Odienné, le 29 septembre 2011...L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a organisé mercredi 28 septembre 2011, une sensibilisation dans la localité de Bohisso, localité située à 51Km d'Odienné au Nord-ouest d'Abidjan.

Cette rencontre d'échanges et d'informations s'inscrit dans le cadre de la de la campagne de sensibilisation de proximité dénommée ONUC Tour. Elle a surtout permis aux populations de Bohisso de recevoir des informations sur la réconciliation, la cohésion sociale et la culture de la paix et de mieux connaitre le mandat et les activités de l'ONUCI.

Etienne Allou, Chargé des droits de l'Homme au bureau régional de l'ONUCI à Odienné, a invité les participants à éviter en cette période de réconciliation et de reconstruction, la violence comme moyen d'expression, les conflits intercommunautaires, les actes de vengeance et la justice privée. Il les a aussi exhortés à utiliser les voies de droit pour le règlement des différends, des litiges les opposant et à préserver la cohésion sociale et le respect des droits de l'Homme. « En cas de problème il faut se référer au chef du village et non se faire justice, car nul n'a le droit de se faire justice », a-t-il affirmé.

Danièle Zan du Bureau de l'Information publique de l'ONUCI à Odienné, par des échanges interactifs, a expliqué à la population de Bohisso que la Mission encourageait et appuyait toutes les initiatives allant dans le sens de la recherche de la paix, de la cohésion sociale et de la réconciliation pour le retour d'une paix définitive et durable en Côte d'Ivoire. En outre, elle a demandé à l'assemblé de s'approprier les valeurs de pardon, d'entente, de tolérance et de non-violence, ainsi que les mécanismes de communication en vue d'un changement de comportements, ceci pour aider au renforcement de la cohésion sociale et à la promotion de la réconciliation à Bohisso.

La présidente des femmes de Bohisso, Manoussou Koné a demandé à la délégation onusienne de revenir pour des séances de sensibilisation sur la scolarisation de la jeune fille et les violences faites aux femmes. « Dans notre association on voudrait que toutes nos filles partent à l'école.», a-t-elle estimé

Le chef du village de Bohisso Koné Sékou a rappelé que depuis les élections, la mission ne s'est plus rendue à Bohisso, le choix de sa localité pour une telle activité prouve que l'ONUCI n'a pas oublié son village.