L’ONUCI renforce les capacités de la Douane ivoirienne sur les nouveaux termes du commerce international

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17 nov 2015

L’ONUCI renforce les capacités de la Douane ivoirienne sur les nouveaux termes du commerce international

Une vingtaine de douaniers ivoiriens ont participé, mardi 17 novembre 2015 à Abidjan, à l'Ecole des douanes, à une formation de renforcement des capacités organisée par la section des Affaires civiles de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).



L'atelier a porté sur les termes du commerce international 2010 (Incoterms), qui déterminent la valeur en douane à l'importation et qui servent donc à définir les droits et devoirs des acheteurs et vendeurs participant aux commerces internationaux. Pour le Directeur de la formation et de la documentation des Douanes ivoiriennes, le Colonel Karim Koulibaly, sa mission étant de renforcer les capacités des agents sur le terrain, cet atelier permettra d'acquérir une autre expérience des collègues douaniers de l'ONUCI et maitriser les acquis d'une déclaration en détails. « Comme la maitrise de l'Incoterm fait parfois difficulté, nous avons souhaité que le formateur revienne sur ces questions et surtout qu'on puisse bénéficier de l'expertise des douaniers de l'ONUCI », a-t-il dit.



La Douanière à la section des Affaires civiles de l'ONUCI, Christina Aka, a expliqué l'apport de la Mission onusienne dans ce renforcement des capacités. Pour elle, s'il est vrai que les douaniers ivoiriens ont beaucoup d'expérience, il n'en demeure pas moins que les termes changent. « Nous allons expliquer les nouveaux termes et leur donner des outils qui leur permettront de former les douaniers les moins expérimentés. En plus, nous avons cette disposition dans notre mandat, de renforcer les capacités de la douane afin que le pays puisse rendre sa douane fonctionnelle. La douane est importante pour un pays pour générer des recettes et sécuriser les frontières », a-t-elle dit.



Le formateur, le Docteur Paul Malan, a expliqué les Incoterms comme des éléments importants dans la déclaration en douane dont les droits sont reversés à l'État. Il s'agira donc de leur donner les outils pour pouvoir cerner véritablement les valeurs qui leur sont données. « Dans la version 2010, nous avons onze contrats, et ces onze contrats peuvent être choisis par les opérateurs, importateurs, exportateurs selon la convention qu'ils passent avec leurs fournisseurs. Chacun a donc des obligations mais ce qui nous intéressera aujourd'hui par rapport à la douane, c'est surtout la valeur, les coûts que nous allons passer en revue », a-t-il dit.



Après la formation de ce jour, les vingt agents formés vont faire le relais à l'intérieur du pays et à Abidjan. Grâce à l'appui de l'ONUCI, des salles de formation existent déjà à Bouaké, Man et Korhogo et serviront pour les formations régionales.