont dénoncé
les tribunaux qui prennent de l'argent aux pétitionnaires alors que le processus
est gratuit. « Nous avons enregistré des cas de perte de récépissés et nous
avons constaté que dans des localités, les populations ont peur de la justice.
Dans des endroits, elles ont du mal à fournir les pièces exigées », a révélé le
coordonnateur de la COSOPCI, Traoré Wodjo Fini, soutenu par la coordonnatrice du
WANEP-CI, Mme Yoli Bi Marguerite et Mme Traoré Nathalie, présidente du
FOSCAO-CI. Tous ont demandé à la CEI, au regard des difficultés énumérées
ci-dessus, de « proroger le délai de la gestion du contentieux électoral qui
était initialement de 38 jours ». Ces quatre organisations de la société civile,
ont fait des recommandations pour le bon déroulement des opérations. Il s'agit,
entre autres, « de rendre effective la mobilité des commissaires de la CEI pour
régler la question de l'inaccessibilité de certaines localités et de rapprocher
la justice des pétitionnaires ». Il a été aussi demandé à la CEI que soient
renforcées les campagnes de sensibilisation des populations et augmenté le
nombre des centres de réclamation.(...) >>




 




Le contentieux retardé par le vol des
valises Sagem




Nord Sud  - /span>  Le président de la
commission nationale de supervision de l'identification, Yua Koffi a visité hier
trois commissions électorales indépendantes locales dans la commune de Cocody.
Son constat est que beaucoup reste encore à faire au niveau du contentieux
électoral. L'affluence des pétitionnaires est partout la même. Que ce soit à la
CEI locale 1 de la riviera 3,à la CEI locale 2 d'Angré 8e tranche I, où la CEI
départementale de ces centres ont présenté hier au président de la CNSI la
charge énorme selon eux ,de travail qui reste é hier au président de la CNSI la
charge énorme selon eux ,de travail qui reste à faire .Pour la seule journée
d'hier le centre de Cocody 1 a soumis 1 100 dossiers à la CEI départementale.
Qui gère la zone d'Abidjan Nord et dont le responsable a dit que « le travail
continue ». « Pour le moment nous sommes dans les 30.000 dossiers »,a-t-il
indiqué au président Yua Koffi. La commune du plateau, qui dépend de la CEI
départemental de Cocody, présente 720 cas à ré-enrôler. Ce sont pour l'essentiel
des personnes victimes du vol des valises de la Sagem ,lors de l'enrôlement .En
effet, lors de l'enrôlement rappelé le président de la CEI départementale,
située aux II-Plateaux, des individus ont emporté des valises de la Sagem. Même
s'ils n'ont pu les ouvrir, certaines valises auraient été endommagées. D'ou le
besoin de reprendre l'enrôlement des personnes enregistrées au préalable. Toutes
ces personnes attendent que leurs dossiers soient traités. De façon generale.CEI
départementale a traité 12.065 cas, « accepté »5.383 et « rejeté » 156 autres.
Des pétitionnaires  interrogés par la CNSI ont confié leur impatience de voir
leurs dossiers traités. (...) >>




 




Election présidentielle: Le FPI
confectionne une liste électorale parallèle




Le Patriote  - /span>  Nul doute que
le centre de gravité de tout processus d'élection est la confection de la liste
électorale. Aussi, le parti qui réussit à faire inscrire un grand nombre de
militants et de sympathisants, a une longueur d'avance sur ses adversaires. Pour
avoir boycotté les audiences foraines et l'opération d'enrôlement des électeurs,
le FPI l'a prend aujourd'hui à ses dépens. Alors, pour combler ce retard, le
parti minoritaire paradoxalement au pouvoir, ne démord pas dans sa technologie
électorale. Après «l'opération inondation» que l'opposition a vite fait
d'étouffer, c'est à une autre opération digne de sorcellerie politique que nous
assistons. En effet, le FPI, selon des sources crédibles, a actionné l'INS et
l'ONI au moment où se tenait le contentieux, pour faire des recherches par
ascendance sur des personnes qui sont sur la liste litigieuse. Cette opération
«hibou» réalisée sans la caution de la CEI et à l'insu de la SAGEM, opérateur
technique désigné de manière consensuelle, aura permis au FPI de repêcher près
de quatre cent mille (400.000) personnes qu'il entend intégrer à la liste
électorale définitive. Le CD-Rom contenant cette liste parallèle du FPI, a été
acheminé à la Commission électorale. Et curieusement, la CEI a transmis une
copie de ce CD à chaque parti politique signataire de l'accord de Marcoussis.
Joint au téléphone, le directeur central de campagne chargé des questions
électorales, Mamadou Sanogo, a confirmé l'information. Il a reçu un CD sous
format PDF de la part de la CEI. A quoi va servir cette liste frauduleuse du FPI
quand on sait que les trois structures techniques que la SAGEM, l'ONI et l'INS,
sous la supervision de la CEI et la caution morale de la Primature, avaient
arrêté les «recherches par ascendance» parce qu'il leur était impossible
techniquement de repêcher d'autres personnes. C'est au vu de cette impossibilité
technique que les personnes sur la liste résiduelle de 1.033.000 inscrits, ont
été invitées à aller au contentieux pour prouver d'elles-mêmes, leur statut
d'ivoiriens. (...) >>




 




Contentieux électoral - Des milliers
de « Re-nés » coincés - Des cadres de l'administration épinglés




L'Inter  - /span>  Le contentieux
portant sur la liste électorale devait s'achever en principe hier, mercredi 23
décembre. Soit trente jours après le démarrage de cette phase du processus
électoral destinée à toiletter la liste électorale. Les deux derniers jours de
réclamations, notre équipe de reportage a fait le tour de certaines Commissions
électorales indépendantes (Cei) locales au niveau d'Abidjan, pour prendre le
pouls de la situation sur le terrain. De Yopougon à Vridi cité en passant par
Koumassi, nous avons constaté que l'opération se déroulait dans une certaine
sérénité. A la Cei de Vridi cité où nous nous sommes rendu hier mercredi, aux
environs de 12h, jour prévu pour la clôture de l'opération, il n'y avait qu'une
poignée de personnes venues pour les réclamations. (...) Ce ne sera pas le cas
pour des centaines voire des milliers de personnes qui ont été recalées pour «
doublon ». En fait, nous fera savoir M. Kongo, il y a plusieurs cas de doublon.
Il y a des cas où deux ou plusieurs pétitionnaires se sont fait enrôler avec la
même pièce ; soit l'extrait de naissance, soit le jugement supplétif, soit
l'expédition issue des audiences foraines, soit l'attestation primitive. On
parle de doublon pièce. Il y a également le cas de doublon biométrique,
c'est-à-dire de requérants ayant les mêmes empreintes digitales et le même
faciès. Et enfin, le doublon alphanumérique, qui regroupe les personnes dont les
formulaires contiennent des données de l'état civil (nom, prénom, nom des
parents...) similaires. En clair, ces différents types de doublons concernent
des personnes communément appelées « Re-nés », c'est-à-dire des personnes qui
ont dû à un moment donné de leur vie frauder sur l'état civil, soit en utilisant
l'extrait de naissance d'un parent pour des raisons de scolarité, soit en
falsifiant des données sur l'extrait de naissance. « Pour les cas de doublon
biométrique, nous sommes impuissants à trancher. Nous renvoyons les concernés
devant les tribunaux. Ici, il y avait des centaines de rejet de la liste
électorale pour raison de doublon. Beaucoup ne se sont pas présentés, seules 150
personnes environ sont venues voir ce que nous pouvions faire pour elles. On
leur a conseillé de s'adresser au tribunal. », a expliqué le président de la Cei
de Koumassi Inch'Allah. A en croire, des commissaires de la Cei départementale
de Youpougon, que nous avons rencontrés mardi 22 décembre dernier dans la
matinée, dans leurs locaux sis au Groupement foncier, la plupart des cas traités
dans leur zone ont reçu satisfaction. Les cas de rejet sont moindres. A titre
d'exemple : dans la Cei de Yopougon 1, située à Niangon à droite, non loin de
l'hôtel Meambly, 3324 dossiers ont été acceptés et 65 rejetés sur un total de
3389 traités dans la période du 24 novembre au 15 décembre 2009. Toutefois, le
cas des « Re-nés » restent préoccupants à en croire ces commissaires de la Cei
départementale de Yopougon. « C'est un problème délicat. Ils sont des milliers
dans ce cas, qui sont coincés. (...) >>




 




Le président de la Commission
nationale de supervision de l'identification a sillonné, hier des centres de
réclamations.




Le Quotidien - /span> Le président de
la Commission nationale de supervision de l'identification (CNSI), Yua Koffi a
effectué, hier une tournée dans divers centres de réclamations du District
d'Abidjan. A deux jours de la fin de l'opération. Dans les locaux de la CEI
locale de Cocody II sise à la Riviéra palmeraie « Star 12 » où les inquiétudes
des pétitionnaires fusaient de partout quant à la date butoir, le président Yua
Koffi ne s'est pas entouré de fioritures pour leur dire sa part de vérité. «
Partout où nous sommes passés, vous avez entendu les agents chargés de cette
opération dire qu'ils maîtrisent la situation. Notre souhait est qu'ils
continuent de le faire pour que le délai soit respecté. Même s'il reste deux
jours. Pour le moment, la CEI qui conduit l'opération n'a pas encore parlé de
prorogation. Donc je ne peux pas parler de prorogation », a-t-il coupé. Devant
la délégation de la CNSI, le président de la CEI locale, Véi Désiré ne met pas
de temps pour annoncer les difficultés qui sont les leurs. Mais surtout
l'impossibilité pour eux de terminer le contentieux à seulement deux jours de la
date butoir. « Depuis le début de cette opération jusqu'à ce jour, nous sommes à
3555 cas traités sur un total de 8569. Dont majoritairement les cas du C3
concernant les gens qui ont des problèmes avec la nationalité. La preuve qu'à
deux jours de la fin de cette opération, ce n'est pas évident de terminer notre
mission », a-t-il révélé. (...) >>




 




Vœux du président Henri Konan Bédié,
président du PDCI-RDA, à l`occasion du nouvel an 2010 : "Il faut que les choses
changent en 2010"




Le Nouveau Réveil  - >




 




Nouvelle Armée ivoirienne. Amani
N'guessan aux FN: "C'est une perte de temps" / Ce que dit l'accord de Ouaga sur
les questions militaires




Le Patriote  - /span>  On en sait plus
à présent, sur le récent séjour du ministre de la Défense, Amani N'guessan
Michel dans le QG des ex-rebelles. Pour voir naître la nouvelle Armée
ivoirienne, il faut se donner du temps. C'est en substance le message qu'il est
allé transmettre aux ex-rebelles. Après moult reports, l'ex-ministre de
l'Education nationale s'était résolu, enfin, le vendredi 11 décembre 2009, à
rencontrer l'aile militaire des Forces nouvelles pour passer au peigne fin les
''décrets de Mankono''. Selon ses propres termes, il s'agit d'avoir une lecture
commune et dégager les perspectives. Le ministre de la Défense a classé les
décrets en deux grands groupes: l'harmonisation des grades Fn et la situation
d'un certain nombre d'agents dont les Com'zone. Pour Amani N'guessan,
l'essentiel des problèmes militaires est réglé, même si les textes qui doivent
clarifier la situation des Com'zone (grades à titre opérationnel et conditions
de départ à la retraite) et celle des VAN (Volontaires pour l'Armée Nouvelle)
n'ont pas encore vu le jour. L'urgence serait donc le déploiement du Centre de
commandement intégré (Cci) dans les différentes juridictions Cno. Si jusque-là,
les choses se passent bien, les mines commencent à se renfrogner, lorsqu'il
déclare: «A l'heure actuelle, ça sera une perte de temps, si on veut mettre en
place maintenant la nouvelle Armée. En plus, ça va revenir trop cher à
l'Etat».Pis, Amani a tenté de convaincre le commandement militaire des Fn que
pour avancer, Guillaume Soro, leur leader et Laurent Gbagbo s'écartent de temps
en temps des accords de Ouagadougou. Le tout étant de faire avancer le processus
de paix. Pour la nouvelle Armée, il a soutenu que le nouveau président qui sera
issu des élections pourrait ne pas la reconnaître. Parce que ce dernier, en tant
que chef suprême des armées, définira la nouvelle politique de défense. Les
ex-rebelles ont soutenu avec insistance, devant leur hôte, qu'il tenait
scrupuleusement à la mise en place de la nouvelle armée, telle que prescrit par
les accords de Ouagadougou. Mais, le successeur d'Aphing Kouassi n'a pas fléchi.
Il est convaincu que sa proposition est la meilleure. A la question de savoir
quel est le sort et le statut de ceux qui attendent d'intégrer cette nouvelle
Armée, il est resté bouche bée. Le général Soumaïla Bakayoko, Cema FDS-FN a donc
rappelé à l'émissaire de Gbagbo les textes qui restent à prendre afin de vider
le contentieux militaire. Le colonel-major Bamba Siniman à fait savoir au
ministre que les démobilisés, parce que dans l'attente de leur indemnité,
constituent une menace réelle. Pendant environ deux heures, les deux parties se
sont parlé sans se convaincre. Seule concession véritable, en 2010, le ministère
de la Défense établira un tableau d'avancement unique. Mais, pour l'intégration
des Fn dans les eaux et forêts, douanes et gardes pénitentiaires, il a d'abord
dit, niet ! Avant de dire aux ex-rebelles, si cela devait l'être, ils devront
être déduits de leur quota de 5000 agents attendus dans la nouvelle Armée. A la
fin de la rencontre, il a été demandé aux généraux Bakayoko Soumaïla et Gueu
Michel de faire des propositions sur le tableau d'avancement et la mise en en
place des compagnies mixtes de sécurisation des élections. Au siège du CCI, le
mardi 15 décembre dernier, le discours d'Amani N'guessan, n'a pas varié d'un
iota. Plus à l'aise qu'à Bouaké, il a été très prolixe. Il a répété ce qu'il
était allé dire aux FAFN.>>




 




Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani
: "Le Fpi prédit la victoire inéluctable du PDCI au cours d`une réunion secrète"




Le Nouveau Réveil  - /span> On savait
le FPI capable de tout, mais réfléchir lucidement sur les réalités
sociopolitiques, ça mérite un grand coup de chapeau. Et ce n'est pas tous les
jours que cela lui arrive de procéder à une analyse dépassionnée pour
reconnaitre ses faiblesses. Aussi, pour une fois, adressons-nous toutes nos
félicitations au FPI.En effet, il y a de cela quelques jours, une réunion ultra
sécrète s'est tenue à la résidence d'une haute autorité (suivez mon regard).
Etaient présents à cette rencontre, tous les ténors de la refondation. Selon une
source très fiable, l'un des dirigeants, et non des moindres, aurait fait
d'importantes révélations à l'auditoire en procédant à une analyse objective de
la situation politique d'avant les élections. Ces révélations ont pris à
contrepied les sondages qui ont été effectués et qui prédisaient une large
victoire du candidat de la fameuse majorité présidentielle). En effet, dans son
intervention, la haute autorité, dont nous tairons volontairement le nom, a
déclaré sans détour ni poil sur la langue: ?Nous perdrons l'élection
présidentielle dans tous les cas de figure. Pire, on risque, c'est même certain,
de ne pas être présents au second tour. Militantes, militants, chers camarades,
méfiez-vous de tous les faux sondages qui nous donnent vainqueurs.
Réveillez-vous et mettez-vous en campagne sans perte de temps. Nos adversaires,
principalement le PDCI-RDA, ont le vent en poupe. Après une analyse lucide des
échos qui nous parviennent du pays réel, nous sommes arrivés à ce constat
alarmant: dans les zones où le FPI est majoritaire, le PDCI arrive en seconde
position et le RDR troisième; dans les régions favorables au PDCI-RDA, le RDR
prend la seconde place, tandis que le FPI occupe la troisième; dans les
circonscriptions où prédomine le RDR, le PDCI-RDA rafle la deuxième position et
le FPI se contente de la troisième place. Conclusion, faites vous-mêmes vos
décomptes. Le PDCI-RDA est partout présent dans le pays. Premier dans sa vaste
zone de prédilection et second partout, la victoire ne peut lui échapper. De
même, le RDR, premier dans sa circonscription, deuxième dans celle du PDCI et
troisième dans le fief du FPI, mathématiquement, s'adjuge la seconde place après
le PDCI. En somme, le FPI occupera la troisième marche du podium. C'est la
catastrophe. Face à cette dure réalité, que devons-nous faire pour renverser la
vapeur en notre faveur? Faut-il truquer les résultats des élections? On ne peut
pas y compter à cause de la vigilance de nos adversaires, de la CEI, des
observateurs indépendants et de l'ONU. Peut-on se retirer des élections sans
perdre la face? Cela n'est pas non plus envisageable. Faut-il continuer le
report des élections? Je n'y crois pas, car les Ivoiriens commencent à être
exaspérés. Que devons-nous préconiser alors? Nous avons longuement réfléchi et
nous réalisons qu'il ne nous reste plus qu'une seule alternative: semer des
troubles dans le pays. Ainsi, le président de la République pourra-t-il décréter
l'état d'urgence, établir un couvre-feu permanent et renvoyer sine die la tenue
de l'élection présidentielle. Nous devons saisir l'occasion que nous offrent
tous ces soulèvements, ces grèves etc., pour créer le chaos et placer nos
adversaires devant le fait accompli ?.(...) >>




 




Bouaké : Hausse du prix du carburant -
Les nouveaux tarifs contre tracasseries routières




Le Quotidien  - >