La Représentante spéciale reçoit Amara Essy

7 juil 2015

La Représentante spéciale reçoit Amara Essy

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Aïchatou Mindaoudou, a reçu en audience, ce mardi 7 juillet 2015, l'ancien Ministre des Affaires étrangères de Côte d'Ivoire et candidat à l'élection présidentielle d'octobre 2015, Amara Essy.



Au terme des échanges, M. Essy a indiqué qu'il a discuté avec la Chef de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) de la présence de la Mission onusienne dans son pays et qu'il a fait avec elle un tour d'horizon de l'actualité socio politique ivoirienne.



« J'ai été un acteur du Système des Nations Unies. Par ailleurs, je m'intéresse à tout ce qui se passe en Côte d'Ivoire, d'autant plus que nous allons vers des élections. Il y a beaucoup de rumeurs et de supputations. Nous avions tenu à vernir parler avec la Représentante spéciale pour savoir ce qu'il en est pour la sécurité des élections », a-t-il fait savoir.



L'ancien diplomate estime qu'il a été rassuré, parce que la Représentante spéciale maitrisait bien son sujet. « Je suis très heureux de cette rencontre », a-t-il ajouté.





Évoquant la prochaine présidentielle et la Coalition nationale pour le changement (CNC), formée par des membres de l'opposition et des candidats à la présidentielle, M. Essy a dit qu'il n'avait pas encore signé sa charte. « J'ai demandé qu'on fasse des modifications. Dans la charte, il est question qu'on lutte ensemble pour le changement et qu'on gouverne le pays. Pour gouverner ensemble, il faut avoir un programme commun. Il faut avoir une vision commune. C'est pour cette raison que je n'ai pas encore signé la charte. Je suis, par contre, en contact avec les uns et les autres. J'espère qu'on fera un nettoyage du texte pour que je puisse signer plus tard », a-t-il indiqué.



Parlant de son engagement politique, il a fait savoir qu'il avait observé des anomalies à corriger dans le pays. « Quand je sais que ça ne va pas, j'ai mon mot à dire. Je ne viens pas pour une ambition personnelle ou pour le pouvoir pour le pouvoir. J'estime qu'il y a des erreurs qui sont commises et qu'il faut faire quelque chose pour le pays, pour l'avenir de nos enfants et de nos petits-enfants. Je me bats pour cette raison. Je me bats pour que les anomalies constatées soient corrigées et changées », a-t-il fait savoir.