L’ONUCI sensibilise les populations de Ziondrou et Zibo, à la cohésion sociale et au respect des droits de l’homme

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26 déc 2013

L’ONUCI sensibilise les populations de Ziondrou et Zibo, à la cohésion sociale et au respect des droits de l’homme

Les populations de Ziondrou et Zibo, deux localités de la Sous-préfecture de Zeo, dans le département de Bangolo, situées à 568 km à l'Ouest d'Abidjan ont été sensibilisées par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire à la cohésion sociale et au respect des droits de l'homme, le 24 décembre 2013.



« La protection des civils et la lutte contre les violences basées sur le genre, telles que l'excision et les viols qui occasionnent de graves conséquences sur l'épanouissement de la femme, font partie des défis que l'ONUCI doit relever», a indiqué Pierre Aby du Bureau de l'information. M. Aby a poursuivi en soulignant que la réussite de la cohésion sociale faisait appel au pardon et à la pratique de la concession.



L'adjudant Alioune Dagada de la police des Nations Unies a révélé de prime abord, une partie de la mission de la section à laquelle il appartient. «Notre mission est entre autres de vous protéger. Si vous n'êtes pas en sécurité vous n'arriverez à rien faire», a-t-il indiqué.



L'adjudant Dagada, a ajouté que la police onusienne et les forces de sécurité locales veillent sur leur sécurité afin de leur permettre de vaquer à leurs occupations et permettre le développement de leur village.



Pour sa part, Jonas Siekpo de l'ONG ''Bonne Action'' a exhorté les populations à vivre ensemble, ce qui suppose selon lui, le respect des traditions des uns et des autres. « L'autorité du chef du village ne devrait pas être mis en mal, car il incarne le socle de la cohésion. Il est celui qui ramène l'apaisement face à nos malentendus », a-t-il conclu.



Detohi Gnazi et Pierre Naho, respectivement chefs de village de Ziondrou et Zibo ont souhaité que de telles initiatives se reproduisent pour le bonheur des populations. Puis, ils ont émis des doléances relatives à la réhabilitation de la cantine de l'école primaire, du foyer des jeunes et la maternité et souhaité le branchement de leurs villages au réseau électrique.



Les préoccupations des participants ont porté sur le foncier rural et les droits de l'homme.