Les femmes parées de leurs plus beaux bijoux, les hommes vêtus de leurs plus beaux boubous, l'ambiance était festive avec la population de Tahara, ce 27 novembre 2013, qui se réjouissait ainsi de la réhabilitation, par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), de l'école primaire de cette localité de la sous-préfecture de Goulia (département de Kaniasso, région du Folon, à 105 km d'Odienné) à 7 km du Mali voisin.



La communauté villageoise, exacerbée par les affres de la crise et une pauvreté grandissante, n'avait pu réunir les ressources financières nécessaires pour réhabiliter cette école depuis le passage de la tornade en 2008, qui l'a plongée dans un sinistre total. Cet état de choses était devenu une source de démotivation pour les élèves, leurs parents d'élèves et leurs enseignants.



L'ONUCI, consciente du rôle que joue l'école dans le développement futur d'une nation et de son rôle catalyseur dans la consolidation d'une paix

durable, a donc réhabilité et équipé en tables-bancs, l'école primaire publique (EPP) de Tahara, à hauteur de 10. 889. 556 FCFA pour le bien de 420 enfants, a fait savoir la chef du bureau de la Mission onusienne à Odienné, Robinson Cadet, lors de la cérémonie de remise des clés officielle de l'école primaire de la localité de Tahara.



La réalisation de ce projet a aussi permis d'accroitre la capacité d'accueil de l'EPP de Tahara et de contribuer ensuite à la redynamisation de l'enseignement primaire dans la zone, d'améliorer les conditions et le cadre d'études des élèves, d'améliorer enfin les conditions et le cadre de travail des enseignants et de les y maintenir.



Le Directeur régional de l'Éducation Nationale, Souleyman Djiré, a remercié la Mission onusienne pour ses actions dans la zone. « On ne peut pas égrainer toutes les actions que l'ONUCI a menées pour l'éducation dans le district du Denguélé. Merci à l'ONUCI d'avoir soulagé les parents de Tahara en réhabilitant ce bâtiment. J'exhorte les élèves, les

», a-t-il dit.



Cette cérémonie a vu la participation des autorités locales, des représentants des différentes sections de l'ONUCI, notamment Affaires civiles, Information publique, Droits de l'Homme, des ONG locales, du corps enseignant, des leaders d'opinion, des élèves, bref de la population de Tahara, en général.