L’ONUCI ET LES ORGANISATIONS DÉPARTEMENTALES DE LA SOCIÉTÉ CIVILE D’ADIAKÉ RÉFLÉCHISSENT SUR LES VOIES ET MOYENS DE LUTTER CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

30 mar 2012

L’ONUCI ET LES ORGANISATIONS DÉPARTEMENTALES DE LA SOCIÉTÉ CIVILE D’ADIAKÉ RÉFLÉCHISSENT SUR LES VOIES ET MOYENS DE LUTTER CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Adiaké, le 29 mars 2012... La Division des Droits de l'Homme de l'Opération des Nations Unies en Côte-d'Ivoire (ONUCI) organise le jeudi 29 mars 2012 un atelier de sensibilisation et de formation sur « Les droits de la femme, les violences basées sur le Genre et la prise en charge des victimes de violences sexuelles. »

Cet atelier qui se tient à la mairie d'Adiaké, cible des organisations de la société civile du département d'Adiaké. Il est organisé en collaboration avec la Direction régionale de la Famille, de la femme et de l'enfant du Sud-Comoé, la Fédération des associations féminines d'Adiaké et le Centre Social départemental.

Intervenant à l'ouverture des travaux, le chef de délégation de l'ONUCI, Jean-Claude Tamo, a insisté sur le partenariat actif des populations et des autorités locales, dans la promotion des droits de la femme. Il a, à cette occasion, rappelé que la Côte-d'Ivoire a ratifié, en décembre 1995, la Convention sur l'élimination de toutes formes de discrimination à l'égard des femmes. (CEDAW) « Cet atelier permettra surement à chacun de comprendre que les mutilations sexuelles et les viols ont des conséquences néfastes sur la vie des femmes et des filles, mais également sur la nation toute entière ; par conséquent, nous attendons de cet atelier, la mise en place d'une plateforme de lutte contre les violences basées sur le Genre », a-t-il lancé à son auditoire.

Ouvrant officiellement l'atelier, Jean Dayoro Tepi, Secrétaire général de préfecture, représentant le préfet du département, a félicité et encouragé l'ONUCI à « persévérer dans cette voie de promotion des droits de la femme qui est souvent victime de traitements inhumains, et les voies de recours y afférentes. » Quant au 4ème adjoint au maire, Amadou Mamourou Koné, il a exhorté les bénéficiaires de cet atelier de formation à s'approprier les outils qui leur seront donnés en vue de leur permettre de cerner les contours liés aux violences basées sur le Genre et d'œuvrer efficacement pour le bien-être de la société.

Rolande Coulibaly, la présidente de la Fédération des associations féminines d'Adiaké, a fait le constat alarmant de la récurrence des violences faites aux femmes, malgré toutes les actions menées par les institutions internationales et nationales. «C'est pour cela que je voudrais que nous accordions une attention particulière aux travaux de cet atelier », a-t-elle estimé.

Plusieurs communications sont programmées ; notamment dans le cadre de la prise en charge médicale des victimes, les voies de recours en cas de violences sexuelles, la protection spéciale des mineures victimes de violences sexuelles, les normes et notions de base en droits de l'Homme et la communication pour le changement de comportement. La projection publique d'un long-métrage intitulé « l'Otage » mettra un terme à cette journée.