Divo, le 19 août 2011...L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI, a échangé le 18 août 2011, avec les leaders des associations membres du Collectif de la société civile de Divo au cours d'un atelier organisé par cette plateforme.

Neuf délégués d'associations membres du collectif ont pris part à cet échange sensibilisation et à cette occasion, le président de cette plateforme, Isidore Yoro, a souhaité la bienvenue aux participants et circonscrit les travaux de l'atelier. « En prévision des élections législatives à venir, il nous a paru opportun de partager avec vous les actes de ces travaux pour nous outiller à nous acquitter notre rôle avec plus de professionnalisme en engagement », a-t-il dit.

Joseph Wabatinga du Bureau de l'Information publique a entretenu les participants sur le rôle et la mission de l'ONUCI dans le processus électoral et exhorté les leaders présents à évaluer les différents aspects du rôle de la Société civile dans la gestion de la récente crise postélectorale afin de mieux s'acquitter de son leur rôle lors des élections législatives qui s'annoncent.« Votre rôle de leader d'opinion vous appelle au sacrifice de votre opinion personnelle pour la promotion et le rayonnement des intérêts des populations », a plaidé M. Wabatinga.

Il a ensuite exprimé la disponibilité de la mission à accompagner les acteurs de la société civile dans leurs efforts à soutenir le processus électoral afin que les scrutins se déroulent dans un environnement de paix.

Plusieurs communications ont été faites au cours de cet atelier. Elles ont toutes porté sur la lecture des recommandations de l'atelier du 28 et 29 juillet 2011 et sur le rôle des organisations de la société civile pour un processus électoral apaisé dans la Région du Sud-Bandama.

Les ateliers ont aussi étudié les causes, les conséquences et les pistes de solutions aux violences survenues lors du scrutin présidentiel, la stratégie pour la mobilisation des ressources et pour la promotion d'un dialogue social et de la médiation communautaire.

Dans leurs recommandations, les participants ont invité l'ONUCI à travailler davantage avec les confessions religieuses en plus de ses partenaires traditionnels, car elles sont souvent en contact avec toutes les couches sociales.