L’ONUCI FORME LES ACTEURS DE LA SOCIETE CIVILE ET LA CHEFFERIE TRADITIONNELLE DES REGIONS DES SAVANES, DENGUELE ET BAFING AU RENFORCEMENT DE LA COHESION SOCIALE

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30 juin 2011

L’ONUCI FORME LES ACTEURS DE LA SOCIETE CIVILE ET LA CHEFFERIE TRADITIONNELLE DES REGIONS DES SAVANES, DENGUELE ET BAFING AU RENFORCEMENT DE LA COHESION SOCIALE

Touba, le 30 2011...L'Opération des Nations Unies en Cote d'Ivoire (ONUCI), a organisé, du 29 au 30 juin 2011, à Touba, ville située à 717 km au nord-ouest d'Abidjan, un séminaire de renforcement de capacités sur le thème « l'engagement de la société civile ivoirienne face aux enjeux de la réconciliation et de la reconstruction nationale.»

A l'issue de deux jours, les participants au nombre de 35, essentiellement issus d'organisations de la société civile et de la chefferie traditionnelle, se sont engagés à faire la promotion des valeurs de la culture de la paix, et un plaidoyer auprès des partenaires au développement pour le renforcement des capacités des ONG sur la thématique de la cohésion sociale et la reconstruction nationale. Ils ont en outre préconisé de travailler avec les autorités locales dans la mise en place de comités de veille de suivi de la cohésion sociale pour garantir et préserver l'entente entre les communautés.

Le préfet de région de Touba, Issa Coulibaly, à la clôture du séminaire a demandé à tous les participants, à leur retour chez eux, d'exhorter les populations à réapprendre à vivre ensemble, tout en favorisant la culture de la paix. S'adressant ensuite aux notables et acteurs de la société civile, il leur a rappelé de ne pas oublier qu'ils avaient l'oreille d'une frange importante de la population. Il a dit compter sur eux pour être des relais pour la transmission des différents messages de paix de l'ONUCI.

Pour sa part, Yacouba Kébé du Bureau de l'Information publique de l'ONUCI, a rappelé aux participants, que la violence, une causes de la mise à mal de la cohésion sociale, provient du déficit démocratique et de la méconnaissance des droits humains. C'est pourquoi, il les a exhortés dans le contexte actuel, à cultiver les valeurs de pardon et de tolérance, en vue de parvenir à la paix et la cohésion sociale véritable. « L'un des instruments de sa mise en œuvre est la communication qui permet de s'entendre, de se voir, de se parler et de se comprendre », a-t-il souligné.

Au nom des participants, Déborah Guéhi de la société civile de Boundiali, a exprimé la satisfaction de ses collègues, suite à la tenue de ce séminaire. Tous les participants ont unanimement souligné que les violations des droits de l'homme constituaient un obstacle à la cohésion sociale. Ils se sont donc engagés à être des relais pour la promotion et la protection des droits de l'Homme

Les recommandations qui ont portées sur vingt-deux points, ont été transmises aux autorités compétentes et à l'ONUCI pour un suivi.