L’ONUCI FORME LES ELUS, CADRES ET MEMBRES DU CORPS PREFECTORAL DU BAFING AU RENFORCEMENT DE LA COHESION SOCIALE

21 oct 2011

L’ONUCI FORME LES ELUS, CADRES ET MEMBRES DU CORPS PREFECTORAL DU BAFING AU RENFORCEMENT DE LA COHESION SOCIALE

Touba, le 20 octobre 2011... L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a organisé du 19 au 20 octobre 2011 à Touba, ville située à 717 km au nord-ouest d'Abidjan, un séminaire de renforcement des capacités sur le thème : « Sensibilisation des élus, cadres et membres du corps Préfectoral pour la promotion d'un environnement post-crise apaisé dans la région du Bafing. »

Durant deux jours, les participants au nombre de trente, se sont engagés à travers de recommandations, à promouvoir la question des droits de l'Homme et des valeurs de la culture de la paix dans le cadre de la gestion pacifique des conflits afin de contribuer au renforcement de la cohésion sociale.

Pour garantir et préserver la cohésion au sein des communautés engagées par le gouvernement dans la dynamique de réconciliation nationale, ils ont préconisé de travailler en synergie avec les populations locales et les partenaires au développement dans la promotion et le suivi de la cohésion sociale.

Le préfet de département de Koro, Tola Konan, représentant le préfet de région de Touba à la clôture du séminaire, a demandé à tous les participants de retour chez eux, d'exhorter les populations à réapprendre à vivre ensemble tout en favorisant la culture de la paix. Aux élus, cadres et acteurs de la société civile de la région du Bafing, il a rappelé leurs devoirs et obligations vis-à-vis des populations locales en cette période de réconciliation nationale. Il leur a rappelé de ne pas oublier qu'ils avaient l'oreille d'une frange importante de la population. Il a dit compter sur eux pour être des relais aux différents messages de paix de l'ONUCI.

Pour sa part, Etienne Allou de la Division des Droits de l'Homme de l'ONUCI, au nom du Représentant spécial des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, a rappelé aux participants, que la violence, un des facteurs de mise à mal de la cohésion sociale, provenait du déficit démocratique et de la méconnaissance des droits humains. C'est pourquoi, il les a exhortés dans le contexte actuel, à cultiver les valeurs de pardon et de tolérance en vue de parvenir à la paix et la cohésion sociale véritable. « L'un des instruments de la mise en œuvre de la cohésion sociale est la communication qui permet de s'entendre, de se voir, de se parler et de se comprendre », a souligné M. Allou.

Au nom des participants, Michel Djè Bi Djè, Secrétaire général de préfecture à Ouaninou, a exprimé la satisfaction du groupe pour la tenue de ce séminaire qui vient à point nommé alors que la Côte d'Ivoire s'apprête à organiser des élections législatives. Il a estimé que les intervenants qui avaient une parfaite maitrise du sujet, ont tous unanimement souligné que les violations des droits de l'homme constituaient un obstacle à la cohésion sociale.
Selon M. Djè Bi Djè, cette séance a permis de mettre en évidence l'importance de la sensibilisation et de la communication en faveur des populations cibles sur les enjeux du processus de réconciliation nationale. Les participants se sont donc engagés à être des relais pour la promotion de la culture de la paix et la protection des droits de l'Homme.

Les recommandations qui ont portées sur 23 points, ont été transmises aux autorités compétentes et à l'ONUCI pour un suivi.