International press review, 29 May 2008

29 mai 2008

International press review, 29 May 2008

Une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU attendue en Afrique, Xinhua, 29 mai 2008- Une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU partira samedi pour une visite de dix jours en Afrique, a annoncé mercredi la porte-parole de l'ONU Marie Okabe. La délégation commencera son travail le 2 juin à Djibouti où le gouvernement et l'opposition de la Somalie mène des négociations, a précisé Okabe (...) A Abdjian, dernière étape, la délégation rencontrera les principales parties signataires de l'Accord de paix de Ouagadougou ainsi que la mission de l'ONU dans le pays.

Les partis politiques pour un traitement pluraliste de l'information en Côte d'Ivoire, Sidwaya, 29 mai 2008- Les partis et mouvements politiques ivoiriens ont réclamé mardi, un traitement pluraliste et équitable de l'information, au cours d'un presse club organisé par l'union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI). Ce presse club, organisé en prélude au forum national sur la mission des médias en période électorale qui s'ouvre mercredi a permis aux forces politiques ivoiriennes de dresser un bilan sombre du traitement de l'information par les journalistes ivoiriens. Ces partis sont les Forces Nouvelles (ex rébellion), le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex-parti unique), le Rassemblement des Républicains (RDR, opposition) et le Front populaire ivoirien (FPI, au pouvoir) «Les journalistes et les politiques doivent cesser de faire douter le peuple du processus », a affirmé, Alain Lobognon, représentant les Forces Nouvelles. «Les prochaines élections ne doivent pas être comme les autres. Les journalistes doivent travailler pour prévenir le danger », a renchérit de son côté, François Kouablan, secrétaire général du parti ivoirien des travailleurs (PIT). Selon lui, l'on se croirait encore en guerre quand on lit la Une des journaux. Ce n'est pas normal car nous sommes dans la phase de sortie de crise avec l'accord politique de Ouagadougou», conclu en mars de l'année dernière sous l'égide du président du Faso Blaise Compaoré qui en est le parrain

Un nouveau rapport de l'ONU indexe des casques bleus pour abus sexuels, Apanews/ Jeune Afrique, 28 mai 2008- Des abus sexuels sur des mineurs dès l'âge de six ans par des fonctionnaires et des casques bleus de l'ONU étaient restés sans élucidation malgré des promesses répétées de juguler ces violations, révèlent des résultats d'une enquête menée par une coalition d'organisations de bienfaisance anglaises pendant une année (...) Les abus étaient souvent échangées contre de la nourriture ou une prétendue protection aux plus vulnérables dans les crises, a indiqué la coalition dans son étude. Les missions de l'ONU avaient essuyé de telles accusations dans le passé depuis qu'elle a commencé à envoyer des casques bleus dans les zones de guerre au début des années 1990. Les pays africains et le Cambodge tiennent le peloton de tête des pays dans le monde où les violations sexuelles sont commises sur des mineurs par des personnes censées les aider. L'ancien Secrétaire Général de l'ONU, Kofi Annan, avait présidé un sommet de haut niveau sur les scandales d'abus sexuels il y a 18 mois, au cours duquel 856 cas d'abus sexuels par des fonctionnaires de l'ONU avaient été recensés (...) 324 de ces cas ont été résolus en l'espace d'un an après les révélations. Save The Children, l'une des organisations qui soutiennent les enquêtes de ce genre, a été la première à pointer un doigt accusateur sur ses propres employés civils travaillant pour les organisations caritatives britanniques et des soldats. Parmi 34 enfants interrogés, un tiers affirmait connaître quelqu'un dans leur communauté victime d'abus sexuels par des casques bleus ou des travailleurs humanitaires. Les enquêtes ont révélé que les abus ont persisté, allant du viol à l'obligation des victimes à poser pour des photographies pornographiques. Mais l'immense majorité déclare ne pas vouloir rapporter les cas d'abus de peur que « les agences impliquées ne cessent de travailler auprès de nous alors que nous avons besoin d'elles ». « Le pire de tout cela, les personnels de plusieurs agences, notamment celles de l'ONU, se sentent irréprochables », ont-elles indiqué (...)

L'Onu, préoccupée par le rapport de Save the Children sur les abus dont font l'objet des enfants, VOA, 28 mai 2008- Les Nations unies jugent préoccupant le rapport de l'organisation caritative britannique Save the Children sur les abus, sexuels notamment, dont font l'objet des enfants, dans les divers points chauds du globe. D'après Save the Children, des travailleurs humanitaires et des membres du personnel de maintien de la paix se rendent coupables d'abus sexuels sur de jeunes enfants, en toute impunité. Faisant état de sa préoccupation face à cette situation, l'Onu rappelle qu'elle exige de son personnel civil et militaire une conduite irréprochable (...)Cette étude se fonde sur le témoignage de centaines de jeunes en Côte d'Ivoire, au Soudan méridional et en Haïti. Ces enfants avaient été violés, contraints à se prostituer ou avaient fait l'objet de nombreuses autres pratiques néfastes. L'Onu et la communauté internationale ont déjà pris des mesures pour lutter contre ce problème au cours des dernières années, mais il reste beaucoup à faire pour les appliquer, estime Save the Children.

Côte d`Ivoire: des entrepreneurs réclament plus d`un milliard FCFA à l`Etat, AFP, 28 mai 2008- Le collectif d'entrepreneurs privés ivoiriens travaillant pour l'Etat de Côte d'Ivoire a réclamé mercredi le paiement de plus d'un milliard de FCFA (1,5 million d'euros) correspondant à plus de trois ans d'arriérés, a constaté un journaliste de l'AFP. «La Côte d'Ivoire a fait des efforts pour rembourser sa dette extérieure, qu'elle en fasse de même avec la dette intérieure", a déclaré lors d'une conférence de presse le président du syndicat national des fournisseurs de l'Etat de Côte d'Ivoire (Synafeci), Faustin Gré, souhaitant le paiement des arriérés d'ici fin décembre 2008. Le Synafeci, qui regroupe notamment des entreprises de sécurité privée, des professionnels du bâtiment, des fournisseurs de matériels de bureau, des patrons de garages mécaniques, estime que "l'Etat ivoirien a les moyens d'honorer ses engagements" vis-à-vis de ses créanciers (...)