International press review, 3 November 2008

3 nov 2008

International press review, 3 November 2008



La nouvelle date des élections ivoiriennes sera connue le 10 novembre, selon Soro, Apanews, 30 octobre 2008- Le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro a annoncé mercredi au cours d'une conférence de presse, a Abidjan que la nouvelle date pour les élections présidentielles sera connue le 10 Novembre a Ouagadougou (...)

Alassane Ouattara : « Je veux être le fédérateur», Jeune Afrique, 31 octobre 2008- Dans une interview exclusive accordée la rédaction de Jeune Afrique (à paraître lundi 3 novembre), Alassane Dramane Ouattara (ADO), ancien premier ministre et candidat du Rassemblement Des Républicains, expose son programme électoral pour la Côte d'Ivoire, s'exprime sur Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié, Guillaume Soro, et Nicolas Sarkozy, et explique comment il compte conquérir le fauteuil présidentiel. «Hier, le président Houphouët a fait appel à moi quand le pays allait mal. Aujourd'hui, alors que le pays va plus mal encore, je suis une fois de plus disponible pour aider la Côte d'Ivoire à renaître ». C'est ainsi que Monsieur Ouattara, comme il aime être appelé, justifie, fièrement, sa candidature (...)Qualifié par ses adversaires de « plus grand diviseur », Ouattara se veut être l'homme de l'apaisement et de la réconciliation : « Je veux être le fédérateur » déclare-t-il, et affirme être « favorable à toute démarche qui permettrait aux Ivoiriens de tourner la page ». Il avoue, d'ailleurs, avoir pour modèle Nelson Mandela. « Il a réconcilié les Sud-Africains et jeté la rancune à la rivière. Je souhaite lui ressembler ».
Parce qu'il entend se placer au dessus de la mêlée, le candidat du RDR refuse de se prononcer sur Laurent Gbagbo (« il est le Chef de l'État, je n'ai pas à le qualifier »), encense Guillaume Soro (« il fait un travail difficile de manière admirable ») et rappelle que ses rapports avec Henri Konan Bédié sont sans arrière-pensées de part et d'autre (« nous avons décidé de dépasser tout cela dans le cadre d'une vision commune de l'avenir de notre pays ») (...)

COTE D'IVOIRE: Rights groups warn against "elections at all costs", Irinnews, 31 October 2008- As Ivorians wonder how much longer they will have to wait for a long-overdue presidential election, human rights groups warn that failing to ensure a fair election would plunge the country into chaos. They say too many pivotal steps – including disarmament and reunifying the country – have yet to be completed and the current climate of uncertainty is not conducive to a proper election. "Some think that simply holding an election will automatically bring back calm and reconciliation," Ahui Camille of the Ivorian League of Human Rights (LIDHO), told IRIN. "But going to the polls without improving conditions in the country would be futile – and dangerous." (...) In an October 2008 report LIDHO, the International Federation of Human Rights and the Ivorian Human Rights Movement say that while politicians and UN observers in Cote d'Ivoire blame primarily "technical problems" for the delays, many far more worrying conditions in the country are blocking progress and reconciliation: failure to reinstate government authority in the rebel-controlled north, deteriorating security conditions, disruptions in voter registration, absence of a unified military and a disarmament/demobilisation process at a standstill. The groups conducted an evaluation mission in Côte d'Ivoire from 27 September to 6 October. "Only real political will can overcome all these difficulties," the report says. "The aim is not elections for elections' sake". The groups urge the international community not to back "elections at all costs". In a 13 October report on Côte d'Ivoire UN Secretary-General Ban Ki-moon says the lack of state authority in the north is worrying. Government officials who have been redeployed to the north, including the prefects "are not yet able to exercise real authority as the Force Nouvelles [rebel] zone commanders are reluctant to relinquish their administrative, security and financial authority in the areas under their control." The Secretary-General also says disarmament is not progressing. According to the report, as of 1 October 7,598 former rebels had chosen to be demobilised of the 34,678 the group declares. "Only 10 weapons and some ammunition were collected," the report says. Regarding the disarmament of militias, Ban says: "The government has not yet determined the arrangements for disarming, dismantling and reintegrating the militia personnel." (...)

Retour en masse des Burkinabè dans les plantations de cacao en Côte d'Ivoire, Apanews, 2 novembre 2008- Les ressortissants burkinabé qui avaient fuit les affres de la guerre déclenchée le 19 septembre 2002 commencent à revenir par vague au Sud Ouest de la Côte d'Ivoire dans leurs plantations de cacao, dont le pays est le premier producteur mondial de la fève, a constaté APA sur place. Gabiadji, village moderne situé à 35 km de San Pédro, Mamadou Zombra ressortissant burkinabé travaille tous les jours de la semaine sauf vendredi, dans sa plantation de cacao localisée au bord de la route (...)«Cela fait 18 ans que j'ai cette plantation de deux hectares. Par la grâce de Dieu tout va bien. Le seul problème que nous avons, c'est la mévente de nos produits » a-t-il déploré (...) .Selon M. Zombra « tous les Burkinabé qui sont partis au pays à cause de la guerre sont de retour. Ceux qui ne sont pas revenus sont ceux qui sont par exemple décédés au pays où qui ont vendu leurs plantations avant de partir ». Tous ceux qui sont revenus, précise-t-il, « ont retrouvé leur plantation sans problème parce que nous vivons en harmonie avec nos tuteurs ». Ce retour est favorisé par l'accord politique de Ouagadougou signé le 4 mars 2007 par le camp présidentiel et l'ex rébellion des Forces Nouvelles. Cet accord qui fait ses effets sur terrain, a redonné « confiance » aux burkinabé, car leur président, Blaise Compaoré avait été accusé aux premières heures de la crise par le président Laurent Gbagbo de soutenir la rébellion qui a réussit à s'emparée de la moitié nord du pays. Marié et père de six enfants, Mamadou Zombra, se « débrouille » avec sa plantation de deux hectares qui produit moins d'une tonne par cueillette. «Dans l'année je cueille les cabosses souvent 3 ou 4 fois. Et chaque cueillette me rapporte entre deux cent et trois cent mille francs » explique-t-il en soulignant que « le cacao est très mal acheté avec les producteurs » (...)