L’ONUCI organise une rencontre de réconciliation entre Allangoua et Ngbessou

16 avr 2010

L’ONUCI organise une rencontre de réconciliation entre Allangoua et Ngbessou

Yamoussoukro, le 16 Avril 2010... L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé, mercredi 14 avril 2010, une rencontre intercommunautaire entre les villages d'Allangoua et de Ngebessou, à 10 km au nord de Yamoussoukro, suite à un différend qui les opposait.

Une vive tension régnait depuis quelque mois entre les deux villages séparés par une simple rue, parce que les autorités administratives avaient donné le nom du premier village à une école primaire construite dans le second.

Pour aider à résoudre cette crise et créer les conditions d'un environnement apaisé, l'ONUCI - à travers son bureau régional des Affaires civiles de Yamoussoukro en collaboration avec les divisions des Droits de l'homme et de l'Information publique - a organisé ce cadre d'échange.

A cette occasion, Kei Tagawa, coordinateur des affaires civiles à Bouaké et chef de la délégation de l'ONUCI, a encouragé les populations des deux villages à toujours privilégier le dialogue pour résoudre leurs différends et ainsi, renforcer la cohésion sociale.

Le Représentant du Préfet, N'Guessan Bi, les a appelé à mettre fin à leur différend, notant qu'une cohabitation connait toujours des bas et des hauts. « Ayant un même passé et une même histoire, vous êtes condamnés à vivre ensemble », a-t-il estimé.

Au terme de cette rencontre les jeunes ont recommandé que toutes les infrastructures présentes et à venir portent les noms des deux villages, Allangoua-Ngebessou, pour éviter toute frustration, Ils ont aussi recommande que le conflit existant soit renvoyé devant les autorités administratives pour une solution définitive.

Les femmes et les jeunes ont, par ailleurs, souhaité la mise en place de projets collectifs de développement, notamment la construction d'une salle de réunion, l'aménagement d'une rizière et la mise en place d'une broyeuse ainsi que d'une ferme avicole, afin de renforcer la cohésion entre les deux villages.

Il faut noter que malgré ce conflit, les populations fréquentent les infrastructures publiques, l'école et le centre de santé, sans aucune difficulté.