L’ONUCI ORGANISE UNE RENCONTRE POUR LA PAIX A SOKO

9 jan 2012

L’ONUCI ORGANISE UNE RENCONTRE POUR LA PAIX A SOKO

Bondoukou, le 09 janvier 2012... L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a organisé vendredi 6 janvier 2012, une sensibilisation à la paix et à la cohésion sociale à Soko, localité située à 422 km au nord-est d'Abidjan, dans le cadre d'ONUCI TOUR, sa campagne de proximité en faveur d'un environnement postélectoral apaise.

La rencontre se situait dans le cadre de l'appui des Nations Unies au processus de réconciliation nationale et de cohésion sociale initié en Côte d'Ivoire, a expliqué Aminata Kabero-Betche du Bureau de l'Information publique. Elle a exhorté les habitants de Soko à s'accepter mutuellement, sans aucune distinction, afin de travailler ensemble, main dans la main, pour le développement de leur village.

Notant l'absence des femmes à cette rencontre, Mme Betché a souligné l'importance des femmes dans les prises de décision dans toute société et du respect de leurs droits. Elle a aussi saisi plaidé en faveur de l'établissement d'extraits d'acte de naissance pour tous les enfants et attiré l'attention sur violences faites aux femmes et aux enfants.

El Hadj Souley Mahamane de la Division de l'Assistance Electorale a expliqué à la population le rôle de sa Division, qui consistait à apporter un appui logistique et des conseils à la Commission Electorale Indépendante (CEI) afin que les élections puissent se tenir dans les meilleures conditions. Il a invité la population à taire les rancœurs du passé pour qu'à travers le pardon et la réconciliation nationale ils puissent aller au développement.

De représentants des observateurs militaires et la police onusienne ont expliqué le rôle de leurs divisions au sein de l'ONUCI et donné des conseils allant dans le sens du maintien d'un environnement post-crise apaisé.

Parlant au nom du chef de Terre suprême, des chefs de quartier et toute la population de Soko, Ouattara Adama, vice-président de la Mutuelle de développement du village a remercié l'ONUCI pour le travail abattu pendant la crise postélectorale. Il a demandé à l'institution internationale de continuer à appuyer la Côte d'Ivoire jusqu'au retour d'une paix définitive.

Plusieurs personnes ont demandé à l'ONUCI d'aider la population à obtenir des motoculteurs pour la reprise de la riziculture. Ils ont demandé à l'Etat ivoirien d'augmenter le coût de la noix de cajou, afin de permettre aux producteurs de ne plus vendre leur production au Ghana voisin à des prix plus alléchants.

La population a également plaidé pour la protection des singes sacrés et du parc de Soko, qui font de ce village, un lieu touristique dans la région, et pour la construction d'un groupe scolaire qui réponde aux normes requises de sécurité : l'une des deux écoles de Soko date de l'époque coloniale et tombe en ruines tandis que et l'autre n'est qu'une école « boutique ».