Lakota, le 11 mai 2010... Mardi 11 mai 2010....L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a initié, mardi 11 mai 2010, un séminaire de sensibilisation sur « l'engagement de la société civile en faveur d'un environnement électoral apaisé » à Lakota, à 257 Km à l'ouest d'Abidjan.

Une cinquante membres de la société civile venus de Divo, Lakota, Guitry et Fresco participent à ce séminaire de deux jours, qui est organisé autour de trois thèmes : « L'éducation aux valeurs de la culture de la paix pour un environnement électoral apaisé » ; « Rôles et responsabilités des organisations de la société civile pour un environnement électoral apaisé » et « Techniques de communication pour le changement de comportement appliquées à un environnement électoral apaisé ».

S'adressant aux séminaristes, Samy Passalet du bureau de l'information de l'ONUCI a souligné l'importance de leur rôle dans le processus de paix. « Il vous revient de sillonner les villes et les campagnes, pour porter le flambeau de la paix, préalable à tout développement. C'est pour cela que l'ONUCI, et avec elle, tout le système des Nations Unies en Côte d'Ivoire, porte un intérêt particulier à votre rôle et à votre responsabilité au cours de cette phase cruciale de sortie de crise en Côte d'Ivoire », a-t-il déclaré. M. Passalet a également invité la société civile à s'impliquer dans le processus de règlement de la crise ivoirienne en cultivant la paix.

Parlant du thème principal du séminaire, le Maire de la ville de Lakota, Zebi Grokrou, a affirmé qu'il avait tout sens en cette période cruciale pour la Côte d'Ivoire. « Il nous faut effectivement aller aux élections dans un environnement électoral apaisé », a-t-il indiqué.

Pour le Préfet du département de Lakota, Kpan Aroh Joseph, qui a présidé la cérémonie d'ouverture de la rencontre, ce séminaire de l'ONUCI est une contribution non négligeable à l'organisation des élections apaisées. « Depuis huit ans la Côte d'Ivoire vit une crise sans précédant de son histoire. Au début des indépendances, le pays était le moteur de la sous-région. Aujourd'hui, à cause des conséquences de la guerre, la Côte d'Ivoire est classée parmi les pays les plus pauvres et les plus endettés. Il faut donc des élections apaisées dont les résultats doivent être acceptés par tous, » a-t-soutenu. Il a ajouté qu'il était nécessaire pour la société civile de comprendre le processus électoral pour mieux l'enseigner aux diverses composantes de la société.