Comment contribuer à la lutte contre les violences faites aux femmes ? C'est à cela que des étudiantes de l'Institution de formation et d'éducation féminine (IFEF) d'Adzopé ont été sensibilisées, ce jeudi 28 novembre 2013, à la lutte contre les violences faites aux femmes, aux jeunes filles et aux enfants par une équipe de la composante de la Police des Nations Unies.



Cette session de formation et de sensibilisation s'est déroulée dans les locaux de cet établissement de formation professionnelle des femmes, en présence des enseignants et encadreurs et des responsables des associations féminines.



Le point focal des Mutilations génitales féminines (MGF), au sein de la Police des Nations Unies, Mahamoud Weirah Ibrahim, et son collègue Damien Dossa, ont présenté aux participants les conséquences de la maltraitance, des mutilations génitales et les violations des droits des victimes.



Malgré les campagnes de sensibilisation, les mutilations génitales se pratiquent encore clandestinement, avec l'appui de la population qui hésite à dénoncer ces violations de droits humains, ont déploré les orateurs. Ils ont recommandé une collaboration de la population avec la Police et la Gendarmerie pour freiner ces violations.



Pour leur part, les responsables d'associations féminines ont recommandé une plus grande implication des hommes dans la sensibilisation et l'arrêt de toutes formes de violences qui ne sont que des victimes. Elles ont promis échanger avec les chefs traditionnels et les chefs religieux pour renforcer le front de la lutte contre les violences faites aux femmes.



Pour terminer, le chargé de l'Information publique de l'ONUCI, Daouda Dosso, a encouragé les femmes à relayer le message de la lutte contre la violence faite aux femmes. Il a exhorté ensuite les femmes à montrer leur détermination dans cette lutte.