LA REVIUE DE PRESSE DU VENDREDI 16 OCTOBRE 2009

16 oct 2009

LA REVIUE DE PRESSE DU VENDREDI 16 OCTOBRE 2009








Processus électoral -


Choi veut consulter les parties politiques




 




Nord Sud /font>

A la suite du premier ministre Guillaume Soro, ce sera dans quelques jours
autour du Représentant spécial du Secrétaire General des Nations Unies  en Cote
d'Ivoire d'ouvrir des consultations. A partir « de la semaine prochaine »,
Y.J.Choi va engager des échanges avec tous les acteurs de la vie politique et
social en Cote d'Ivoire, a annoncé hier le porte parole  de l'Opération des
Nations Unies en Cote d'Ivoire (ONUCI), Hamadoun Touré, lors de son traditionnel
point de presse hebdomadaire. L'objectif des échanges est de « donner un nouvel
élan aux effort destinés à permettre l'affichage de la liste electorale
provisoire dans les meilleurs délais »a précisé M. Touré. Il a confié en marge
de son intervention dans la salle de conférence de l'hôtel Sebroko, que la
mission onusienne ne figure pas parmi les destinataires de la liste electorale
provisoire que les partis politiques reçoivent en ce moment. « A ma
connaissance, je n'ai pas vu de support électronique portant sur la liste
electorale provisoire », a-t-il répondu. Concernant les élections ,il a assuré
que l'ONUCI « fera tout ce qui est en son pourvoir(au plan humain, logistique et
financier)pour que l'élection ait lieu à la date fixée par les ivoiriens
eux-mêmes » pour lui, « il ne s'agit pas  de contraindre ni de ne pas
contraindre(les acteurs) ».Il s'agit plutôt pour la communauté
internationale « d'appuyer les ivoiriens pour que tout soit mis a leur
disposition pour faire de la sortie de crise une réalité dans les meilleurs
délais ».(...)




 




 




 





Probable report des élections: Soro charge, Paris recule. Le Facilitateur
prendposition

 




L'Inter  - /font>

Passe d'arme entre Paris et Abidjan à propos du report probable des élections en
Côte d'Ivoire. Guillaume Soro appelle Paris à respecter la Côte d'Ivoire. Il y a
trois jours, le secrétaire d'Etat français à la coopération mettait le pied dans
le plat en enjoignant les autorités ivoiriennes de tenir coûte que coûte
l'échéance du 29 novembre fixée pour le premier tour du scrutin présidentiel.
Alain Joyandet a enjambé toutes les difficultés auxquelles est confronté le
processus électoral ivoirien pour exiger l'organisation ''absolue'' des
élections, estimant que '' les listes électorales ne sont jamais parfaites'' à
cet effet. Ces propos jugés quelque peu audacieux par le Premier ministre
ivoirien, ont suscité sa réaction, depuis Pékin où il séjourne dans le cadre
d'une visite d'amitié et de travail. De la capitale chinoise, le chef du
gouvernement ivoirien a dénoncé un manque de considération manifeste pour la
Côte d'Ivoire, de la part d'un membre du gouvernement français. « Si on a de la
considération, on ne peut pas tenir ce genre de déclaration (...). C'est comme
si on ne respectait pas la population, comme si nous en Afrique n'avions pas
besoin de bonnes listes électorales. Il faut donner de la considération à
l'Afrique et aux Africains. En Afrique, nous nous interdisons tout commentaire
sur les affaires intérieures d'un Etat ; la réciproque doit être vraie », a
lancé le Premier ministre Guillaume Soro, qui recevait, selon
l'Agence-France-presse (AFP) qui a relayé l'information, des ambassadeurs
africains. Quelques heures seulement ont suffi, après cette réplique du chef de
gouvernement ivoirien pour que le langage change du côté de Paris et toujours du
même titulaire du portefeuille de la coopération. Accordant un entretien au
confrère de radio-France-internationale (RFI), Alain Joyandet a vite pris le
contre-pied de ses propos de lundi, nuancés cette fois-ci sur la date probable
des élections en Côte d'Ivoire. « La date du 29 novembre est une symbolique. Ça
veut dire en clair que la communauté internationale, la France évidemment sont
attachées à ce que les élections aient lieu à la date indiquée. En tout cas le
plus rapidement possible. Ça n'est pas à la France de fixer une date. Ce n'est
pas à la France de faire des ingérences dans les affaires de l'Etat de Côte
d'Ivoire ». Le proche collaborateur du président Sarkozy n'hésitera pas à
marquer un recul en admettant finalement l'idée du report qu'il récusait
formellement, il y a trois jours. « Je pense que pour l'avenir même du pays, il
faut que ces élections aient lieu le plus rapidement possible. Si maintenant, on
explique que pour des questions techniques il faut une ou deux semaines ou
encore quelques jours, je ne sais pas, de report parce qu'il faut finaliser un
certain nombre de chose, évidemment ça ne posera de problème à personne ». Ce
faisant, M. Joyandet reste toujours accroché à ses exigences pour des élections
le plus tôt possible, si nécessaire, avant la fin de l'année. « Il y a un très
grand doute de la communauté internationale qui essai d'aider la Côte d'Ivoire,
et la France veut aider la Côte d'Ivoire. (...) Mais s'il y a un report de
plusieurs mois, alors je pense qu'il y aura à nouveau ce doute dans la
communauté internationale, qui ne voudra plus aider la Côte d'Ivoire parce qu'à
un moment donné dans une démocratie, il faut quand même qu'il y ait une
élection. Autrement ça pose un véritable problème. Pourquoi mettre au banc un
certain nombre d'Etats par la communauté internationale où il y a des troubles
institutionnels et permettre à un autre pays de rester des années sans élection
? C'est ça le fond du problème. Si aujourd'hui, on nous dit que ça ne sera pas
le 29 novembre et que ce sera avant la fin de l'année, alors chiche. Disons
qu'une fois de plus, ils nous font confiance. Mais franchement si on doit
s'expliquer que ça ne sera pas en 2009, mais en 2010 avec plusieurs mois de
reports, je pense que ça poserait un problème », estime le secrétaire d'Etat
français. Dont les propos s'apparentent à une sorte de réaction à ceux du
Premier ministre Soro, tenant à régler définitivement la question des identités
avant de s'aventurer à boucler avec les élections. « Nous n'avons jamais été
aussi près des élections. Nous sommes en train d'affiner la liste électorale
provisoire. (...) Une élection contestée, ce n'est pas un mois de perdu, ce sont
des années. Voilà pourquoi nous voulons affiner en prenant deux semaines, un
mois... ». ». Et le chef de gouvernement ivoirien de trancher net en évoquant
implicitement un éventuel report : « Ce sera aux Ivoiriens de décider de la date
». Pour sa part, le représentant du Facilitateur Blaise Compoaré en Côte
d'Ivoire ne voit point d'inconvénient à ce qu'il y ait un report de la date du
29 novembre, au cas où elle ne serait plus possible. Pour Boureima Badini, qui
prône toujours le dialogue et le consensus, il n' ya pas de mauvais sang à se
faire si l'échéance prévue n'était plus tenable. « Ce qui est certain, c'est que
nous sommes pratiquement dans la dernière ligne droite. Laissez-nous travailler.
Supportez-nous, encouragez-nous ! Et si la date du 29 novembre ne devait pas
être tenue, nous allons simplement prendre des dispositions pour en informer le
peuple ivoirien ».





Alpha Blondy : "Alain Joyandet se comporte en maître d'esclave"




 Le Temps  -
>




Cas
des 2,7 millions de personnes sur la liste électorale: L'Alliance pour le
changement (APC) contre toute exclusion




Partis Politiques 
-




 




 




Le
PPS n'ira pas à la présidentielle : BAMBA MORIFERE DENONCE UN « CONTEXTE
ANTIDEMOCRATIQUE NOTOIRE »

 




Fraternité-Matin  -

 Le secrétaire général du Parti pour le Progrès et le Socialisme
(PPS), M. Bamba Moriféré ne sera pas candidat à l'élection présidentielle du 29
novembre. Et pour cause : les différents candidats potentiels ne partent pas sur
un pied d'égalité. Il l'a dit au cours d'un point de presse qu'il a animé ce
jeudi 14 octobre aux Deux-Plateaux. « Je ne serai pas candidat à l'élection
présidentielle du 29 novembre prochain », dit-il. « Cette élection
présidentielle qui doit marquer la rupture avec la situation politique confuse
que vit notre pays depuis 1993 et qui a été exacerbée par le déclenchement de la
crise armée en septembre 2002, va se dérouler dans un contexte antidémocratique
notoire », dénonce-t-il. Le secrétaire Général du PPS fait ainsi observer que «
les médias d'Etat, notamment la télévision ivoirienne, sont caporalisés et
confisqués et la discrimination est plus exacerbée dans le domaine de la
sécurité ». Les signataires de l'accord de Linas-Marcoussis et de Pretoria
bénéficient d'une haute sécurité, notamment avec les forces de l'ONU, tandis que
les autres candidats sont laissés pour compte, dénonce M. Moriféré. Pire,
certains candidats « utilisent déjà, sans scrupule, les moyens de l'État et
d'autres sont financés par le Trésor public au regard de la loi portant
financement des partis politiques ». Les non signataires des accords politiques
demeurent là aussi des laissés-pour-compte, déplore-t-il. Fort de ces constats,
le secrétaire général du PPS estimant que les conditions pour la tenue de
l'élection présidentielle ne sont pas réunies, a donc décidé de déclarer son
parti forfait à la présidentielle de novembre 2009.>>





Tournée d'ADO dans le Zanzan - Alassane Ouattara à Nassian : "On aurait pu
éviter cette guerre"




Le Patriote - /font>

(...) S'agissant de la crise qui secoue le pays, le Docteur Ouattara a reconnu que
le peuple en a souffert tout comme lui-même qui a perdu dans ce conflit des
parents, des amis, des collaborateurs. « Cette crise aurait pu être évitée.
Qu'on ne vienne pas nous dire que cette guerre nous a empêchés de travailler.
Qu'on laisse les faux débats qui ont amené la guerre. Le rôle d'un chef d'Etat
c'est d'empêcher que son pays sombre dans la guerre, surtout quand elle est
fratricide », a-t-il asséné. L'essentiel est à ses yeux, le renforcement de la
cohésion sociale mise à mal ces dernières années. C'est pourquoi, il a exhorté
les populations de Nassian à pardonner : «Sans pardon, il n'y a pas de
réconciliation. Je voudrais que nous puissions nous pardonner », a plaidé le Dr
Ouattara. Ensuite, il a appelé à la tenue d''élection transparente et ouverte
cette année. « Beaucoup d'Ivoiriens regrettent toujours l'exclusion de mon aîné
Henri Konan Bédié et moi-même en 2000 car la Côte d'Ivoire ne serait jamais là
où elle se trouve aujourd'hui », a poursuivi Alassane Ouattara avant d'inviter
les populations à voter à toutes les élections présidentielle, législatives,
municipales (RHDP) parce que «ce sera la vraie Côte d'Ivoire ».(...) >>




 




Les
FN refusent "l'instrumentalisation" des ex-combattants




 




Nord Sud  - /font>

Au cours d'un point de presse tenu hier au cabinet de guillaume Soro, les forces
nouvelles ont dénoncé « l'instrumentalisation »des ex-combattants par certains
partis politiques




 




Les Forces Nouvelles
ont invité hier les partis politiques à éviter « pour l'instant » de venir faire
leurs recrutements au sein faire leurs recrutements au sein de la frange
 sensible »  de populations que constituent  les ex-combattants démobilisé ou en
passe de l'être. Cela concerne également, ont-elles ajouté, les miliciens ou
« forces d'auto défenses »qui ont combattu auprès des forces de défense et de
sécurité de Cote d'Ivoire (FDS-CI) « les ex-combattants constituent un monde
très sensible. J'invite les acteurs politiques a ne pas instrumentaliser  ce
maillon sensible a des fins politiques », a conseillée Cissé Sindou, Directeur
de cabinet adjoint des Forces Nouvelles .Cette réaction des ex-rebelles fait
suite a deux faits majeurs. Le plus immédiat s'est passé les 10 et 11 octobre à
Korhogo. Le front populaire ivoirien du « Poro » des ex-combattants démobilisés
qui auraient déposé leurs valises chez les refondateurs. Du fait d'une
« incompréhension », affirme Cissé Sindou, cette cérémonie présidée par le porte
parole de Laurent Gbagbo, Coulibaly Gervais a vite dégénéré. Deux factions
opposées se sont rencontrées sur le lieu de la manifestation. Face à la menace
de trouble à l'ordre public et en attendant le déploiement du Centres de
commandement intégré (CCI), les Forces Nouvelles sont intervenues pour calmer
les esprits.(...)




 




 





Processus de sortie de crise: Des militaires grognent

 




L'Inter
 -




 





Intégration sous-régionale: UN ACCORD D'INVESTISSEMENT POUR L'UNION DU FLEUVE
MANO

 




Fraternité-Matin

 - Les opérateurs économiques du secteur privé de l'Union du Fleuve
Mano qui comprend le Libéria, la Sierra- Leone, la Guinée et la Côte d'Ivoire de
façon formelle depuis juillet 2008, se réuniront les 25, 26 et 27 octobre
prochain à Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d'Ivoire pour conclure
un partenariat mixte entre le privé et l'Etat et qui va donner droit à la
signature d'un Accord préférentiel sous- régional d'investissement. L'Union
nationale des Journalistes de Côte d'Ivoire pour accompagner cet événement, a
donc donné l'occasion mercredi dans un hôtel au plateau, à Sibailly Raymond
conseiller spécial du Président de la République, chargé des Politiques
d'Investissement et d'Intégration Africaine, de se prononcer sur le thème : «
L'Union du fleuve mano, quelles opportunités pour les investisseurs et pour la
Côte d'Ivoire ? » Le conférencier qui a relevé que cette organisation crée
depuis octobre 1973 par le Libéria et la Sierra-leone, est l'ancêtre de toutes
les organisations d'intégration de la région de l'Afrique de l'Ouest, a indiqué
sans sourciller, en répondant à la question soulevée par le thème de sa
conférence que, « l'adoption d'un Accord préférentiel sous-régional
d'investissement est un acte d'intégration extraordinaire ». Il a cité deux
raisons.Les trois pays appartenant traditionnellement à cet espace au bout des
deux prochaines années vont connaître un boom économique.Avec la guerre qui a
tout détruit, tout est à reconstruire en Sierra- leone et au Libéria puis en
Guinée qui n'a connu que des régimes militaires et vit des convulsions en ce
moment.

 Sibailly Raymond fait remarquer avec une pointe de fierté que l'Union du fleuve
Mano est «Une île minière et énergétique promise à un décollage fulgurant »
avant de noter que le « périmètre des 4 pays est un bouclier géologique
important. Le sous-sol de la Guinée recèle de bauxite et de diamant qui
représentent 50% des réserves mondiales. Le réseau hydrographique de ce pays est
un potentiel très élevé d'électricité qui peut servir plus de la moitié des pays
d'Afrique. Le Libéria et la Sierra-Léone disposent de métaux précieux et dans
ces deux pays et la Guinée, on a découvert d'importants gisements de pétrole.
Qui seront exploités en 2011 pour la Guinée et en 2012 pour le Libéria et la
Sierra-Leone » Il a donc exhorté les opérateurs économiques ivoiriens qui ont
connu des fortunes diverses dans bien de pays de la sous-région dans l'espace
Cedeao et de l'Uemoa, à s'insérer dans ce marché supplémentaire mais plus
important que les marchés traditionnels.(...) >>




 





Traitement du paludisme: Voici la liste des médicaments interdits en Côte
d'Ivoire

 




L'Inter

 - /b> La décision a été prise par arrêté N° 173/MSHP/CAB du 06 août 2009
portant suspension des visas d'enregistrement de molécules et combinaisons de
molécules antipaludiques en Côte d'Ivoire. La liste de ces médicaments figure
dans l'annexe dudit arrêté. Il s'agit de ARTESUNATE 200 mg (forme suppositoire,
adulte) = PLASMOTRIM, ARTESUNATE /MEFLOQUINE = ARTEQUIN, ARTESUNATE/NAPHTOQUINE=
ARCO, ARTESUNATE/SULFAMETHOXYPYRAZINE/ PYRIMETHAMINE=CO-ARINATE, ARTESUNATE/SULFADOXINE/PYRIMETHAMINE=ARTEDAR
50 et 100 mg, DIHYDROARTEMISININE/PIPERAQUINE=DUO-COTECXINE, MALACUR, DARTE-Q,
DIHYDROARTEMISININE/PIPERAQUINE/TRIMETHOPRIME=ARTECOM et AMODIAQUINE/SULFAMETHOXYRAZINE=DUALKIN.
Ces traitements antipaludiques ne sont pas recommandés par le nouveau schéma
thérapeutique. A titre exceptionnel et par mesure d'accompagnement (écoulement
des stocks), la commercialisation de ces médicaments pourra se poursuivre
pendant une période maximale de trois mois, à compter de la date de sa signature
de l'arrêté, le 6 août 2009. Après cette période, tout contrevenant aux
dispositions dudit arrêté, sera passible des sanctions prévues par les textes en
vigueur. L'Inspection générale de la Santé et de l'Hygiène publique, la
Pharmacie de la Santé Publique, la Direction de la pharmacie et du médicament,
le Service de la police sanitaire et le Programme National de lutte contre le
paludisme, sont chargés chacun de faire respecter son application. Soulignons
que ces mesures ont été prises en vue de procéder à l'évaluation du schéma
thérapeutique pour le traitement du paludisme en Côte d'Ivoire ainsi que les
visas d'enregistrement des médicaments antipaludiques contenant les molécules et
combinaisons de molécules égrainées plus haut.>>