L’ONUCI SENSIBILISE, LES POPULATIONS DE PINHOU A UN ENVIRONNEMENT ELECTORAL APAISE

25 nov 2011

L’ONUCI SENSIBILISE, LES POPULATIONS DE PINHOU A UN ENVIRONNEMENT ELECTORAL APAISE

Duékoué, le 25 novembre 2011...Les fonctionnaires des Divisions de l'Information publique, des Droits de l'Homme et de l'Assistance électorale de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI ont eu le 25 novembre une session d'échanges sur les voies et moyens d'instaurer un climat électoral apaisé avec les populations de Pinhou, localité située à 513 km à l'ouest d'Abidjan.

Après avoir expliqué au nombreux public l'objet de la rencontre du jour, Pierre Aby, du Bureau de l'information publique de l'ONUCI à Duékoué, a mis l'accent sur l'intérêt que revêtent les élections législatives pour le peuple ivoirien. Il a ensuite exhorté son auditoire à prôner la non-violence à la veille des élections législatives. « Personne n'a le droit d'empêcher quiconque d'aller exprimer son droit de vote », a-t-il indiqué. M. Aby a, par la même occasion, appelé les chefs de communautés à une gestion efficace des rumeurs, qui sont le plus souvent sources de conflits dont les conséquences peuvent être dévastatrices.

Claude Bernard Mutombo, du Bureau de l'Assistance Electorale a appelé à l'union, à la fraternité et à la concorde. « Les élections ne doivent pas vous diviser, car si tel est le cas, cette situation pourrait entraver le développement de votre village », a-t-il indiqué. Il a ajouté que toute personne détentrice d'une carte d'électeur devrait pouvoir exprimer son droit de vote.
M. Mutombo a, par ailleurs, mis l'accent sur la place des femmes dans les villages. « Les femmes ont un rôle majeur dans le développement d'un village. C'est pourquoi, je les exhorte à aller voter » a-t-il conclu.

Pour sa part Amidou Mouna de la Division des Droits de l'Homme, a indiqué que tout acte occasionnant une effusion de sang exprimait une violation des droits de l'homme. Il a ajouté qu'en Côte d'Ivoire de nombreux cas de non-respect des droits de l'homme avaient été notés au cours des dix derniers mois et qu'un un expert en la matière avait été commis pour faire la lumière à ce sujet. « Les femmes ont des droits qu'il faut respecter. Elles ne devraient donc pas subir de violences de tout genre, comme c'est le cas actuellement » a-t-il indiqué. M. Mouna a également mis en garde contre l'excision qui peut créer des problèmes lors des accouchements.
« Tout comme les femmes, les enfants ont le droit d'être scolarisés », a-t-il souligné.

A l'issue de la rencontre, les préoccupations des populations ont porté sur les exactions commises par les Dozos, le foncier rural, les droits de l'homme, le DDR, et les élections législatives.