Duékoué, le 13 novembre 2009... L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé mercredi 11 novembre 2009 à Duékoué, une journée de formation, d'information et d' échanges sur les violences basées sur le genre et la protection internationale des droits de l'homme, au bénéfice des enseignants et des étudiants du Centre professionnel artisanal rural (CPAR) St Jean Bosco.

Cette activité menée par la Divison des droits de l'homme en collaboration avec le Bureau régional de l'Assistance électorale et celui de l'information publique, s'inscrivait dans le cadre d'une caravane de promotion des droits de l'homme, et surtout les droits de la femme et de la jeune fille. Elle visait également à inculquer à la centaine de participants des notions de base des droits de l'homme, de la culture de la paix et de la non-violence

Mesdames Flora Touali et Maria Perez du Bureau des Droits de l'Homme ont présenté les différents types de violences faites aux femmes et aux jeunes filles en général, tout en mettant un accent particulier sur les violences perpétrées en milieu scolaire, notamment le viol, le harcèlement, les violences psychologiques et verbales. Ces violations peuvent être préjudiciables aux victimes sur le plan moral, social et éducatif, ont-elles souligné, avant d'exhorter les enseignants à bannir cette pratique de leur comportement.

Cette caravane se voulait aussi une plateforme de sensibilisation des participants à la non-violence pour un climat électoral apaisé. A ce sujet, le coordonnateur du bureau électoral régional les a invités à apporter leur contribution, en cette période cruciale de l'affichage des listes électorales, en vulgarisant l'information à grande échelle sur son importance et en aidant leurs parents à la gestion sans violence des contentieux. Pour sa part, le chargé de l'information publique a appelé les enseignants et étudiants à être des ambassadeurs de paix, et à prôner les notions de tolérance et de fraternité dans leur entourage.

La directrice du CPAR, Soeur Lokossi Yvette, s'est dite satisfaite de cette journée, qui permettait à la jeunesse d'être informé sur les notions de droits de l'homme qui, a-t-elle estimé, sont « constamment violés ».