L’ONUCI SENSIBILISE LA JEUNESSE DE BOTRO A LA PRESERVATION D’UN CLIMAT ELECTORAL APAISE

10 nov 2011

L’ONUCI SENSIBILISE LA JEUNESSE DE BOTRO A LA PRESERVATION D’UN CLIMAT ELECTORAL APAISE

Bouaké, le 10 novembre 2011... L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a organisé le 9 novembre 2011, un atelier de sensibilisation sur la préservation d'un environnement électoral apaisé a l'endroit de la jeunesse de Botro, à 400 km au nord d'Abidjan.

Cette initiative qui s'inscrit dans le cadre des efforts de la mission pour favoriser un environnement électoral apaisé, avait pour but d'exhorter les populations cibles de Botro à proscrire tout acte de violence pouvant enfreindre le bon déroulement du scrutin.

Dans son intervention, Salvator Ndabazerutse, du Bureau de l'Information publique de l'ONUCI à Bouaké, a invité les participants à détecter les menaces à la cohabitation fraternelle et à identifier les entorses à la cohésion sociale en vue de les écarter.

« Les élections passées ont laissé certainement des séquelles dans les cœurs de certains. Il vous revient, vous jeunes de Botro, de vous impliquer activement dans la recherche de la paix dans votre département. Mettez tout en œuvre pour créer et consolider un climat électoral apaisé, d'autant plus que les prochaines élections législatives seront d'une grande importance pour l'avenir et la stabilité du pays », a souligné M. Ndabazerutse.

S'adressant aux participants Serge Agossou de la Division de l'Assistance électorale de l'ONUCI les a exhortés à mettre tout en œuvre pour préserver la paix chèrement acquise. « Évitez tout ce qui peut favoriser la violence au cours de cette période électorale. La jeunesse de Botro doit faire en sorte que dans les 56 bureaux de vote que compte le département, le scrutin se déroule de manière paisible », a-t-il recommandé.

Pour Yvette Mukendi du Bureau des Droits de l'Homme de Bouaké, le respect de la dimension des droits de l'homme dans une élection de sortie de crise comme celle que s'apprêtent à vivre les Ivoiriens est une obligation. « Tant que ces droits seront violés, il y aura toujours des crises. Il vous revient en tant que jeunesse de promouvoir les droits de l'homme pour une sortie de crise heureuse», a-t-elle soutenu.

Au terme de l'atelier, le maire résident de la commune, Koffi Yao a assuré qu'il n'y aura pas de crise à Botro. La jeunesse, selon lui, saura faire preuve de bonne foi.

Une cinquantaine de participants issus des partis politiques, des ONGs et associations de jeunes ont pris part à cet atelier.