L’ONUCI CELEBRE LA JOURNEE DE L’ENFANT AFRICAIN

16 juin 2010

L’ONUCI CELEBRE LA JOURNEE DE L’ENFANT AFRICAIN

Korhogo, le 16juin 2010... L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), en collaboration avec l'Association des Enfants et Jeunes Travailleurs, section de Korhogo, a organisé mercredi, une cérémonie pour marquer la Journée de l'Enfant Africain célébrée le 16 juin de chaque année et placée sous le thème « Planification et Budgétisation pour le bien être de l'enfant : une responsabilité collective».

Salif Boité du Bureau régional des Droits de l'homme, a lu à cette occasion, le message de Mme Agnès Kaboré Ouattara, Présidente par intérim du Comité d'Experts sur les droits et le bien-être de l'enfant. Il a souligné que «si la ratification des instruments juridiques en faveur de la promotion des droits des enfants est un acte fort que nous apprécions positivement, nous attachons du prix à leur mise en œuvre qui permettra d'améliorer le bien être de l'enfant africain».

Si de nombreux efforts sont déjà consentis par les pays africains dans certains domaines comme l'éducation et la santé, il reste encore des insuffisances dans la programmation et la budgétisation en ce qui concerne certaines problématiques nécessitant la protection des enfants vulnérables, a-t-il noté.

Effoli Benjamin, Secrétaire général de la Préfecture a souligné qu'un pays qui veut se développer doit veiller à l'éducation de ses enfants et de sa jeunesse. « Un pays qui ne veille pas sur ses enfants ne construit pas son avenir », a-t-il ajouté, rassurant qu'une fois la crise terminée, les gouvernements qui vont se succéder prendront l'engagement de faire en sorte que l'éducation de l'enfant ne soit pas reléguée au second plan.

Pour Komenan Mai Agnès de l'ONG Association Nationale d'Aide à l'Enfance en Danger (ANAED), « ce thème prendra tout son sens lorsque les enfants seront impliqués à tous les niveaux de prise de décision et quand nous serons tous concernés par la question de la protection des enfants surtout, en tenant compte d'eux dans les planifications et budgétisations des collectivités locales».

Dans une motion lue et remise au Secrétaire général de la préfecture, Gnamitché Bomo Thérèse Ed' Avila a indiqué, pour sa part, qu'il n'est pas concevable qu'un jeune demeure toujours apprenti au bout de quinze ans d'apprentissage.

Une procession des enfants suivie de la lecture de la motion, une remise de trophée, des ballets et concours de danse ainsi qu'une exposition des activités génératrices de revenus ont marqué cette cérémonie commémorative.