L’ONUCI organise un atelier sur la cohésion sociale à Boundiali

14 sep 2009

L’ONUCI organise un atelier sur la cohésion sociale à Boundiali

Boundiali, le 14 septembre 2009...L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé, jeudi 10 septembre 2009 à Boundiali, un atelier sur la cohésion sociale et le processus électoral à l'intention de la société civile de la région des Savanes.

L'atelier, auquel ont participé une soixantaine de personnes, entre dans le cadre des initiatives prises par la mission en vue de contribuer à un climat électoral apaisé. Il était animé par des représentants des sections de l'Information publique, de l'Assistance électorale et des Affaires civiles de l'ONUCI.

Mme Eba Tanoh Kouakou du bureau régional de la Division des affaires civiles a situé le rôle de sa section qui consiste, notamment, à appuyer l'Etat dans le redéploiement de l'administration et la restauration de son autorité, à encourager la culture de la paix et le renforcement de la cohésion sociale, et à mettre en œuvre les projets à impact rapide (Qips) au bénéfice des populations.

Notant certaines entraves à la cohésion sociale à Boundiali, Mme Tanoh Kouakou a préconisé le dialogue, le consensus, une approche participative dans la résolution des conflits et l'appropriation des valeurs de paix par les populations. Elle a aussi prôné l'élaboration et la mise à la disposition des acteurs de la société civile d'outils didactiques et pédagogiques qu'ils pourront utiliser dans des séances de sensibilisation.

M. Baruti Munda du bureau régional de la Division de l'Assistance électorale, a souligné que «seul un processus électoral démocratique peut garantir une cohésion sociale forte». Ceci implique que «plus un processus électoral est démocratique, plus forte sera la cohésion sociale, plus certaine sera la sortie de crise, et garanties seront la paix, la sécurité et la prospérité nationale», a-t-il ajouté. Inversement, a-t-il poursuivi, un processus électoral non démocratique est un déterminant fort des conflits, des crises, des guerres. Selon M. Munda, tout citoyen doit être acteur, juge, artiste du processus électoral pour que celui-ci soit qualifié de démocratique et donc considéré comme un levier de la cohésion sociale. Il a aussi insisté sur les fraudes électorales, qui sont souvent à la base des conflits postélectoraux.

Le chargé de l'information publique de l'ONUCI à Korhogo, Yacouba Kébé, a mis en exergue la nécessité de cultiver la paix et l'harmonie entre les communautés en vue du développement durable de la région. Il a réitéré l'appui de l'ONUCI à la Cote d'Ivoire et à ses populations.

Les participants à l'atelier, qui représentaient essentiellement des partis politiques, des organisations de jeunes, des groupements de femmes, des ONG, des communautés religieuses, la chefferie traditionnelle et des communautés étrangères, ont pu suivre un film documentaire sur les stratégies de la non violence utilisées par Mahatma Gandhi.