La Représentante spéciale inaugure trois projets à impact rapide à Morondo et Kamalo, dans le département de Kani
La sous-préfecture de Morondo, dans le département de Kani, à plus de 600 kilomètres au nord d’Abidjan, avait réservé vendredi 20 janvier 2017, un accueil chaleureux à la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, Madame Aïchatou Mindaoudou, venue prendre part à l’inauguration groupée de trois projets à impact rapide dont ont bénéficié les localités de Morondo et de Kamalo.
Ces trois projets de cohésion sociale et de réhabilitation d’infrastructures communautaires ont été financés à près de 74 millions FCFA par les Nations Unies.
Ainsi, le village de Morondo a bénéficié de la réhabilitation de cinq classes de l’École primaire publique Soma Koné I et d’équipements pour le foyer polyvalent des jeunes ainsi que de la construction de sanitaires. A Kamalo, l'appui de l'ONUCI a permis de réhabiliter l’École primaire publique et de construire un bloc de 12 latrines. La cantine et le bureau du directeur ont également été équipés.
« Ces trois projets offrent un cadre de rencontres et de brassage qui sont des facteurs de cohésion sociale pour les jeunes de la région », a expliqué la Représentante spéciale devant les populations mobilisées au sein du foyer polyvalent.
Mme Mindaoudou a indiqué que ces projets visent en particulier à améliorer le cadre de travail des élèves et de leurs enseignants ainsi qu'à offrir un espace communautaire pour les jeunes de Morondo, notamment par la réhabilitation d'un foyer polyvalent.
La Représentante spéciale a encouragé les cadres, les élus et les populations, avec à leur tête le Préfet de région et le corps préfectoral, à maintenir leur engagement en faveur de la cohésion sociale pour continuer à bénéficier des dividendes sociaux et économiques de la paix.
Enfin Mme Mindaoudou a fait savoir aux populations que les Nations Unies, à travers l’Equipe-Pays composée des différentes agences, programmes et fonds du Système des Nations Unies, resteront présentes en Côte d’Ivoire après le départ de l'ONUCI.