L’ONUCI sensibilise les populations de Guiri au maintien de la cohésion sociale et au développement

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10 jan 2014

L’ONUCI sensibilise les populations de Guiri au maintien de la cohésion sociale et au développement

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et ses partenaires ont sensibilisé jeudi 9 janvier 2014, les populations de Guiri, dans le départment de Bangolo, localité située à 584 km au nord-ouest d'Abidjan au maintien de la cohésion et au développement.



A cette occasion, le chargé du bureau de l'information publique de l'ONUCI, Pierre ABY, a indiqué que le vivre-ensemble repose sur la tolérance et le respect de l'autorité du chef du village qui est le garant de la cohésion sociale. Il a également mis en garde contre les violences liées au genre, telles que les viols et l'excision qui ont des conséquences désastreuses sur leurs victimes.



L'adjudant major Samba DIA de la police des Nations Unies (UNPOL) a souligné que sa section participait à la restauration de la paix en Côte d'Ivoire à travers un appui aux forces locales. « Nous participons à la protection des civils et des personnes dites vulnérables par entre autres les patrouilles conjointes avec les forces de la Côte d'Ivoire », a-t-il soutenu.



M. Eugène BOHE de la commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) a pour sa part, instruit les participants sur la composition régionale de l'institution dont il fait partie, avant d'en définir le mandat. « La CDVR est créé pour ramener les Ivoiriens à la réconciliation, par le dialogue, la vérité et la justice. Nous devons aller à la réconciliation pour une bonne cohésion sociale. Sans réconciliation, rien n'est possible », a-t-il conclu.



Le chef du service du cadastre du Ministère de l'agriculture Teha KOFFI, quant à lui, les causes et les conséquences de la crise ont plongé Côte d'Ivoire dans des problèmes récurrents du foncier rural avec des répercussions au niveau de la cohésion sociale. « La spoliation et l'expropriation des terres ou de plantations d'honnêtes citoyens en sont les preuves. La loi sur le foncier rural de 1998 a été votée pour permettre d'avoir une meilleure connaissance sur les procédures d'accès à la terre. Ce qui devrait permettre d'éviter les litiges liés au foncier rural », a-t-il ajouté.



Pour le chef du village de Guiri, Victor GBEHI, le vivre-ensemble y est une réalité, les choses se passant bien entre toutes les populations du village. Il a ensuite plaidé pour l'électrification de la localité, pour la construction d'une maternité et la réalisation d'une pisciculture qui occuperait entre autres les jeunes oisifs du village.



Les préoccupations des participants ont porté sur la cohésion sociale et le foncier rural.