Bouaké, le 4 décembre 2008... A l' occasion de la commémoration de la Journée Internationale des Droits de l'Homme, le Bureau régional de la Division des Droits de l'Homme de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé, mercredi 3 décembre, une séance de sensibilisation aux droits de l'homme dans le village de Kongodékro, près de Bouaké.

La séance s'est déroulée en présence de nombreux villageois dont des chefs traditionnels, plusieurs personnalités dont le représentant du Préfet de Région et une délégation de l'ONUCI comprenant le Coordonnateur régional des Opérations, M. Allassane Fall, les chefs des bureaux régionaux des Droits de l'Homme et des Affaires Politiques, M.M. Prosper Shabani et Fodé Kamara, ainsi que plusieurs de leurs proches collaborateurs. Des représentants du système des Nations Unies dont le Bureau de coordination des actions humanitaires (OCHA), étaient également présents.

M. Shabani a exprimé la détermination de l'ONUCI à ne ménager aucun effort pour accompagner le village de Kongodékro dans la quête d'une paix durable. Il a souligné la disponibilité de l'ONUCI à aborder avec les populations toutes les questions ayant trait aux droits de l'homme, y compris les violations dont elles sont victimes ainsi que les moyens de les revendiquer, tout en observant leurs devoirs. M. Shabani a insisté sur la nécessité pour les populations « de véhiculer le message de paix et de respect des droits de l'homme ».

Le représentant du Préfet, M. Seydou Touré, et le Président du Comité d'organisation, M. Moussa Soualam de l'ONG Djikawué ont salué l'organisation de la séance de sensibilisation sur les droits de l'homme, au moment où le monde célèbre le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Ils ont adressé des remerciements à l'ONUCI pour « son action vigoureuse en faveur de la paix » et pour « le travail entrepris pour promouvoir la connaissance des droits de l'homme parmi les populations villageoises».

La séance de sensibilisation s'est appuyée sur la lecture publique, en langue baoulé, d'extraits de la Déclaration universelle des droits de l'homme, l'interprétation par des jeunes femmes et hommes de jeux scéniques illustrant des cas de violation des droits de l'homme et particulièrement de violences faites aux femmes. La séance a également offert l'opportunité d'échanges directs avec les populations sur le respect des droits de la femme.