L’ONUCI et les populations de Tie Iné échangent sur la cohésion sociale et les droits humains

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10 déc 2013

L’ONUCI et les populations de Tie Iné échangent sur la cohésion sociale et les droits humains

Tie Iné, village du canton Zagnan dans le département de Bangolo, situé à 543 km au nord-ouest d'Abidjan, a abrité le 5 novembre 2013, la plate-forme d'informations et d'échanges, ONUCI Tour, entre l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), l'ONG Bonne Action avec les populations de cette localité. La cohésion sociale, les droits de l'Homme et des enfants étaient les thèmes autour desquels les échanges ont porté avec les populations de Tie Iné.



« Les violences basées sur le genre telles que l'excision et les viols ne sauraient être des attitudes à favoriser la cohésion sociale », a indiqué le Chargé du bureau de l'Information publique de l'ONUCI . La maltraitance, les brimades et l'éloignement des enfants du milieu scolaire sont inadmissibles et condamnables, a-t-il ajouté.



Jonas Siekpo de l'ONG Bonne Action qui s'est joint à la délégation onusienne, a pour sa part, mis l'accent sur le respect des chefs de village qui incarnent le socle de l'unité et la cohésion sociale. « Les directives du chef du village s'appliquent à tous. Elles doivent être respectées pour le bien-être et le développement du village », a-t-il dit, tout en exhortant les populations au travail et au respect des us et coutumes des uns et des autres, gage de paix et de cohésion sociale, selon lui.



Les représentants du bureau de la Sécurité et de la Police de l'ONUCI ont rappelé le rôle joué par leurs sections respectives pour assurer la sécurité des civils, en collaboration avec les forces de sécurité ivoiriennes, pour une meilleure prise en charge.



Quant au Chef du village de Tie Iné, Gnomblehi Alphonse, il a souligné que la cohésion sociale était de mise dans sa localité. Un comité de paix et certaines structures telles que les commissions Litiges, Titre foncier, Entretien du village ont été mis en place pour le renforcement de la cohésion et le développement du village.



A l'issue des exposés, les populations ont posé des questions sur la paix, le racket des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), la libération des détenus politiques, la question des chasseurs traditionnels appelés Dozos, l'excision, le foncier rural et les ex-occupants de la foret du Mont Peko.