L’ONUCI ECHANGE AVEC LES POPULATIONS DE L’AGNEBY SUR LA COHESION SOCIALE ET LE VIH/SIDA

27 oct 2010

L’ONUCI ECHANGE AVEC LES POPULATIONS DE L’AGNEBY SUR LA COHESION SOCIALE ET LE VIH/SIDA

Agboville, le 27 octobre 2010... L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé, le 26 octobre 2010, une campagne de sensibilisation et d'information, à Agboville, à 79 km au nord-est d'Abidjan, dans le cadre de la commémoration de la Journée des Nations Unies.

Au cours de cette activité, dont le thème était « la contribution de l'ONUCI à l'effort pour le développement communautaire et à l'éveil des consciences sur le VIH-Sida », les différentes sections de l'ONUCI ont échangé avec les populations sur la participation de la mission à l'effort de paix et au développement social.

Mme Djéneba Kouassi-Dosso de la Section des Affaires civiles a rappelé que l'ONUCI avait en 2009 et 2010, fait don d'une unité de production d'attiéké frais aux femmes de Grand-Morié, une localité du département, et rééquipé la Radio Agneby d'Agboville en matériel ultra moderne. Elle a indiqué que la paix et le développement communautaire n'étaient possibles que grâce à la cohésion sociale, qui contribue à la naissance d' « une société harmonieuse dotée de mécanismes pacifiques et inclusifs de gestion et de prévention de conflit, d'un haut niveau de coopération civique et de confiance ».

Pour sa part, Mme Raïssa Vanian, de l'unité VIH/Sida, a révélé que la mission était au cœur du combat contre le VIH/SIDA. «Des actions de sensibilisation, de formation des pairs éducateurs, de dépistage volontaire et de prise en charge sont constamment menées au profit des populations », a-t-elle expliqué.

Selon Mme Vanian d'importants progrès ont été réalisés pour endiguer le VIH/SIDA. Elle a indiqué, notamment, que la maladie peut être traitée aujourd'hui grâce à la trithérapie, même si aucun vaccin n'a été découvert pour guérir le mal. «Pour l'heure, seuls les moyens de prévention tels que l'abstinence, la fidélité à une personne non infectée et l'usage du préservatif lors des rapports sexuels peuvent aider efficacement à éviter la maladie », a-t-elle déclaré, avant d'insister sur la nécessité d'éviter de stigmatiser et de discriminer contre les personnes porteuses du VIH.

A l'issue des échanges, le chef Adagba, représentant la chefferie traditionnelle, a salué les efforts de l'ONUCI pour aider les populations à aller vers une plus grande cohésion sociale.

Une cinquantaine personnes, dont des élèves, des professeurs, des religieux, des travailleurs, des chefs traditionnels et des animateurs de radios de proximité, ont participé à cette journée d'information et de sensibilisation.