Yamoussoukro, le 19 Mars 2010... L'Opération des Nations Unies en Côte D'Ivoire (ONUCI) a remis, jeudi 18 mars 2010, les clés d'un bâtiment de six classes, réhabilité par le bataillon Sénégalais (Senbatt), aux responsables du collège moderne II de Yamoussoukro, à 242 km, au nord d'Abidjan. Le lycée mixte de Yamoussoukro et le Collège Koffi Gado de Tiébissou ont également été équipés en tables bancs.

Le projet de réfection d'une valeur de 11.000.000 de francs CFA, entre dans le cadre des projets à impacts rapides (Qips) de l'ONUCI en faveur des populations défavorisées..

« La force de l'ONU a été déployée dans ce pays pour créer les conditions d'une sortie de crise pacifique mais aussi pour soutenir un tant soit peu les souffrances des populations et contribuer à alléger les peines », a déclaré le Commandant de la Force de l'ONUCI, le Général Fernand Marcel Amoussou, qui prenait part, à cette cérémonie.
Le général Amoussou a exhorté les élèves à avoir de meilleurs résultats scolaires. «C'est l'unique cadeau que vous pouvez faire au principal de l'établissement, à la directrice régionale, à vos professeurs et à vos frères sénégalais», a-t-il dit.

Le commandant du Senbatt, le lieutenant colonel Amadou Siado Diallo a, pour sa part, salué la franche collaboration entre le Comité de Gestion des Etablissements Scolaires (COGES), les responsables du collège moderne et le Senbatt. Il a annoncé la réhabilitation prochaine du centre des handicapés et l'organisation d'une journée de soin médical gratuit dans un village de la région.

Pour le principal du collège moderne, Ekra Popouin Daniel, la réhabilitation de ce bâtiment est un signe visible de la paix. La porte parole des élèves, Bony Laetitia, a, de son côté, pris l'engagement, au nom de ses camarades, de prendre soin du bâtiment à travers la mise en place d'un comité de gestion.

Le préfet de région, Nassa Dacouri, après avoir reconnu l'engagement de l'ONUCI aux côtés des populations, a exhorté les parents d'élèves à aider leurs enfants à éviter la violence. « Nous ne pouvons pas accepter que des élèves que nous envoyons à l'école pour s'instruire se découpent à la machette»., a-t-il déclaré.