Blolequin, le 21 janvier 2010... L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé, le mardi 19 janvier, une cérémonie de réconciliation entre les différentes communautés de Keibly, dans le département de Blolequin.

A cette occasion, Jean Marie Kalama, de la division des Droits de l'homme de l'ONUCI, a exhorté les participants à vivre dans la diversité et à accepter les différences car « la cohabitation ne peut se faire sans le respect des uns et des autres ».

Keibly est l'un des villages de Blolequin où, du fait de la guerre, des litiges fonciers ont affecté les relations entre autochtones et allogènes.

Axel Queval, de la division des Affaires politiques, a encouragé les populations à régler leurs différends dans le calme et la paix. « Je vous félicite pour les efforts fournis en vue de cette réconciliation, car la guerre entraine la pauvreté, le désespoir. L'union est meilleure », a-t-il souligné.

Le chef du village de Keibly, Gnoan François, a indiqué qu'il n'y a aucun conflit qui ne peut être réglé, avant d'ajouter qu'il était honoré que, finalement, grâce à la médiation des pouvoirs publics et de l'ONUCI, les étrangers et les membres de sa communauté peuvent vivre ensemble, en paix et en bonne intelligence.

Faisant écho à ces propos, le chef de la communauté akan, Gilbert N'guessan Kouadio, a exhorté l'ONUCI et le corps préfectoral de la région à persévérer dans leurs efforts pour sauvegarder la paix à Keibly.