LA REHABILITATION D’UNE ECOLE PAR L’ONUCI LANCEE A GAGNOA

23 déc 2011

LA REHABILITATION D’UNE ECOLE PAR L’ONUCI LANCEE A GAGNOA

Gagnoa, le 22 décembre 2011... L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et les autorités administratives de Gagnoa ont lancé mercredi 22 décembre 2011, les travaux de réhabilitation de l'école primaire publique de Mahidio, un village situé à environs sept kilomètres au nord de Gagnoa. Cette réhabilitation, dont le protocole d'accord a été signé lors des Journées de l'ONUCI à Gagnoa, du 5 au 7 octobre 2011, fait partie des projets à impact rapide (QIPs) de l'ONUCI.

Natalie Patricia Sarafian du Bureau Régional des Affaires Civiles a précisé que l'ONUCI était heureuse de participer à ce projet, qui visait d'abord à renforcer la cohésion sociale entre les communautés, mais aussi à développer la coopération entre l'ONUCI et les populations de Gagnoa, notamment avec l'implantation récente d'un camp de l'ONUCI dans cette localité.

Lançant les travaux, le Secrétaire Général de Préfecture Kamenan Kré Etienne a insisté sur l'importance de l'école, qui prépare des ressources humaines pour le développement du pays. Il a également remercié l'ONUCI et la communauté internationale pour l'aide qu'elles accordent à la Côte d'Ivoire. « Sachez que l'ONUCI est là pour nous accompagner ; elle n'est pas là pour un camp ou pour l'autre. Il faut les aider à nous aider et nous prendrons nos responsabilités en temps opportun pour continuer notre marche vers le développement », a-t-il dit.

Au nom de la commune, Bamba Medji a rappelé que l'ONUCI, en réhabilitant ce bâtiment à hauteur d'environ 11 millions de francs CFA, demeurait attentive aux appels et aux besoins des populations ivoiriennes et de celles du village de Mahidio en particulier. Il a ainsi invité les populations à garder de l'ONUCI l'image d'un partenaire qui contribue à la paix et au développement.

Auparavant dans son mot de bienvenue, le Chef du village, Kalegnon Bertin, avait fait l'historique de cette école primaire qui a vu le jour en 1952 et dont il assistait aujourd'hui à la renaissance grâce à l'ONUCI. Ses remerciements se sont traduits en ces termes : « La réalisation de cette œuvre dont vous êtes le maillon essentiel nous ouvre les yeux et nous donne beaucoup d'espoir, faisant oublier toutes nos amertumes et nos appréhensions. J'ose croire que mon village a emprunté dorénavant avec l'ONUCI, le même train du développement », a-t-il dit.