L’ONUCI et l’IRC sensibilisent les populations du quartier Carrefour de Duékoué sur les violences sexuelles

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11 avr 2014

L’ONUCI et l’IRC sensibilisent les populations du quartier Carrefour de Duékoué sur les violences sexuelles

Les populations du quartier Carrefour de Duékoué, à 502 km au nord-ouest d'Abidjan, se sont retrouvées le 10 avril 2014 autour d'une délégation de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et de l'ONG International Rescue Committee (IRC) pour échanger avec elles sur les violences sexuelles et les violences basées sur le genre, récurrentes dans cette partie du pays.







En effet, durant l'année 2013, « 169 cas d'agressions physiques, 56 cas de viol dont 12 adultes et 44 mineures ont été enregistrés à Duékoué », a révélé la représentante de l'International Rescue Committee (IRC), Antoinette Doguehi. « Ces cas de violences basées sur le genre nous interpellent tous. Votre contribution est demandée pour faire baisser ces exactions », s'est-elle écriée.



Dans la foulée, le représentant de la section Protection de l'enfant de l'ONUCI, Clément Dago, a exhorté les populations à dénoncer les exactions liées aux violences basées sur le genre et aux violences sexuelles commises sur les enfants au quartier Carrefour. « Violer un enfant participe à sa destruction pour le reste de sa vie. L'enfant est très important et nous devons en prendre grand soin. Donnons de l'importance à l'enfant en évitant de le mépriser », a dit M. Dago.



De son côté, Abdouraoufou Dermane de la Police des Nations Unies a comparé le viol des enfants à l'utilisation redoutable d'une arme contre eux, avant de mettre en garde les auteurs de telles pratiques

à des fins fétichistes. « Aidez-nous à mieux vous protéger par votre participation en nous donnant les informations liées aux viols », a-t-il recommandé.



Le Chef de quartier Carrefour, Denis Zeha, s'est félicité de la rencontre et a appelé à son renouvellement. « J'exhorte les parents à encadrer leurs enfants ; ce qui contribuera à mon sens à éviter les violences sexuelles dont ils peuvent être victimes », a-t-il conseillé.